[DANS VOS COMMENTAIRES] « Demain, qui se rappellera Nemo ? »

Capture d'écran © Eurovision Song Contest
Capture d'écran © Eurovision Song Contest

Cette semaine, sur BV, deux spectacles ont été abondamment commentés : l’Eurovision et l’arrivée de la flamme olympique à Marseille. Dire qu'ils ont été à votre goût... nous n'irons pas jusque-là. Dans cette image qu'ils nous renvoient, peu se reconnaissent.

En contrepoint, l’évocation de Gigliola Cinquetti, qui remporta le concours en 1964, vous est allée droit au cœur. Certains, comme Jean-Paul Ledoux, s’en souvienne (« Malgré mon jeune âge, j’étais sous le charme »). D’autres, comme Gafaroun, la découvrent : « Merci, mon colonel, pour ce moment de grâce ! En plus, elle chante dans sa langue. Cela fait moins "start-up nation", mais c’est tellement mieux ! » Smarlady, elle, oppose à « ce que l’on nous sert aujourd’hui, juste un bruit de fond qui a vocation à retourner au néant d’où il est issu » ces chansons d’antan « portées par un ou une belle interprète, et qui ont une mélodie que l’on peut chantonner »

À cette nostalgie, Bruno ne veut souscrire : qu’attendons-nous ? « Il faut nous tourner vers l’avenir qui est encore à faire, certains ont des projets pour cet avenir et ne se gênent pas pour nous les imposer. Qu’avons-nous à leur opposer ? Pour l’instant, pas grand-chose, il faut l’avouer. » Pas faux. En attendant, « demain, qui se rappellera Nemo, le chanteur [vainqueur de l’Eurovision] ? se demande Bercheny. Le poisson du dessin animé, oui , mais l’autre bizarre ? Qui ? »

Tout droit sortis des cellules capitonnées, les xénogenres

« L’autre bizarre », Nemo donc, nous est décrypté par Sabine de Villeroché : « Victoire de Nemo à l’Eurovision : après les bi et les trans, les xénogenres ? » Nemo est à la pointe de la déconstruction. Sa revendication identitaire va au-delà de tous les genres déjà inventés. Mais que penser de l’assentiment du corps médical à ces délires, de ces médecins « qui, non seulement approuvent, mais charcutent » ? s’étonne Dominique Montillot. Et quel jeu jouent les médias ? « Ces individus, qui représentent 0,3 % de la population mais occupent 100 % de la sphère médiatique, ne méritent même pas un soupir », pour Bernard Guilhon.

Flamme olympique : des travestis et des repris de justice

Sur le parcours de la flamme olympique, pas encore de xénogenres. Mais du lourd quand même, question représentation de la France à l’étrangerl ! Sarah-Louise Guille nous livre un échantillonnage des porteurs de flamme. Voyez plutôt : le rappeur Jul, des drag-queens en veux-tu en voilà, des dénonceurs de racisme systémique comme Zadi et Diop, des humoristes douteux… « Ras le bol ! s’exclame Rexgurald. Ras le bol des pourrisseurs, et surtout ras le bol de l’apathie de nos concitoyens, parmi lesquels des abrutis acclameront, de surcroît, la racaille porteuse de la flamme ! Nous assistons à l’agonie de notre France, sous l’action des malfaisants qu’elle a, ô paradoxe, élus. »

Car Macron paraît donner le la en la matière. Pour Merbor73, « notre chef de l’État veut détruire la France de l’intérieur comme de l’extérieur et il est à espérer que ces trois dernières années passent le plus vite possible, ses prises de position commencent à irriter le peuple de la majorité silencieuse ». De même, « qu’espérer d’un pays dont les les prétendues élites, regrette Loutronne, mettent en valeur les haineux de la France, ceux qui appellent à violer les femmes, ceux qui ont eu plusieurs fois à faire avec la Justice, etc., des racailles et des délinquants. Mais, lorsqu’on se souvient de certaines photos, notre Président aime ce type d’individus. » Loutronne fait allusion aux photos de la Fête de la musique prises à l’Élysée en 2018. Décidément, oui, les goûts de Macron sont cohérents et - plus que jamais - le combat est culturel.

Vos commentaires

22 commentaires

  1. Nemo c’est « Personne ». Il retournera donc bientôt à son néant. Et la France devrait quitter ce spectacle de plus en plus vulgaire au résultat plus que politisé qu’est devenu l’Eurovision.

  2. Faut-il se souvenir de lui ? N’incarne-t-il pas tout ce que l’actualité, les médias, les politiques, voire les « penseurs » du moment tentent d’inculquer dans les esprits malléables, ceux des jeunes principalement, au détriment de ce qui peut susciter l’envie de se mobiliser, de s’engager, à l’image des marcheurs du pèlerinage de Chartres 2024 ? L’image de ces derniers montre que tout n’est pas perdu, si les Français se réveillent.

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