Crépol : la justice intraitable avec… les indignés du meurtre de Thomas !
La Justice sait aller vite quand elle le veut. Dans l’affaire du meurtre de Thomas à Crépol, plusieurs individus viennent d’être condamnés par notre système judiciaire. Mais il ne s’agit pas des « jeunes » venus au bal mortel, munis de couteaux, dans l’idée de « planter des Blancs » mais de Français qui s’étaient indignés de l’omerta autour de ce drame et qui avaient osé le faire savoir sur les réseaux sociaux.
Neuf internautes ont ainsi été punis, jeudi 31 octobre à Paris, à des peines allant de 500 euros d’amende à quatre mois de prison avec sursis. Il leur était reproché d’avoir diffusé des « messages haineux », à « sous-entendu raciste ». En clair, ils étaient poursuivis pour avoir relayé, sur X ou Facebook, la liste des suspects et d’avoir souligné leurs origines étrangères. Ces derniers avaient reçu des appels et courriers menaçants chez eux. Un traumatisme tel que le procureur avait requis des peines allant parfois jusqu’à de la prison ferme contre des Français qu’il n’avait pas hésité à qualifier de « délinquants de la parole »…
Mort de Thomas à Crépol : neuf internautes condamnés pour avoir divulgué le nom de suspect et posté des messages haineux à des peines allant de 500 euros d’amende à quatre mois de prison avec sursis. Le parquet avec requis la prison ferme.
https://t.co/K14H3kGvuz pic.twitter.com/rJoNpO2jEQ— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 31, 2024
Ces dangereux « délinquants » avaient été jugés par la 17e chambre du tribunal correctionnel dès le mois de septembre dernier, lors de deux audiences séparées. BV s’était rendu à la première d’entre elles. À la barre, on avait vu défiler Jean-Marie L., 40 ans, chef d’une petite entreprise, coupable d’avoir ironisé sur le profil des suspects (« Toujours les mêmes profils, Suédois de bonne famille »), Gaël L., 56 ans, coupable d’avoir republié sur les réseaux un post des Natifs, association identitaire, sur « les noms des assassins que la flicaille a décidé de vous cacher » ou encore Marylène P., mère au foyer de 53 ans, coupable elle aussi d’avoir relayé la liste interdite. « Quand les gens s’appellent Marcel ou Richard, on donne les prénoms. Quand le nom est oriental, on ne le donne pas. […] À force de se faire poignarder de tous les côtés, il faut se défendre », avait tenté d’expliquer Jean-Marie. En vain.
Faible avec les forts, fort avec les faibles
Lors de cette audience, les avocats de la défense s’étaient étonnés qu’on ne s’interroge nullement sur la culpabilité, réelle ou non, des individus évoqués par les accusés. Car pendant que les « délinquants de la parole » sont jugés sans ménagement, les criminels de sang se la coulent douce. On ne sait pas qui a porté le coup. Plusieurs jeunes suspectés d’avoir pris part à l’attaque du bal de Crépol ont déjà été remis en liberté. Pendant que la Justice poursuit de malheureux internautes pour « injure publique en raison de l’origine », ce même système judiciaire refuse d’envisager le caractère raciste du meurtre de Thomas.
Ce deux poids deux mesures ahurissant s’était manifesté dès les premiers jours suivant le drame. Le 25 novembre 2023, quelques dizaines de jeunes Français s’étaient rendus à Romans-sur-Isère en soutien à Thomas. Ils y avaient été reçus par des bandes hostiles qui les avaient sauvagement tabassés. Mais comme la presse les avaient qualifiés d’affreux membres de « l’ultra-droite » venus dans une cité afin d’y commettre une « ratonnade », ce sont eux qui avaient été poursuivis, et non leurs agresseurs. Deux petits jours après les faits, six d’entre eux avaient ainsi été condamnés à des peines de prison ferme. Jugés en comparution immédiate au tribunal de Valence, ces hommes âgés de 18 à 25 ans avaient subi les foudres d’une Justice exceptionnellement rapide et sévère. « Pour l'heure, la priorité de notre Justice était donc de juger, non pas les meurtriers de Thomas, mais les manifestants qui s'indignaient de ce meurtre », relevait avec justesse l’avocat Alexandre Humbert Dupalais, dans les colonnes du Figaro.
Les bonnes et les mauvaises victimes
Un an plus tôt, c’étaient les marches en hommage à la petite Lola qui avaient été diabolisées. Indigné par une de ces manifestations pourtant pacifiques, le maire EELV de Lyon, Grégory Doucet, avait appelé Emmanuel Macron à endiguer « le fléau que représente l’extrême droite ». BFM TV y avait vu un rassemblement de « suprémacistes blancs, nationalistes, néonazis ». « Vous n’avez pas honte ? », avait aussi demandé Léa Salamé à Marion Maréchal, en direct sur France Inter, lui reprochant d’avoir organisé une manifestation en mémoire de la petite fille.
"Vous n'avez pas honte ?" : Marion Maréchal répond aux accusations de Léa Salamé au sujet du meurtre de Lola. "La suspecte était une clandestine visée par une OQTF. Le droit français n'a pas été respecté. C'est mon devoir de pointer des responsabilités !" pic.twitter.com/KlVZYBfFGm
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 26, 2022
Souvenez-vous aussi, tout récemment, de l’affaire Philippine. Une minute de silence en son hommage à Vienne avait été interrompue par des militants d’extrême gauche au cri de « Siamo tutti antifascisti ». De son côté, Anne Hidalgo s’était dite « glacée » par les affiches rendant hommage à la jeune fille…
Thomas, Lola, Philippine et tant d’autres représentent le cauchemar de la gauche. Par leur mort, ils font voler en éclats le dogme de la diversité bienheureuse, le mythe de l’immigration « chance pour la France ». Voilà pourquoi un certain système politico-médiatique redouble d’efforts pour condamner et censurer. Il s’agit, pour lui, d’invisibiliser les victimes du vivre ensemble.
