Danielle Simonnet : la « Che Guevara » d’appartement
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Le député Insoumis sait se loger « à pas cher ». Le tandem Alexis Corbière/Raquel Garrido, poussé vers la sortie de son HLM douillet à prix cassé, s’en va déménager vers la grisaille du 9.3… Adieu, Paris, journalistes ingrats, bistro sympa au coin de la rue, et bonjour, ami racaille, toi que je vénère et protège, mais pourquoi t’as mis le feu à ma bagnole ? « Raquel, passe-moi l’extincteur qu’on a acheté grâce à tes cachets de chroniqueuse chez Ardisson. »
Dans la catégorie loyer low cost, voilà se profiler Danielle Simonnet, toque jaune, casaque rouge, avec son 83m² dans le XXe arrondissement à 1.300 €, soit 30 % à 40 % moins cher que le prix du marché. Merci, la Régie immobilière de la ville de Paris, tu es bien bonne avec l’élu Insoumis assoiffé de justice, d’égalité et de mètres carrés.
Les mauvaises langues qui commençaient à se gausser de ces planqués de l’extrême gauche ont eu le sifflet coupé net par l’argument massue de Danielle Simonnet :
Je ne veux pas me loger dans le privé, enrichir un propriétaire privé et participer à la spéculation immobilière.
Les esprits mesquins en sont pour leurs frais, la députée n’occupe pas cet appartement pour de basses raisons matérielles. Ah ah ah, laissez-moi rire… Une députée « Insoumise » est bien au-dessus de ces considérations minables. Mais comment peut-on penser de pareilles choses ? Non, soyons sérieux. Sous des dehors peut-être un peu trompeurs, Danielle Simonnet est au cœur du combat contre l’argent roi. Ah ! ce n’est pas l’envie qui lui manque d’aller habiter un appartement hors de prix dans le même quartier, mais elle ne peut pas… Son intégrité politique le lui interdit. Participer à la spéculation ? Ça, jamais ! Et n’allons pas croire que le balcon dont est doté l’appartement soit un élément de confort. L’avancée sur la rue permet à toute la famille de se positionner pour tirer à vue en cas d’attaque de spéculateurs. Mine de rien, au sein de « La France insoumise », la résistance s’organise.
Alexis Corbière avait eu la décence de la jouer « profil bas » en annonçant humblement qu’il allait déménager. Sortir la rebelle de son 83m² s’annonce plus compliqué. L’élue s’accroche. Se réfugie derrière une motivation militante. Se drape dans ses rideaux. Mon salon, ma bataille ! Ne paiera bientôt plus rien du tout. Ni loyer, ni EDF, ni gaz… Retour aux fondamentaux : feu de camp dans la salle à manger, bougies, peintures rupestres sur les murs et, pour toute nourriture, les rats de Paris qui foisonnent ces temps-ci… On est de gauche, on lutte, on bouffe l’excédent… Autarcie complète. Debout, les radins de la Terre, la lutte ne fait que commencer…
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