Dans vos commentaires cette semaine : « Les soldats médiatiques de la bien-pensance éclipsent ces informations… »

grignon

Noël sera heureux, parce qu’il le faut. Parce que les Français en ont besoin et parce que la famille BV le mérite. Malgré tout. Malgré l’attentat qui endeuille Paris. Et malgré les bêtises de nos laïcards pour qui Noël reste une provocation chrétienne ! « Comme chaque année depuis longtemps, des affiches de la Nativité, montrant un dessin naïf de la Sainte Famille, sont placardées sur les Abribus™. Ni une ni deux, un certain Faycal Jelil, citoyen vigilant, a immédiatement tweeté son indignation », raconte Arnaud Florac. L’internaute auteur de cette sortie de route qui balaye d’un tweet 2.000 ans de civilisation occidentale n’aura pas froid à Noël : il a été chaudement rhabillé par notre chroniqueur. Et par nos lecteurs. Yvonne Chevalier Speranza, par exemple, a choisi son camp : « Soutien total à la Vendée et à tous ceux qui défendent notre religion, écrit-elle. Que tous nos maires et autres édiles aient autant de courage que M. Retailleau. Ne nous laissons pas influencer par une laïcité à sens unique ! »

Nos lecteurs sont un peu vendéens, cette semaine, comme Parrhesia, qui souhaite « un Joyeux Noël à tous les Vendéens et à toutes les Vendéennes ! Par le respect qu’ils continuent à porter à leurs traditions, ils justifient le respect que nous persistons à leur porter. Un joyeux Noël à toutes nos provinces de France qui, semblablement, résistent au gloubi-boulga culturel que l’on veut nous imposer […] Joyeux Noël ! Joyeux Noël ! Joyeux Noël ! » Insupportable provocation pour notre internaute mobilisé contre toute résurgence de la culture chrétienne !

De son côté, le pouvoir macroniste n’a pas oublié Noël mais il remplit nos souliers de cadeaux dont on se serait bien passés. Comme la transformation de ce magnifique château. « Le château de Grignon (puisque c'est son nom) a une histoire qui se confond avec celle de la France, écrit Arnaud Florac. Il a été construit par un noble de robe, président du Parlement de Paris, à la fin du XVIe siècle. Et là, cerise sur le gâteau, ou dernier clou sur le cercueil : attribué au cours du mois de novembre à Emmaüs, le château va devenir un centre d'accueil de migrants. »

De quoi faire bouillonner le sang de Crusader, qui s’en prend à… nos grands médias : « Une histoire passée sous silence ou presque, fulmine notre lecteur. Aucun écho sur les chaînes publiques, comme d’habitude. Le mobilier vendu aux enchères pour des sommes dérisoires. Qui était au courant ? Cette histoire, pour le moins, mériterait une enquête parlementaire ! » Excellente idée : BV en appelle aux représentants de la nation qui voudront bien se saisir de ce scandale. En attendant, notre lecteur Georges Carola cherche les responsables. Et les trouve sans peine : « M. Macron continue son œuvre de destruction de notre pays, écrit-il. Une majorité de Français apathiques laisse libre cours aux complices des basses œuvres du Président. La France devient un pays du tiers monde vilipendé par des hordes incultes qui vivent à ses dépens [...]. La France a vécu. » Cher Georges, nous ne pouvons renoncer, nous le devons à la France, n’est-ce pas ? À ceux qui l'aiment et font face aux autres, à ceux qui la haïssent. Ceux-là se sont révélés plus vrais que nature à l’occasion de la Coupe du monde de football.

Notre journaliste Marie-Camille Le Conte a lu les commentaires de nombreux internautes sur le goal de l’équipe de France Hugo Lloris et ses oreilles en sifflent encore. « Car, au-delà d’être un "vendu", une "putain de passoire", le "pire gardien de l’histoire du tir au but" ou encore un "fils de pute", détaille-t-elle, Hugo Lloris a un impardonnable défaut : c’est un "sale Blanc". Et ça, ça ne passe pas. » Larouille remarque une fois de plus que ce mouvement, pourtant très visible sur les réseaux, fut très discrètement relayé en dehors de BV« Curieusement, les soldats médiatiques de la bien-pensance éclipsent ces informations… », écrit-il. La censure et l’intoxication médiatique semblent accompagner désormais chaque pas de la Macronie. Notre journaliste Marc Eynaud a ainsi décrit à froid les échauffourées post-Coupe du monde avec le souci de l’exactitude chiffrée.

« Matthieu Valet, porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police, confie à BV : « En trois soirées (Maroc-Portugal, Maroc-France et France-Argentine), on a procédé à un peu plus de 700 interpellations. » Et 120 policiers ont été blessés parfois gravement, écrit Marc Eynaud. Selon Matthieu Valet, « sur les 700 interpellations, une cinquantaine est issue de l’ultra-droite, dont 40 arrêtés de manière préventive à Paris, donc sans avoir causé la moindre violence ». […] Et seulement 7 ont été présentés, samedi, devant le juge […] Aucun fait de violence ne leur est reproché. » Ce constat aiguise l’ironie de nos lecteurs. Bernard Grenier applaudit : « Bravo à ces sept militants patriotes qui ont fait trembler la France ! », sourit-il. Michel se tient les côtes : « Oh bé mince alors ! Libération s’est trompé ? Incroyable, un journal si vigilant avec ses journalistes, si vertueux… Vraiment, je n’en reviens pas ! » Quant à notre lecteur Michon, il attend de pied ferme la prochaine excuse du ministre de l’Intérieur : « Après les anglais, l’ultra-droite… Prochain épisode, les extraterrestres ? »

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 27/12/2022 à 13:12.
Marc Baudriller
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

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