Dans vos commentaires cette semaine : « L’équipe de France, joker de Macron, jusqu’à présent… »

La semaine qui vient de s’écouler aura été une grande semaine footballistique et… européenne. Et cela grâce ou à cause d’un pays deux fois grand comme la Creuse ou la Corrèze - le pétrole en plus. Coupe du monde au Qatar et Qatargate auront produit, cette semaine, plus de commentaires que nos réacteurs nucléaires à l’arrêt !

À ce sujet, notre lecteur Cioran, commentant l’édito de Marc Baudriller, « McKinsey et Covid-19 : l’étau judiciaire se resserre sur l’État macroniste », nous interpelle : « Est-ce qu’on réalise vraiment ce qui se passe, par qui et par quoi la France est dirigée ? Une France en pulls à col roulé et qui achète des bougies et des réchauds à gaz pour passer l’hiver ! "panem et circensem", "un peu de bonheur et réjouissez-vous". L’équipe de France, joker de Macron, jusqu’à présent… Les Français, eux, sont derrière leur téléviseur, espérant que le réseau tienne. » Le réseau a tenu, pour l’instant, mais on peut se demander si le foot ne fait pas péter les plombs à certains. Ainsi, ce maire breton qui, comme nous l’a relaté Camille Le Conte, a pavoisé sa mairie aux couleurs du Maroc à la veille de la demi-finale, alors qu’on ne lui demandait rien. Comme Jeza, on peut imaginer « que ce maire est tout disposé à accueillir en sa commune la diversité que M. Macron entend déverser sur nos zones rurales ».

Restons encore un peu autour du stade. Commentant l’édito de Gabrielle Cluzel, « La revanche des colonisés n’a pas eu lieu », à propos de la demi-finale France-Maroc, Bm77, lui, tient à dire que « même si nous avons apprécié la victoire des Bleus, autour d’un verre et d’un repas dans un bar animé pour la circonstance, le lendemain, il faut se coltiner à la réalité et celle-ci a été pour moi de m’enquérir d’un médecin spécialisé que je n’ai pas trouvé du fait de la désertification médicale. Sauf que lorsque je vois à la télévision, la veille, la tête de mon Président qui vient commenter le match, sur place, au Qatar, comme un spécialiste du ballon rond, cela en dit long du degré d’implication de celui-ci dans sa fonction... Décidément, on est bien loin de nos problèmes bien terre à terre ! » Sans vouloir gâcher la fête et « les fêtes » qui viennent, combien de nos compatriotes ne sont pas aujourd’hui dans le même état d’esprit ?

La Coupe du monde de football au Qatar et bien sûr le Qatargate ! Le Qatargate qu’il faudrait plutôt appeler le UEgate, comme l’a fait remarquer Marc Baudriller. Car dans une affaire de corruption (supposée), s’il y a un ou des corrupteurs, il y a un ou des corrompus. En l’occurrence, parité oblige, une supposée corrompue, la socialiste grecque Éva Kaïlí. Réagissant à la tribune de Marc Baudriller, « Corruption dans l'Union européenne : von der Leyen veut une autorité "indépendante" sur l'éthique ! Rassurés ? », nos lecteurs se sont livrés à une véritable séance de tirs au but (pas contre notre éditorialiste !). Ainsi, Bergamote lance un premier boulet : « Une autorité indépendante ? Voilà une idée qu’elle est bonne ! "Indépendante" mais pas trop quand même, faudrait pas que ladite autorité ait la conscience d’aller fouiller dans les affaires de la famille von der Leyen. » Jean-Pierre Dermagne, ensuite : « Une autorité (sur l’éthique)… indépendante ! De qui, au juste ? De ceux qui, précisément, sont en place et sont chargés de mener leur mandat pour le bien commun ? Madame von der Leyen se rend-elle compte du ridicule de ses propos, en forme d’aveu d’incompétence, voire de malhonnêteté, des dirigeants européens ? » Pounet poursuit avec un but net et sans bavures : « Mais elle existe, cette autorité indépendante, c’est la Cour des comptes européenne, vous savez, madame la présidente, celle qui vous réclame en vain copie des mails que vous avez échangés avec Pfizer lorsque vous fîtes pour plusieurs milliards d’euros de commande de vaccin à ce même Pfizer, d’ailleurs on les attend toujours, ces mails. » Et Jean-Paul Ledoux conclut avec un but en pleine lucarne : « Ursula a raison, si ça commence à se savoir, c’est très grave. » Coup de sifflet de l'arbitre. Fin du match.