Critiquée pour un tweet truffé de fautes, Alma Dufour charge son stagiaire !

Capture d'écran
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Les élus LFI ne déçoivent jamais. Alors que certains de ses petits collègues ont récemment fait parler d’eux pour des faits d’apologie du terrorisme ou pour trafic de drogues, Alma Dufour, députée de la 4e circonscription de Seine-Maritime, sait, elle aussi, faire ce qu’il faut pour sortir du lot. Son petit truc en plus : une production débordante sur X. La dame y dénonce avec véhémence un « génocide » qui se déroulerait à Gaza, un « patriarcat » qui oppresserait les femmes, une « culture de l’impunité » qui permettrait la multiplication des « violences policières »… De quoi s'assurer un certain succès auprès de l’électorat le plus à gauche.

Alma Dufour sait également faire preuve d’une grande créativité lorsqu’elle est critiquée. Le 26 décembre dernier, le militant Reconquête Valentin Couhet a publiquement épinglé l’insoumise pour un de ses tweets, truffé de fautes de français. « Tu as arrêté l’école en quelle classe, ma grande ? », lui a lancé, moqueur, le souverainiste.

En réponse, Alma Dufour s’est exonérée de toute responsabilité et s’est défaussée sur « un stagiaire dans [s]on cab ». Défense courageuse. « Il s’est excusé depuis », a-t-elle ajouté.

On ignore si ce « stagiaire » existe réellement ou s’il s’agit d’une nouvelle invention de Mme Dufour. Mais, de deux choses l’une : soit la députée d’extrême gauche a quelques lacunes en orthographe, soit elle a embauché une personne qui ne maîtrise pas le français. Dans les deux cas, sa responsabilité est engagée.

La carte du sexisme

Aussi élégante que ses consœurs Ersilia Soudais et Rima Hassan, Alma Dufour s’en est également prise au physique de son contradicteur, moquant sa « calvitie ».

Imaginez un seul instant la situation inverse. Que dirait la gauche si une femme était moquée par un homme politique pour un signe de vieillissement propre à son genre ? Elle hurlerait immédiatement à l’âgisme et au sexisme. Mais rien de cela, ici. Au contraire, c’est Alma Dufour qui s’estime victime de propos sexistes ! « Attaquer des femmes pour gratter des likes pendant Noël, c’est pas très judéo-chrétien, ça », a-t-elle ainsi écrit, gratifiant au passage ses lecteurs de nouvelles coquilles.

En l’occurrence, Valentin Couhet n’a pas attaqué « des femmes » mais un responsable politique qui se trouve être de sexe féminin. Critiquer quelqu’un en raison de sa mauvaise maîtrise de la langue française n’a rien de sexiste, sauf à considérer que l’illettrisme est une tare spécifiquement féminine. Est-ce cela, que suggère inconsciemment Mme Dufour ? Si oui, il s’agirait d’un a priori parfaitement sexiste…

Une posture avantageuse

À gauche, on use et on abuse de la carte du sexisme. On la brandit pour clore la discussion tout en jetant l’infamie sur son contradicteur. Cette technique retorse a été utilisée par Manon Aubry, il y a quelques jours à peine, lors d’un débat télévisé sur BFM TV. L’eurodéputée LFI avait alors hurlé sur le député RN Julien Odoul, puis s’était dite victime de « remarques sexistes » lorsque celui-ci lui avait suggéré de se « calmer » et de « prendre un verre d’eau ». « Vous ne savez pas laisser une femme finir sa phrase ! », avait-elle éructé. Au bord de la crise de nerfs, Manon Aubry avait fini par menacer de quitter le plateau, retenue de justesse par Benjamin Duhamel qui avait, lui aussi, dénoncé les propos « inacceptables » de Julien Odoul…

Alma Dufour, Manon Aubry et les leurs représentent bien cette extrême gauche aussi vindicative que susceptible. Elles ne supportent pas la critique, répondent à leurs adversaires avec une violence inouïe et ont, ensuite, l’audace de se poser en victimes. Le tout avec la complicité de certains médias.

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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

87 commentaires

  1. Décidément, ces « gens-là » n’assument aucune responsabilité, je ne suis pas responsable dixit un certain Emmanuel Macron, un certain Bruno Lemaire, un certain Thomas Cazenave etc… ils ne sont responsables de rien, ce n’est pas moi c’est l’autre ! Lamentable !

  2. Autre hypothèse les deux sont du même niveau comme beaucoup de ses CONfrères ce qui explique bien des choses et surtout la situation de la France que l’on a tendance à oublier alors que l’addition des Dettes continue son envolée dépassant certainement les 4 000 Milliards en cette fin d’année.

  3. Le patron de LFI, un certain Manuel Bompard, se rapprocherait plus capillairement parlant de Jason Statham que de Matthew McConaughey. Les poils qui lui manquent, Alma Dufour doit les avoir dans la main, vu qu’elle nous explique s’en remettre à un illettré pour rédiger ses Twitts.

  4. Une des caractéristiques des gens de gauche, contrairement a ceux de droite qui, en principe, assument, est de toujours rejeter la faute sur quelqu’un, la société, par exemple, enfin sur un facteur externe à leur petite personne, qui devient alors une victime. J’aurais cru qu’elle aurait pu justifier les fautes d’orthographes par un prétexte wokiste puisqu’elles déconstruisent la sémantique, l’orthographe, la syntaxe traditionnelle de la langue française, bourgeoise et vecteur de valeurs dessuetes, et donc discriminatoire, qu’il convient, par la faute d’orthographe, de saboter. Mais non ! Elle n’a même pas eu cette imagination, mais a accusé un comparse, et a laissé publier en son nom, ce qu’elle a oublié de contrôler, la est bien sa faute ! Mais, peut-être, était-elle du même niveau que son « camarade », et aurait bien été en incapacité de pouvoir le corriger. Qui se ressemble, s’assemble !

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