Crépol : Un collectif identitaire attaqué par les avocats de deux mis en cause

Maître Elise Rey-Jacquot - Capture écran Marie-Hélène Thoraval / Youtube
Maître Elise Rey-Jacquot - Capture écran Marie-Hélène Thoraval / Youtube

Le 19 novembre prochain, cela fera un an que Thomas Perotto a été tué à Crépol. Alors qu’il s’amusait dans un bal de village, le jeune rugbyman de 16 ans avait été poignardé à mort. À l’origine de la rixe qui a tragiquement dégénéré, a priori, une bande de jeunes venue de la cité de la Monnaie, à Romans-sur-Isère.

À l’époque, l’affaire fait grand bruit. Pour beaucoup, elle est le symbole d’une crise identitaire profonde en France. Elle oppose deux mondes, le terroir, la France profonde et les quartiers sensibles massivement occupés par des personnes issues de l’immigration. Cette opposition est renforcée par plusieurs témoignages. Certains amis de Thomas affirment que les assaillants ont clamé « On est là pour tuer les Blancs, on est là pour planter les Blancs », avant de passer à l’acte.

Une affaire identitaire

Quelques jours après les faits, dans plusieurs villes de France, des manifestations d’hommage au jeune homme ont été organisées par des associations identitaires. Leur but : « Dénoncer les causes politiques de l’assassinat de Thomas et remettre au centre du débat que ce n’est pas un fait divers mais un fait politique », comme l’explique, à BV, Raphaël Ayma, le président de Tenesoun, association qui a organisé la manifestation d’Aix-en-Provence à l’automne dernier.

Pour porter ce combat plus loin, ces associations, dont Tenesoun, ont créé le collectif « Justice pour les nôtres » et organisent un grand rassemblement à Romans-sur-Isère, le 30 novembre prochain. Une manifestation qui « ne gêne pas » la présidente de l'« Association des victimes du bal de Crépol », comme le rapporte nos confrères de France Info, mais qui en dérange d’autres.

À commencer par Maître Élise Rey-Jacquot et Maître Bilel Hakkar, avocats qui défendent deux jeunes hommes mis en examen dans l’affaire du drame de Crépol. Ces derniers ont porté plainte contre le collectif « Justice pour les nôtres », contre Raphaël Ayma et contre X, « pour provocation publique à la discrimination ou à la haine raciale » et pour « injure publique discriminatoire ». Ils reprochent au collectif de considérer que la mort de Thomas n’est pas un fait divers mais liée à « une immigration sans contrôle » et d’utiliser le terme « racaille » pour désigner des personnes issues de l’immigration.

Une affaire politisée

Pour Raphaël Ayma, cette plainte « est fantaisiste ». Selon lui, les avocats « essaient de faire condamner juridiquement une prise de position politique », ce qui n’a pas de sens. Il ajoute : « Leur stratégie, c’est de politiser le procès. » Les avocats, eux, disent qu’il est de leur devoir de « veiller à la fraternité » et que cette plainte va dans ce sens.

Peut-on vraiment croire qu’il n’y a, chez eux, que de l’altruisme et aucune volonté de peser sur le procès ou d’influencer l’opinion publique ? Chacun est libre de se faire son avis, mais si cela peut aider, sachez que sur son compte X, Maître Élise Rey-Jacquot s’affiche comme une militante pro-immigration et se dit « déçue » de ne pas faire partie du réseau d’avocats des Frères musulmans. Rien que ça !

Vos commentaires

4 commentaires

  1. Maître Élise Rey-Jacquot s’affiche comme une militante pro-immigration et se dit « déçue » de ne pas faire partie du réseau d’avocats des Frères musulmans. Ah ! parce qu’il y a en France un réseau d’avocats des Frères Musulmans ?! Allo, monsieur Dupont Moretti ? ah, on oubliait, il est parti…
    Dans tous les cas, Maître Élise Rey-Jacquot et Maître Bilel Hakkar osent tout ! font preuve d’une audace et d’un culot sans pareil ! Notre première réaction est de la sidération ! Mais où va-t-on, ma brave dame, mon brave monsieur ?

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