Critiquée pour un tweet truffé de fautes, Alma Dufour charge son stagiaire !
Les élus LFI ne déçoivent jamais. Alors que certains de ses petits collègues ont récemment fait parler d’eux pour des faits d’apologie du terrorisme ou pour trafic de drogues, Alma Dufour, députée de la 4e circonscription de Seine-Maritime, sait, elle aussi, faire ce qu’il faut pour sortir du lot. Son petit truc en plus : une production débordante sur X. La dame y dénonce avec véhémence un « génocide » qui se déroulerait à Gaza, un « patriarcat » qui oppresserait les femmes, une « culture de l’impunité » qui permettrait la multiplication des « violences policières »… De quoi s'assurer un certain succès auprès de l’électorat le plus à gauche.
Alma Dufour sait également faire preuve d’une grande créativité lorsqu’elle est critiquée. Le 26 décembre dernier, le militant Reconquête Valentin Couhet a publiquement épinglé l’insoumise pour un de ses tweets, truffé de fautes de français. « Tu as arrêté l’école en quelle classe, ma grande ? », lui a lancé, moqueur, le souverainiste.
Tu as arrêté l’école en quelle classe ma grande ? pic.twitter.com/NVUJ9R6LcA
— Valentin Couhet (@CouhetValoff_1) December 26, 2024
En réponse, Alma Dufour s’est exonérée de toute responsabilité et s’est défaussée sur « un stagiaire dans [s]on cab ». Défense courageuse. « Il s’est excusé depuis », a-t-elle ajouté.
On ignore si ce « stagiaire » existe réellement ou s’il s’agit d’une nouvelle invention de Mme Dufour. Mais, de deux choses l’une : soit la députée d’extrême gauche a quelques lacunes en orthographe, soit elle a embauché une personne qui ne maîtrise pas le français. Dans les deux cas, sa responsabilité est engagée.
La carte du sexisme
Aussi élégante que ses consœurs Ersilia Soudais et Rima Hassan, Alma Dufour s’en est également prise au physique de son contradicteur, moquant sa « calvitie ».
au même moment où tu commençais à avoir de la calvitie, mon grand, donc il y’a longtemps si j’en crois ta photo.
attaquer des femmes pour gratter des likes pdt noël c’est pas très judéo-chrétien ça.
(un stagiaire dans mon cab avait fait ce tweet il s’est excusé depuis).
— Alma Dufour (@alma_dufour) December 27, 2024
Imaginez un seul instant la situation inverse. Que dirait la gauche si une femme était moquée par un homme politique pour un signe de vieillissement propre à son genre ? Elle hurlerait immédiatement à l’âgisme et au sexisme. Mais rien de cela, ici. Au contraire, c’est Alma Dufour qui s’estime victime de propos sexistes ! « Attaquer des femmes pour gratter des likes pendant Noël, c’est pas très judéo-chrétien, ça », a-t-elle ainsi écrit, gratifiant au passage ses lecteurs de nouvelles coquilles.
En l’occurrence, Valentin Couhet n’a pas attaqué « des femmes » mais un responsable politique qui se trouve être de sexe féminin. Critiquer quelqu’un en raison de sa mauvaise maîtrise de la langue française n’a rien de sexiste, sauf à considérer que l’illettrisme est une tare spécifiquement féminine. Est-ce cela, que suggère inconsciemment Mme Dufour ? Si oui, il s’agirait d’un a priori parfaitement sexiste…
Une posture avantageuse
À gauche, on use et on abuse de la carte du sexisme. On la brandit pour clore la discussion tout en jetant l’infamie sur son contradicteur. Cette technique retorse a été utilisée par Manon Aubry, il y a quelques jours à peine, lors d’un débat télévisé sur BFM TV. L’eurodéputée LFI avait alors hurlé sur le député RN Julien Odoul, puis s’était dite victime de « remarques sexistes » lorsque celui-ci lui avait suggéré de se « calmer » et de « prendre un verre d’eau ». « Vous ne savez pas laisser une femme finir sa phrase ! », avait-elle éructé. Au bord de la crise de nerfs, Manon Aubry avait fini par menacer de quitter le plateau, retenue de justesse par Benjamin Duhamel qui avait, lui aussi, dénoncé les propos « inacceptables » de Julien Odoul…
C’est une blague ?
Manon Aubry CRIE littéralement « ÇA SUFFIT » et Julien Odoul n’aurait pas le droit de lui demander de se calmer ?
Depuis quand doit-on accepter de se faire CRIER dessus dans un débat ?— Marguerite Stern (@Margueritestern) December 18, 2024
Alma Dufour, Manon Aubry et les leurs représentent bien cette extrême gauche aussi vindicative que susceptible. Elles ne supportent pas la critique, répondent à leurs adversaires avec une violence inouïe et ont, ensuite, l’audace de se poser en victimes. Le tout avec la complicité de certains médias.
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85 commentaires
Je ne parle pas su courage assumé de Dufour.
mais cette Aubry est une caractérielle, ma parole.
on n’est jamais déçu avec LFI ,ils prouvent tous les jours qu’ils sont très très très nuls .
ça ne manque pas de sel, qu’elle fasse référence aux racines judéo-chrétienne alors que les insoumis nous bassinent avec leurs guéguerres annuelles avec les crèches.
Et si on comparait l’objectivité critique de la famille Duhamel à celle des LFI ?! Ne pourrait-on y trouver une grave analogie ?
L’horreur que de voir des gens de cet acabit à la représentation nationale ! Pauvre France.
LFI, Lâches Fantasques Incultes les résument.
A quand le prochain câlin des insoumis à Ursula ?
Pour le génocide à Gaza c’est la stricte vérité, pour le reste elle a tout faux.
Merci d’être de mon avis. J’avais l’impression d’être bien seule à lire les véritables chiffres.
Bonne conclusion. Cette gauche, voire extrême est coutumière de la défense standard, aucune réussite dans la diversification. Ses refuges : sexisme, racisme, fascisme, homophobie, patriarcat, et j’en oublie. Si ces mots ne sont pas utilisés dans leurs débats, ils ont été mauvais, de leur point de vue. Mais il parait que c’est la gauche intellectuelle. Restons admiratifs, obligés.
Il est de bon ton en ce moment, notamment sur BV, de taper sur le nouveau gouvernement et ses ministres, mais imaginez deux minutes que l’on ait un premier ministre LFI, et toute cette clique de Gauche qui se donne en spectacle permanent éparpillés en portefeuilles divers, juste comme ça, pour voir!
Sans cette bande de Nanars de LFI, on retrouverait peut-être nos valeurs françaises.
Que leurs parents doivent avoir honte…les pauvres !!
On a les stagiaires qu’on mérite, hein?
Si ça se trouve, il n’était même pas payé.
C’est du Delogu puissance dix !…le courage en plus… »mon grand »…A se demander, avec un soupçon de frayeur, comment elle serait susceptible d’écrire le terme « coquille »…
je n’aime pas son rouge à lèvres. Commentaire sexiste méritant la peine de mort à titre rétroactif.
La langue française insoumise ! Et donc aussi la pensée