Dans vos commentaires cette semaine : « Et demain, ce sera le stade de quoi ? Le stade final ? »
Bien évidemment, « l’affaire du Stade de France » a fait la une de cette semaine et suscité beaucoup de commentaires chez les lecteurs de Boulevard Voltaire. Réagissant à l’éditorial de Gabrielle Cluzel (« Les Anglais, ces étrangers que l’on ne craint pas de stigmatiser »), Milan s’exclame : « Il n’y a pas de doute, la France est bien protégée avec cette équipe au pouvoir ! » Mais il s’interroge aussi : « Imaginez que des terroristes se soient mêlés aux racailles… » Effectivement. Mais empressons-nous de rectifier les propos de notre lecteur : il ne s’agissait pas de racailles mais d’Anglais, à en croire Gérald Darmanin ! D’ailleurs, Tureverbere rappelle que ce dernier « voyait la peste brune sur les Champs-Élysées quand c’était des papys en gilet jaune qui manifestaient ».
Un Gérald Darmanin qui en prend pour son grade tout au long de cette semaine. Ainsi, Hochart, à la suite de l’article de Marc Baudriller (« Darmanin est “choqué”. Devinez par quoi ? »), relatant l’audition du ministre de l’Intérieur au Sénat, n’y va pas par quatre chemins : « Je n’ai jamais vu une telle autosatisfaction émanant d’un ministre dont l’impéritie maintes fois prouvée et se retrouvant pourtant dans une situation délicate persévère dans sa vanité ! Pas de profil bas, juste quelques petits mots qui ne ressemblent en rien à des excuses mais en revanche une attitude hautaine, une forme de mépris. » Lanation fait remarquer, en lisant l’article de Georges Michel (« Incidents du Stade de France : “dysfonctionnements”, qu’elle a dit la ministre ! ») : « Heureusement que ce n’était pas une manifestation de gilets jaunes composée de Blancs européens, la police aurait fait un massacre. On ne tape pas sur l’armée de réserve. »
Ephata, lui, épargne Darmanin mais fait remarquer que le mot « euphémisme est très en vogue à l’Éducation nationale depuis plusieurs décennies : dysfonctionnements des épreuves du bac, dysfonctionnement dans la gestion du dossier Samuel Paty… » Personnes prédit qu’« au prochain coup de Trafalgar, ces menteurs compulsifs nous diront que ce sont les Russes les responsables ». Il ne croyait pas si bien dire ! Lisez ou relisez l’article de notre ami Jany Leroy « Désastre du Stade de France : les Dupond-Dupont de la gauche soupçonnent Poutine »… L’Arche, lui, nous proposait une pétition : « Et si nous, les “sans dents, alcooliques, illettrés, paresseux”, disions aux Anglais, par une pétition… que nous ne sommes strictement pour rien dans les élucubrations mensongères de nos gouvernants à leur égard et que nous leur gardons toute notre amitié. Nous crierons même “Vive Élisabeth” pour ses 70 ans de règne, nous, les soi-disant républicains. » Aussitôt dit, aussitôt fait ! Nos lecteurs auront sans doute pris connaissance de notre pétition publiée le 1er juin : « Chers supporters anglais et espagnols, nous vous présentons avec honte nos excuses »… D'ailleurs, on peut encore la signer…
En lisant la tribune de Gabrielle Cluzel (« Et maintenant les agressions sexuelles »), Georges Mousset essaye de voir plus loin que cet « incident ». Il estime que « les législatives sont notre ultime espoir. Ce qui s’est passé au Stade de France nous donne un aperçu de ce qui va se passer d’ici peu dans toute la France et en même temps. » FB est plus pessimiste : « Les Français vont se réveiller trop tard quand, après les législatives, on va leur présenter la note de deux ans de gestion inepte du Covid, de cinq ans de politique industrielle déplorable, de cadeaux à toutes les minorités susceptibles de mettre le bazar dans le pays. » Pour terminer sur ce chaos du Stade de France, Turverbere - encore lui - adresse ses « chaudes félicitations aux 58 % d’électeurs d’Emmanuel Macron » et s’interroge : « Ce n’est plus le Stade de France, c’est le stade de la honte. Et demain, ce sera le stade de quoi ? Le stade final ? »
Mais nous ne voudrions pas consacrer cette revue hebdomadaire à la seule affaire du Stade de France. Deux mots sur Marseille où Emmanuel Macron s’est rendu avec Pap Ndiaye, jeudi 2 juin. À la suite de l’article de Georges Michel (« Emmanuel Macron et Pap Ndiaye : encore et toujours Marseille ! »), le général Franceschi nous donne une bonne leçon de français : « L’école du futur et non de l’avenir. Encore une officialisation du franglais, singerie du “future” anglais. En bon français, le futur est une conjugaison, à ne pas confondre avec avenir. En l’occurrence, on devrait dire “école de l’avenir”. Si nous persistons, nous n’aurons plus d’avenir ! » Bien reçu, mon général ! Qu'Emmanuel Macron et Pap Ndiaye entendent votre leçon…
Marseille, encore, toujours et bien tristement, avec l’article de Gabrielle Cluzel dont le titre pose la question « Pourquoi un si grand silence autour du meurtre du médecin-chef Alban Gervaise ? ». Karr Karr répond laconiquement : « Un simple fait divers dans la France de Macron ! »
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