Dans vos commentaires cette semaine : « Nous avions un flan avant 2017, nous avons désormais une éponge »
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Nous commémorons les trente ans du traité de Maastricht. Un anniversaire que ne célébrera pas Michel Onfray dont vous avez plébiscité l’entretien mené par Gabrielle Cluzel. « Il est clair que ce maudit traité de Maastricht a sonné le début de la disparition de notre pays, laquelle ne fait que s’accélérer et s’amplifier », affirme Polaire30. « Nous avions un flan avant 2017, nous avons désormais une éponge. Nous voilà bien partis », regrette Leo C.
L'actualité italienne vous réjouit davantage. Vous êtes nombreux à saluer la victoire de la coalition italienne emmenée par Giorgia Meloni. Parmi les cinq clefs pour comprendre la victoire, sélectionnées par Marc Baudriller, vous êtes unanimes : « Ces dernières années, je n’étais plus très fière d’être Française ; aujourd’hui, je rends hommage à mes origines. Forza Italia ! », affirme Corinne Micelli. Ce résultat renvoie la Commission européenne dans les cordes, ce qui n’a pas échappé à Patrice Guérin : « Ce vote est plein d’espérance, il détrône les européistes qui détruisent systématiquement tout ce qui a été construit par les leurs. » Dans ce conflit de plus en plus dur entre mondialistes et patriotes, vous êtes nombreux à déceler l’arrogance des élites que dénonçait Marie d’Armagnac, notre spécialiste de l’Italie, auteur d’une biographie saluée de Matteo Salvini et de la préface de celle de Giorgia Meloni : « Ce qui fait peur à Elisabeth Borne et à Ursula von der Leyen, c’est que la tromperie à la "méritocratie" soit démasquée, écrit Martin Gale. Car c’est moins le mérite que le principe de Peter qui fait nos "élites", et leurs bilans commencent à trahir cette évidence. » Un manque d’humilité qui a déplu à Gillou : « On veut donner des leçons aux autres alors que l’on est dans un pays qui part en vrille. Être instruite n’est pas une preuve d’intelligence et la moindre des choses est de réfléchir à ce que l’on va dire. Parfois, il est urgent de se taire. »
Et se taire, Ursula von der Leyen ne l’a pas fait, comme le remarque Arnaud Florac. La sortie de la présidente de la Commission européenne contre l’Italie vous a hérissés. « Si seulement ça pouvait ouvrir les yeux de tous ces veaux qui se laissent gentiment conduire à l’abattoir… », espère Paul B. Pour Jacques Vitray, la logique n’est pas neuve : « Oui, elle a des outils : quand un peuple vote mal, eh bien, il revote jusqu’à donner pleine satisfaction, (c'est à dire jusqu'à ce qu'il) nomme des euromondialistes. C’est pas plus compliqué que ça. »
Au fond, chacun aura vu l’ironique clin d’œil du destin qui a placé les trente ans de Maastricht entre la victoire des Démocrates de Suède (parti patriote) et celle de la coalition italienne de Meloni. Comme si, trente ans après, les peuples européens commençaient à se réveiller d’une lente et engourdissante hibernation. Comme le disait Michel Onfray dans nos colonnes : « La Commission européenne, qui n'est pas élue, a retiré le pouvoir des mains du peuple, ce qui acte la destruction de toute démocratie, qui était, rappelons-le, le pouvoir du peuple, sur le peuple, par le peuple. »
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