Dans vos commentaires cette semaine : « C’est grave, très grave cette nomination de Pap Ndiaye ! »

Cette semaine, chers lecteurs de Boulevard Voltaire, beaucoup d'entre vous étaient sous le choc de l’équipe annoncée pour gouverner la France sous la direction d’Élisabeth Borne. Sous le papier de Georges Michel « Gouvernement : la fine équipe ? », votre crainte s’est exprimée dans de nombreux commentaires ! Lechonch de commencer : « Avec Ndiaye à l’Éducation nationale, nos enfants auront droit à l’intersectionnalité des luttes, la propagande LGBT, l’antiracisme, le multiculturalisme, l’indigénisme, le décolonialisme. C’est une nième provocation de Macron à vocation électoraliste d’avant législatives. Les enfants voient ainsi leur avenir assuré. » [email protected] poursuit en analysant le comportement des ministres une fois élus : « Surtout pas de stress, en macronie les ministres ne servent à rien. Ils dupliquent les décisions du chef, le plus fidèlement possible. Ce "casting" permet de récompenser les meilleurs lécheurs de bottines, et d’en stimuler de nouveaux, à toutes fins utiles ! » Beaucoup d'inquiétudes, donc, après cette nomination : « C’est grave, très grave cette nomination de Pap Ndiaye ! »

Mais, à l’instar de Gabrielle Cluzel (« La magistrale leçon de Kylian Mbappé à Pap Ndiaye » »), beaucoup de nos lecteurs ont vu dans les propos de Kilian Mbappé, après sa décision de rester dans le club de Paris Saint-Germain, un contraste saisissant entre le nouveau ministre et le joueur de foot. Ainsi, Polaire 30 : « Une belle mise en perspective entre un footballeur de grand talent et de grande honnêteté qui contrecarre la sempiternelle doxa de la gauchosphère sur le racisme, dont les seuls responsables sont toujours blancs, et dont les victimes sont tous les autres, et ce soldat français, blanc, mort non pour la France mais pour un pays d’Afrique noire, le Mali. Évidemment, les tenants du racisme systémique ne parlent jamais du sacrifice de ce soldat et de ses camarades. Malhonnêteté intellectuelle oblige. »

Pap Ndiaye encore, à la suite de l'article de Marc Baudriller, « À Conflans-Sainte-Honorine, Pap Ndiaye “oublie” de dénoncer l’islamisme »… ». Ferrer estime que « Macron l’a choisi pour contrer Mélenchon sur son terrain. Il sait que beaucoup de profs et de chercheurs soutiennent Mélenchon. Peu importe l’avenir de l’école ! » Jasmin 32, de son côté, n'est pas tendre, non pas à l'égard du nouveau ministre de l'Éducation nationale... mais des Français : « Je dis à tous ceux qui se plaignent, critiquent, déplorent, vous avez sous les yeux le résultat de vos choix. 58 % des Français ont voté pour Macron. On croirait à une blague. Et pour la plupart, ils vont voter Renaissance ou la NUPES, soit des partis qui considèrent qu’il n’y a aucun danger ni avec l'islam ni avec l'immigration. Alors ne venez pas vous plaindre. » Effectivement...

Autre nouvelle qui a fait parler d’elle, cette semaine : « Celui qui appelait à décapiter Christine Kelly est… un antifa », pour reprendre le titre de Nicolas Gauthier. MAB WORK s’exclame : « J’aimerais bien que l’on affiche la tête de ces personnes qui harcèlent, qui pensent être au-dessus de la mêlée, qu’on puisse les pointer du doigt dans la rue, pour que le malaise change de camp ! » Lechonch de renchérir : « L’extrême gauche estime avoir le droit d’intimider et de menacer en toute impunité. Espérons qu’il sera sanctionné à l’aune de ses propos. » La Vraie France conclut : « Un jour (le plus tôt possible, j’espère), le retour de bâton risque de piquer pour les gauchistes de tout poil ! »

Enfin, vous avez été très nombreux à réagir et à être scandalisés après « l'affaire Adélaïde », relatée par Gabrielle Cluzel ( « La discrimination à l’embauche, c’est mal… sauf pour écarter les candidats de droite »). Vaug 31, par exemple : « Dans le sens inverse, une plainte aurait été immédiatement déposée, la presse, la télévision d’État et même des députés se seraient insurgés. Toute la différence est là et c’est ce qui fait leur force. Des petits bras. » Victor, lui, en profite pour témoigner : « Mon chef de service a décrété et dit devant tout le monde lors des élections présidentielles : “Si j’apprends qu’un de mes employés vote RN ou Zemmour, je le vire séance tenante”. »

Imprimer, enregistrer en PDF cet article