Dans vos commentaires, cette semaine : « De la facture découle la fracture… »

Yann Barthès

Ceux qui gouvernent la France donnent, chaque jour, des raisons de se défier d’eux ! À commencer par la conséquence directe de la suppression de la taxe d’habitation. Une décision a priori louable mais qui, comme l’explique Georges Michel, rend les propriétaires seuls contribuables directs de la commune. Un point de vue partagé, puisque FB a résumé en une phrase le drame de notre pays : « De la facture découle la fracture… » Un exemple parmi d’autres, mais tellement révélateur, qui fait dire à Dany : « Il faut arrêter vite fait cette destruction à tous niveaux qu'est le travail de Macron. Chaque jour, Macron nous sort une mauvaise loi, une mauvaise décision. »

Au-delà de l’injustice fiscale, c’est tout le secteur du logement qui va en pâtir, jusqu’aux locataires eux-mêmes. C’est, en tout cas, ce que pense Michell : « Quand les propriétaires ne pourront plus participer, que va-t-il se passer ? Déjà, ces derniers vont réduire l’entretien de leur bien, qui perdra ainsi de sa valeur, mais surtout deviendra rapidement ruine. Un pays qui bâtit son économie sur le tourisme dégrade ainsi la mise en valeur de son patrimoine. »

Jusqu’au bout, la décision impactera le marché. Car les bâtons dans les roues des propriétaires sont envoyés parfois directement depuis l’Union européenne. « Et quand les cochons de propriétaires ne pourront plus payer, ils ne pourront plus vendre, puisque l’UE vient de durcir les règles pour l’isolation des maisons… Écœurant ! », prévient Ephata.

Autre scandale révélé par notre reporter vidéo Jordan Florentin, qui a pris la plume pour nous avertir qu’en Saône-et-Loire, la CAF exige le retrait d’une statue de Saint Louis en échange du financement de la réfection d'un bâtiment ancien. Dans sa « charte de la laïcité de la branche Famille avec ses partenaires », l’organisme indique, dès le préambule, œuvrer à « se doter des moyens nécessaires à une mise en œuvre bien comprise et attentionnée de la laïcité ». Un détournement de la laïcité que ne comprend justement pas Marcel Stanio, conseiller d’opposition. Il rappelle au Journal de Saône-et-Loire qu'« à l’Assemblée nationale et au Sénat, lieux éminemment laïcs », les représentations de Saint Louis ne posent pas de problème. Réaction de notre lecteur Michel Sinclair : « Tous les prétextes sont bons pour effacer notre Histoire et notre culture chrétienne. »

Autre tranche de vie en douce France, le témoignage de l’eurodéputé Jean-Paul Garraud relayé par notre chroniqueur Arnaud Florac. L’élu a, en effet, été témoin de la non-contravention d’un migrant voyageant sans titre de transport en première classe. Une dénonciation qui intervient dans un contexte de dégradation de l’offre ferroviaire et de prix prohibitifs. Martin Gale l’a bien dénoncé : « C’est une des raisons (avec les grèves) qui font que je ne prends plus jamais les transports en commun. La SNCF prétendait nous faire "préférer le train", mais pour ma part, je ne veux pas payer pour des avantages sociaux indus et des voyageurs sans papiers qui ne respectent rien. » Dans les commentaires, vous avez d’ailleurs été nombreux à nous faire part de témoignages de situations similaires.

Au fond, c’est cette incompréhension entre élite et peuple qui crée la fracture Hanouna-Sébastien face à « Quotidien ». Un Patrick Sébastien qu’on voudrait « cantonner aux salles polyvalentes d’une France qui roule au diesel, écoute encore Daniel Guichard et se repasse pour la énième fois les films de Louis de Funès dans leur pavillon », comme le rappelle justement Georges Michel. Parmi les commentaires, celui de Jacquou a parfaitement résumé l’état d’esprit général : « Si Yann Barthès représente la France d’en haut, c’est que notre pays est descendu bien bas. » Pas mieux !

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