Dans vos commentaires cette semaine : le ras-le-bol des Français

emeutes

Devant les émeutes, le premier constat a été celui de la violence. Puis il y a eu celui des dégâts. Tout de suite s'est posée la grande question : qui va payer ?

Très vite, Valérie Pécresse a sauté à pieds joints dans le plat. Pour son malheur. Comme le rappelle Gabrielle Cluzel : « S’il est une qualité qui manque cruellement à Valérie Pécresse, c’est le sens de l’à-propos. » Proposer de jeter grassement des chèques dans les quartiers où il y a le feu n’est sans doute pas la meilleure idée. Une idée qui déplaît à la majorité des Français, selon Merbor73 : « Je pense que la grande majorité des Français le pensent également, je ne paie pas des impôts exorbitants pour renflouer les dégâts de cette bande de barbares. » S’il faut payer, que l’on cesse de le faire avec l’argent du contribuable. Et si le problème se résume à une question d’argent, et bien pensons plutôt, comme le suggère Karr Karr, à « toucher aux aides sociales, une chose qui se pratique au Danemark, un pays qui prend rapidement le mal à sa racine ».

Au fond, mettre la main à la pâte ou au portefeuille, le français n’est pas contre. Mais il préfère choisir pourquoi ou pour qui il le fait. En témoigne l’explosion de la cagnotte lancée par Jean Messiha pour soutenir la famille du policier de Nanterre. Cette explosion est, pour Philippe Kerlouan, le « signe du ras-le-bol des Français ». L’élan de générosité qu’elle a suscité avait un sens : montrer qu’il y a aujourd’hui une conception de l’autorité et de la justice qui est majoritaire en France mais qui est différente de celle qui est effectivement en exercice. En témoigne le calcul auquel s’est livré Xulito, qui a l’air idiot mais qui est éloquent : « Si on considère que le montant des cagnottes correspond à l’opinion des Français, on aurait en pourcentage : 12 % des Français soutenant les racailles et 88 % soutenant la police, l’ordre et la nation. Même idiotes, ces données parlent. »

Le Français sait aussi retrousser ses manches et donner de sa personne, comme à Lorient. Que cette milice se soit proposée pour aider les forces de l’ordre à faire régner l’ordre est, pour Arnaud Florac, à la fois un bon et un mauvais signe. « C'est un très bon signal parce que cela montre qu'il existe des Français qui ne se laisseront peut-être plus faire », et c’en est un mauvais parce que « cela veut dire que, dans l'esprit d'un nombre croissant de citoyens français, l'État n'est plus en mesure de les protéger et qu'ils doivent le faire eux-mêmes ». En sommes-nous arrivés à ce point crucial ? Ne pouvons-nous plus espérer qu’en l’union sacrée ? MichelI nous propose en tout cas la ligne de conduite suivante : « Quand l’injustice devient loi, la résistance est un devoir », un programme dicté par Thomas Jefferson. Et MichelI d’ajouter : « Il suffit de se lamenter, il faut agir. » Comment agir ? « L’État est incapable. L’État est inexistant. L’État est lâche. Il faut donc s’y substituer », nous dit Roan. Espérons que nous n'en sommes pas encore là. Espérons...

Vos commentaires

35 commentaires

  1. C’est toujours la même rengaine, il convient de penser à autre chose. Le gouvernement ne fait rien pour enrayer cette immigration et rien pour les expulser, même pas les OQTF. Ce sont donc aux français de se prendre en charge, faites ce qu’il faut pour expulser ces indésirables, si les convaincre ne suffit pas, les pousser ou faire comme eux avec les chrétiens d’Orient, les chasser avec ce que vous pouvez… Ce sera la guerre civile. Il faudra bien que le gouvernement bouge un jour, sinon, un coup d’état.

    • La raison pour laquelle les OQTF échouent est que le pays d’origine, l’Algérie la plupart du temps, refusent de reprendre leurs délinquants.LaFrance devient la Poubelle de l’Algérie !

  2. La question du qui va payer ma fait penser à la formule de Bossuet « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes »…. ce sont les électeurs de macron et ceux qui n’ont pas été voter contre lui qui vont payer entrainant à payer ceux qui ont voté contre…. tout simplement

  3. oui ras le bol !
    ras le bol des casseurs et des élus qui osent les soutenir !
    ras le bol de ce gouvernement d’incapables !
    Si ça continue, oui on ira la faire la révolution pour virer tout ce monde mais là ce sera comme à dit Churchill :
    Des larmes, du sang et de la sueur et une guerre civile en prime. Je n’y tiens pas mais si c’est à ce prix, mon choix sera fait.

  4. je serais le maire d’une ville saccagée, à l’endroit où les bâtiments de services ont brûlés, je mettrais : « ici, il y avait une crèche, brûlée par les émeutiers », Ici, il y avait un centre d’aide, brûlé par les émeutiers » etc. et, sans reconstruire. Histoire de garder la mémoire vive, Mais surtout, ne pas reconstruire! il faut des co…..es, messieurs les politiques!

    • Et c’est précisément ce que préconise le Maire (il mérite une majuscule) de St Gratien ! Tous les autres devraient faire de même, peut-être alors « l’Etat » (disons plutôt ceux qui pensent encore être les autorités) prendrait-il conscience que la France doit rester la France !

    • Ces attributs sont en voie de disparition, on peut le constater chaque jour davantage… A partir de quel degré de destruction l’opinion publique réagira-t-elle efficacement, là est la question.

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