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société
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90 commentaires
Justice forte avec les faibles et faible avec les forts. C’est dans le goût du jour y compris chez nos élus. La France se vautre.
Ce laxisme judiciaire envers la racaille la favorise, mais le jour où le même sort que les policiers, gendarmes touchera les magistrats, ce sera une autre musique. Il serait aussi urgent de supprimer les syndicats dans la magistrature
Attention, ce jugement sent mauvais, le chemin vers l’abolition de la liberté de parole est en train de prendre forme…
J’espère que ces braves français vont faire appel de ces jugements iniques !
Les journaux qui ont publié cette fameuse liste semblent avoir été épargné…
À propos de l’occultation des prénoms, il en va de même que pour l’expression « les jeunes », tout le monde sait qui se cache derrière le rideau !
Et on nous dit : « Ayez confiance dans la justice de votre pays ! »
Encore un mensonge de gauchiste.
Que fait le PNF à propos de Bruno LeMaire ??
Plutôt que d’inscrire le droit à l’avortement qui n’est menacé par personne dans la constitution, il eut été préférable d’y inscrire le droit TOTAL à la liberté d’expression. Les lois Pleven, Gayssot et Taubira doivent être abrogées. Bien sûr qu’il existe des propos hautement condamnables, racistes ou haineux, mais il est extrêmement liberticide de laisser un juge gauchiste décider, arbitrairement, de ce qui relève de ces différentes catégories. Je préfère qu’un nazi, que je méprise absolument, puisse déverser sa bile mortifère librement que de voir d’honnêtes citoyens embastillés au motif que leur propos seront qualifiés de « haineux ». Or personne ne peut expliquer de manière juridique ce qu’est la haine, sauf à élaborer une jurisprudence hautement liberticide, et ce, pour la totalité des citoyens.
Il faut simplement faire confiance au bon sens des Français qui sauront faire le tri entre le bon grain et l’ivraie sans que des juges rouges ne mettent leur nez dans ce genre d’histoires.
A titre personnel _ quel que soit le sujet _ je ne parle jamais de… justice ! Simplement d' »administration judiciaire ». La justice est un mot trop beau pour une administration.
C’est la France dévoyée pour laquelle ont voté une majorité de français et de politicards et certains de droite en plus.
Presque personne ne veut reconnaître en 2024 qu’un certain Jean Marie Le Pen (que je n’encense pas) avait raison en décrivant ce qu’est devenu notre présent … il y a 50 ans de cela. Malgré les décennies écoulées, et la réalité écrasante du quotidien, aucun de nos dirigeants ne veut entendre les causes que dénonçait J.M.L.P, ni les conséquences qu’il annonçait. Pourtant, nous sommes tous les jours confrontés à cette terrible réalité qui met en danger l’équilibre de notre société, réalité que personne (ou presque) ne veut voir et encore moins affronter. En l’absence de réaction de nos dirigeants – qui ne dirigent plus rien – il incombera aux Français de reprendre en main ce qui reste de leur pays.
En ex URSS la propagande du régime était basée sur la construction d’une société du bonheur et de l’égalité…C’était un régime totalitaire. En 2024, en UESS, la propagande est comparable. On y parlera de bien-pensance et d’amour inconditionnel, pour un résultat qui sera le même. La différence est que les russes en étaient conscients alors que les français ont choisis volontairement, par facilité, l’aveuglement. No future en France et en UE.
Vous avez oublié le « vivre ensemble », la « créolisation » et « l’immigration est une chance ». Réflexion intéressante sur notre système politique, pour l’URSS, on sait comment cela s’est terminé …
Il va falloir que les Français commencent à comprendre que le concept de « créolisation » idéalisé par le sieur Mélenchon se traduira dans les faits par la « crépolisation » de la France.
Les rugbymen n’oublieront pas THOMAS. Repose en Paix. Nous te rejoindrons là-haut.
Le temps du recueillement est passé, on connaît l’efficacité des marches blanches, des fleurs et des peluches dans ce genre de situation. Il faut passer à autre chose.
Les rugbymen…J’en fus. Je ne m’y retrouve plus du tout. Aujourd’hui la star du rugby français fait un caprice pour participer aux JO (en abandonnant l’équipe de France – cela ne se fait pas en rugby d’abandonner ses coéquipiers- c’est la 1ère des valeurs) et se laisse instrumentaliser par le système pour en faire l’éloge. La star s’est crue obligée d’y aller de ses opinions bien-pensantes et de sa moraline pour plaire au système. Pathétique.
Décision tout à fait attendue et équilibrée de la justice dans le cas présent. Jean Marie, Gaël et Marylène sont personæ non gratæ dans la France de demain, il est donc normal des les condamner au silence, de les condamner tout court et de les invisibiliser, faute de pouvoir faire mieux (pour l’instant). La place réservée en France à Jean Marie, Gaël et Marylène, dans un futur de plus en plus proche, est la place que des « jeunes » présents « par hasard » à Crépol, ont réservé à Thomas ce triste soir.
Il faut utiliser des vpn et des comptes Facebook ou X sis a l’étranger.
que se passerait-il si je disais qu’il faut planter telle ou telle couleur, sauf du blanc qui est le cumul de toutes les autres couleurs ! le magistrat fait-il partie de quelque groupe occulté ou pas ? Pourrait-il être partial ? ou contributeur de propagande ??? ouh, je n’ose y croire et encore moins y penser ! quoique ???
Honte à Léa SALAME (payée en tant que journaliste ) d’interrompre une explication qui semble claire.