[DANS VOS COMMENTAIRES] « C’est la bayrouzina ! »

Capture d'écran site Gouvernement
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Sous le sapin, cette année, les Français ont trouvé un énième gouvernement aux relents de déjà-vu, comme le dit LBDY : « Rien de neuf pour les Français, Bayrou reprend des perdants en espérant nous faire gagner »… Vous pensiez avoir assez soupé de ces ministres qui ne semblent avoir de nouveau que le nom, vous pensiez en avoir assez soupé, mais voilà qu’on vous les ressert !

Ces ministres du revenez-y ne sont pas vraiment au goût d’Ephata, que l’accommodement Bayrou ne convainc franchement pas : « Moi qui croyais que la Borne était dépassée, eh bien non, ils remettent une pièce dans la machine. Cette sauce béarnaise a tourné et sent la naphtaline ! » Quand notre éditorialiste Marc Baudriller appelle « au secours », ce sont tous les commentateurs de BV qui s’inquiètent à sa suite ! Il nous faudra bien boire le calice jusqu’à la lie. Évariste est résigné, pour lui, c’est « la ballade de l’incompétence », mais Michour est plus cruel, pour lui « c’est la bayrouzina ! » Effectivement, quand notre chroniqueur Frédéric Sirgant se demandait si « Bayrou est déjà dans l’impasse ? », Cyrano 82 lui répond que « Bayou n’est pas dans l’impasse. Il est l’impasse. » Léon Pinault ose un trait d’humour, parce qu’il vaut mieux toujours de rire que de larmes pleurer : « Bayrou de secours mais déjà à plat. » On vous a vendu la crème de la crème, mais il semble déjà pédaler dans la semoule …

En bref, aucun des commentateurs de BV n’a vraiment été satisfait de ce cadeau empoisonné. À croire que pas un seul n’avait mis le nom de ces ministres sur sa liste au père Noël ! Le faussement nouveau bouquet garni du gouvernement, « c’est [pour Le Roi] encore et toujours du réchauffé avec les mêmes causes qui produiront les mêmes effets. Un vieux cadeau qu’on remballe d’année en année, même pas sûr qu’on ait pris la peine de changer le papier » car, comme dit Patoon 74, « on ne change pas une équipe qui perd ». C’est vrai que ça serait bête de changer et, au moins, on vous promet la stabilité. Pourtant, la stabilité ne fait même plus rêver. Pour Leparthe, ce n’est plus la priorité : « De la stabilité, oui ; mais il est aussi urgent de remédier énergiquement au déclin, non ? » On laissera le soin à notre gouvernement d’en décider…

Même Aurore Bergé ne vous aura pas convaincus. Pourtant, elle a de très progressistes priorités ! Défaitiste, Aldo Macrone analyse simplement que « ces gouvernements successifs sont un peu "L’école des fans de Macron", rien de plus ». Lohengtin ironise et se demande si « Sandrine Rousseau va nous quitter ? Apparemment oui, puisqu’on lui cherche un clone… » Les têtes changent peut-être, mais pas les idées ; sous les emballages, toujours les mêmes jouets, et ça commence à sentir le sapin !

Lassés, fatigués, qu’on leur resserve toujours les mêmes plats, les Français semblent au bord de l’indigestion, ces ministres, on les a trop vus, trop entendus, trop crus et, comme le fataliste Georges Mousset, on pourrait penser que de toute façon, « malheureusement, c’est programmé, on les reverra régulièrement jusqu’à ce que la France coule définitivement ».

« L'indigestion a été inventée par le bon Dieu pour faire la morale aux estomacs », disait Victor Hugo. Peut-être que les Français comprendront, cette année, comme les commentateurs de BV depuis un moment, que ce n’est pas forcément dans les vieux chaudrons qu’on fait les meilleures soupes, qu’accommoder les restes ne garantit pas un bon repas, qu’avoir de la bouteille n’est pas toujours signe de qualité ? Gageons, en tout cas, que certains commencent à se lasser d’être pris pour les dindons de la farce et que 2025 risque de ne pas être du gâteau !

Vos commentaires

40 commentaires

  1. Des promesses et encore des promesses pour Mayotte ! Avec quel argent ? Avec une dette des 3.300 milliards d’euros ? Aucun budget ! Aucune étude ! Comme d’habitude faudra faire tourner la planche à billets ! On peut se poser des questions ? A part une augmentation des impôts, nous sommes les champions du monde de la fiscalité, d’où vont venir ces milliards pour reconstruire Mayotte ?

  2. N’est-ce pas faire injure à tous ceux qui ont contribué à la réfection de Notre-Dame que de supprimer des vitraux classés et de les remplacer par des vitraux modernes ? Tout cela pour flatter un président qui veut laisser une marque dans un chantier auquel il n’a pas participé, sinon en pouffant de rire avec son premier ministre Philippe au soir de l’incendie de 2019.

  3. Désolé de changer de sujet mais je suis étonné que BV ne fasse pas d’article sur le scandale des vitraux de Notre Dame selon Macron qui se mêle encore de ce qu’il ne comprend pas(ou j’ai manqué un épisode?).
    Viollet le Duc restera dans l’Histoire de France et du patrimoine alors que Macron retournera aux oubliettes de l’Histoire comme un hologramme du mensonge!
    Entre un monument historique et une erreur monumentale nuisant à crédit, mon choix est fait: Rendez nous nos vitraux qui sont si beaux!

  4. Je suis en désaccord avec l’ensemble. Pour moi, il vaut mieux des vieux chevaux de retour que des jeunes, timides et encore incompétents. Je rappelle que le problème de la France, ce ne sont pas les politiques, mais plutôt les « petits hommes gris », grands fonctionnaires technocrates de l’état-profond qui, eux, ne sont pas élus et restent 40ans au même poste ou presque. Et pour leur résister, il vaut mieux avoir un peu de bouteille. Trop jeunes, ils sont trop malléables et ne seraient que des marionnettes. On a déjà vu Macron, trop jeune, et simple marionnette des Attali, Minc et Rotschild.

  5. Pour moi, ce gouvernement m’a fait penser à cette chanson de Jacques Brel « Et un point à l’envers et un point à l’endroit, un point pour St Joseph, un point pour St Thomas … Et comme disait le Duc d’Elbeuf : C’est avec du vieux qu’on fait du neuf » Tout en dérision mais au final est-ce bien drôle car, les payeurs, c’est toujours nous !

  6. « Moi qui croyais que la Borne était dépassée ». « Quand les bornes sont atteintes il n’y a plus de limite ». Macron est comme ces automobiles qui ne se vendent pas, mais dont on ne tarit pas les éloges: hybride rechargeable. Sa recharge s’appelle Bayrou, qui se branche à une borne.

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