Dans vos commentaires cette semaine : Zemmour, la messe et le vaccin !

Chaque semaine, c’est près d’une centaine d’articles, interviews et reportages qui sont publiés sur Boulevard Voltaire et des centaines de commentaires. Cette semaine, parmi les sujets qui ont le plus fait réagir nos lecteurs : Zemmour, l’interdiction de la messe traditionnelle et l’obligation vaccinale déguisée. Le lien entre ces trois sujets si différents ? Peut-être une soif de liberté dans la vérité ou de liberté dans la vérité (Illustration : la Vérité)…
Zemmour, d’abord, à travers notamment l’article de Sabine de Villeroché sur les comités Zemmour et celui de Jean-Michel Lavoizard relatant la visite du candidat aux troupes françaises stationnées en Côte d’Ivoire.

Ribeyre07 – désabusé ou réaliste ? - estime que « tout cela est bien gentil mais électoralement inefficace. Les sondages Ipsos du 18 décembre et ELAB du 21 décembre donnent Emmanuel Macron à 24 % et 26 %, Valérie Pécresse à 17 %, Marine Le Pen à 14,5 et 16 % et Éric Zemmour est déjà redescendu à 14,5 et 13 %. À moins de quatre mois du premier tour, nous avons aujourd’hui pour le second, le choix entre Valérie Pécresse et Emmanuel Macron. Au bout de six mois de guerre zemmourienne contre Marine Le Pen, le résultat n’est pas glorieux. » Pour cela, peut-être, que Pagès.A écrit : « Éric Zemmour a ses soutiens, Marine Le Pen les siens – à eux de trouver le moyen de s’unir pour éviter la réélection de Macron et faire fi de leurs divergences même s’il en existe – la France mérite mieux que ces discussions d’appareil. »
ANTISYSTEME59, quant à lui, veut voir dans la visite de Zemmour en Afrique un geste fort : « Zemmour à Abidjan, Macron interdit de territoire malien le 21/12 par le président malien (source le Canard de cette semaine), quel symbole ! » Une visite qui a peut-être occulté celle de Marine Le Pen dans nos départements et territoires ultra-marins, cette dernière évoquée par Nicolas Gauthier. Marianni (rien à voir, semble-t-il, avec Thierry Mariani !), estime, lui, que « MLP choisit la bonne stratégie dans sa campagne en intervenant peu devant les médias qui, de toutes façons, vont la critiquer et retirer des petites phrases sorties de leur contexte ; les réunions dans les grandes villes, dans notre contexte sanitaire, sont coûteuses et le RN n’a pas d’argent, les banques ne lui prêtent pas ! Elle a choisi pour stratégie d’aller elle-même vers ses électeurs. » L’avenir en jugera.

Dans un tout autre domaine, les restrictions concernant la messe traditionnelle, évoquées notamment par Philippe Kerlouan, ont fait couler beaucoup d'encre chez nos lecteurs, pratiquants comme non pratiquants, du reste. Proximité de Noël, nostalgie ? Un peu, peut-être, à lire la jolie évocation de BL borne : « Retour de messe, maman préparait le chocolat, pas de la poudre, du vrai choco qui fondait dans le lait, une bonne tranche de quignole et au lit avec bouillotte. » Mais certains de nos lecteurs, comme TOP, soulignent le fait que « le pape prêche l’unité mais refuse la différence. Il prône une nouvelle jeunesse mais ce sont les églises tradis qui débordent d’enfants et alignent des unités pléthoriques de scouts, guides, louveteaux, etc. » Cidcampeador nous dit qu’« à la limite, n’étant pas catholique ni même croyant, je devrais m’en foutre… Mais j’ai mal à mes racines judéo-chrétiennes… » Jean-Paul Vallon témoigne : « Je suis de Tournon et je confirme cette histoire de terrain vendu 1 euro pour construire une mosquée. Le curé de Tournon de l’époque applaudissait car très gauche. Ce temps est révolu : le curé actuel sans être Saint-Pie V attire les paroissiens des alentours par le retour du sacré dans ses messes : enfants de chœur, encens, symbolique retrouvée, etc. Merci à lui ! » Il est vrai, comme le souligne A.Lerte, que « le Vatican n’a pas compris que l’homme a besoins de rituel fort ».

Enfin, la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal, évoqué dans l’article de Georges Michel, n'a pas laissé nos lecteurs sans réaction. Mimi souligne un aspect qui l’est rarement : « Contrairement à ce qu’il se dit, la sécu c’est pas gratuit, chacun paie des cotisations et une mutuelle (sauf les clandestins seuls bénéficiaires du tout gratuit). Faites vos calcul et regardez ce que vous payez mensuellement pour être remboursés. Certains disent qu'il faut faire payer les soins des non vaccinés à l’hôpital. Ils oublient une chose : beaucoup des non vaccinés paient pour la maladie par le biais des cotisations prélevées sur leur salaire (7 à 13 %, c’est pas rien). Ensuite les non vaccinés comme les vaccinés paient une mutuelle pour compléter. Alors, si les non vaccinés ne peuvent plus bénéficier du remboursement de leurs cotisations, il faut leur rendre leurs cotisations. »
Jean Louis Mazières nous parle de son cas personnel : « Ce vaccin est tellement fiable que dans les 5 jours de la deuxième injection de Pfizer je ne pouvais plus marcher au-delà de 15 mètres ! 10 jours d’hospitalisation et 3 mois après, j’en suis toujours à ne pas pouvoir marcher plus de 700-800 mètres. Mais, bien sûr, tout va bien… et ce n’est pas la faute du vaccin. » Dans le même sillage, Jean-Louis Poulet, qui se déclare « anti-Macron et contre son gouvernement », estime qu’« ils font ce qu’ils peuvent, font des erreurs, mais essayent d’adapter leurs décisions au fur et à mesure de l’évolution d’un virus inconnu et de leur connaissances sur le sujet. Regardez si l’herbe est plus verte dans les autres pays, Danemark, Angleterre ou Allemagne par exemple. » Au contraire, Schmitt met en garde : « À force de tirer sur la corde, elle finira bien par casser. Autour de moi, j’entends de plus en plus de personnes, pourtant vaccinées, qui en ont assez de subir toutes ces contraintes injustifiées. Elles contestent de plus en plus l’obligation de se faire vacciner, probablement tous les quatre ou cinq mois , et elles ont bien raison. »
Le débat est donc ouvert, en tout cas, à Boulevard Voltaire.