[DANS VOS COMMENTAIRES] « Cette gauche française est une exception mondiale »

« Les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux », chantait Brassens, et en termes de « bravitude », comme dirait l’une de ses anciennes figures de proue, la gauche française s’y connaît pas mal. Ainsi, comme rapporté dans plusieurs articles, cette semaine, par Jean Kast, la gauche bien-pensante persiste et signe dans son attaque contre ceux qui ne suivraient pas leur direction, « [leurs] nouvelles routes bien tracées, pour aller toujours plus loin nulle part », comme disait Émile Ajar.

Laurent Joffrin, d’abord, attaque Christine Kelly après la diffusion du Chant des partisans lors de son émission pour remercier ses fidèles et nombreux téléspectateurs. Cela lui déplaît que la résistance ne soit pas l’apanage de la gauche mais, pour les lecteurs de BV, à l’instar de JDGallet, « une chose est sûre : Christine Kelly ressemble plus que Laurent Joffrin à l’idée qu’ [ils se font] de la résistance. » Et notre commentateur de continuer : « Ces gens croient que parce qu’ils sont de gauche, ils sont propriétaires de l’idée même de la résistance. Alors que la résistance, c’est un état d’esprit totalement transpartisan. » La Blaquière ne manque pas de remarquer que « les moutons bêlants du politiquement et mentalement conforme n’ont pas une vision bien claire de ce que résister peut bien signifier ! » Il est vrai que, selon Lechonch, « la gauche voit son magistère moral se déliter. C’est insupportable pour ces belles âmes. » Tant de brebis égarées sur CNews qu’il faudrait remettre sur le droit chemin de la bien-pensance… La tâche semble bien difficile, quand on constate le tollé provoqué chez nos lecteurs par SUD Rail et son refus d’affichage de la campagne pour le livre de Jordan Bardella ! Tel est pris qui croyait prendre : « Je vais me dépêcher de commander ce livre. Cette gauche française est une exception mondiale elle devrait être reconnue par l’UNESCO », ironise Lanation, appuyé par Gilles Vinet : « Une publicité comme celle-ci pour un livre ; Jordan Bardella ne pouvait pas en espérer autant. Un très grand merci à SUD Rail. » Et c’est vrai ! Pourquoi s’encombrer d’affiches ? SUD Rail s’est déjà occupé d’en faire la promotion. Finalement, ces gens-là, toujours les mêmes qui n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux, en voulant montrer le droit chemin, se retrouvent dans une impasse. Ce sont les mêmes qui font constater à Roswall que, pour eux, « hors des monopoles de gauche, point de salut » et s’interroger Serge Gillmann : « Mais de quelle vérité tous ces opposants ont-ils peur, la crainte de perdre leurs privilèges ? » Mêmes réactions de la part de nos lecteurs à l’annonce de l’adaptation télévisuelle du livre de Zemmour : Olaf : « Encore merci pour la gauche de critiquer Éric Zemmour, c’est lui donner qualité. » C’est quand même idiot, de jouer ainsi contre son camp…

Non décidément, ces « braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux », comme le montre l’indifférence de la gauche à l’arrêt de la chaîne d’Hanouna rapportée par Marc Baudriller… Pourtant, on aurait pu croire, comme DI CLUZ, que « les seuls décideurs crédibles, ce sont les téléspectateurs qui regardent ce qui leur plaît ». Hélas, non ! Encore une fois, ceux qui détiennent le monopole de la « bravitude » sont encore ceux qui décident de la route que la télévision doit emprunter, comme le remarque  Bernard47 : « Et tout ça pour donner une fréquence à une chaîne de gauche… sachant que C8 est la première chaîne regardée de la TNT ! »

Heureusement qu'on a encore brillé, à l'extrême gauche, cette semaine. On se demande, d'ailleurs, si leur route est vraiment la voie de la sagesse… Entre celui pris la main dans le sachet de drogue et l’autre qui envisagerait sans mal de raser le Sacré-Cœur, pas de paix pour les braves ! Comme le remarque CMP : « Ici, on a un personnage qui souhaiterait qu’on rase le Sacré-Cœur. Il y a quelques mois, c’était une autre référence bien-pensante, mais médiatique celle-là, qui ne verrait pas d’inconvénients à ce qu’on rase le château de Versailles. On savait que les déconstructeurs du pays étaient nombreux. » Mais on peut quand même douter que ce soit une vraie bonne idée, à moins que ce ne soit « l’art de la provocation… pour ne rien dire d’intelligent », comme le fait justement remarquer jean louis mazieres, qui considère que « c’est aussi une forme d’intelligence, quand le but est de se faire remarquer ».

Au vu du nombre de leurs détracteurs chez nos lecteurs et ailleurs, ces « braves gens [qui] n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux » risquent de rapidement chanter « Je marche seul » parce que, pour les lecteurs de BV comme pour Tocqueville, « il y a des résistances honnêtes et des rébellions légitimes ».

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