CRS et migrants dans le même lit, un nouveau concept de vivre ensemble !

Le moins que l’on puisse dire est que certains décideurs politiques ont beaucoup d’humour. De l'humour, en l'espèce, qui suscite de l’humeur chez les CRS, et on peut le comprendre :
"Situation inattendue dans un hôtel du Nord [Rouvignies, ndlr]. Des CRS qui avaient délogé quelques heures plus tôt des migrants de leur camp de fortune se sont retrouvés hébergés dans le même établissement" (source BFM TV).

On pourrait arguer qu’au moins, cette fois, on avait choisi un établissement fort convenable pour les CRS, qui ne seraient pas forcés de dormir dans leurs véhicules à cause de blattes infestant leur cantonnement, comme cela s’est produit cet été dans l’Essonne.

"Évidemment, c’était une situation intenable pour les CRS. Il a fallu monter au créneau pour trouver un nouvel hôtel aux collègues", a déclaré Christophe Canon, délégué syndical UNSA pour les CRS. En effet, il est des promiscuités pour le moins déplacées.

Mais ce "couac", comme le désigne La Voix du Nord, révèle à quel point on fait peu de cas, en haut lieu, des forces de l’ordre et des militaires en charge de notre sécurité, comme j’ai pu le constater pour ces derniers, en août, en venant écouter les témoignages édifiants de femmes de militaires rassemblées à Paris.

Dans le cas qui nous occupe, je veux bien, à l’instar de Christophe Canon, qu’il y ait eu un manque de communication entre les services concernés et que cela ne soit pas volontaire, mais la coupe commence à être pleine pour ces hommes et ces femmes maltraités de toute part. Et le syndicaliste de lancer avec ironie : "Si on avait su, on aurait escorté directement les migrants à l’hôtel, plutôt que d’affréter des bus privés pour les acheminer."

Une nouvelle fois, les CRS se trouvaient dans la région pour évacuer une jungle – celle du Puythouck – établie par des migrants incontrôlables, étant donné la permissivité de l’Union européenne sur la question, en sus de la bienveillance des pouvoirs publics. Des migrants qui affluent gentiment sur tout le territoire national et se montrent de plus en plus violents, rendant par exemple les centres-villes de Nantes ou Rennes invivables pour les habitants et ce, avec la bénédiction de l’extrême gauche qui les aide à trouver des squats.

Ainsi, à une époque où les attentats islamiques de plus ou moins grande envergure fleurissent en France comme les colchiques dans les prés, « deux compagnies de CRS sont mobilisées autour du Puythouck pour empêcher de nouvelles installations ». Cependant, "selon des sources policières, des groupes d’exilés ayant quitté leurs centres d’accueil et d’orientation (CAO) cherchaient à s’y réinstaller" (source : La Voix du Nord).

Ainsi va la France d’aujourd’hui, qui préfère les migrants à Colbert !

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