[DANS VOS COMMENTAIRES] « Encore un qui ose tout ! »

Capture d'écran X
Capture d'écran X

« Il n’y a pas de mise en scène innocente », disait Michel Corvin, et l’actualité que nos lecteurs ont pu « apprécier », cette semaine, sur BV, ne lui donnera pas tort…

Pour commencer la série, un Raphaël Arnault toujours prompt à tordre le réel pour s’en faire l’antihéros, véritable Don Quichotte des manifestations londoniennes dont nos commentateurs, à la suite de notre chroniqueur Frédéric Sirgant, n’ont pas manqué de relever le ridicule : Vaug31, subtil, remarque : « Encore un "qui ose tout". Et dans le domaine, c’est un récidiviste. » Tandis qu'Evariste s’interroge : « Un ridicule peut-il se ridiculiser ? », Le Templier, lui, ne rit pas et se désole : « Comment voulez-vous que la France ne soit pas ridiculisée à l’étranger, quand on observe par qui elle est représentée ! » et cite même Érasme : « Moins ils ont de talent, plus ils ont d’orgueil, de vanité, d’arrogance. Tous ces fous trouvent cependant d’autres fous qui les applaudissent. » Nos commentateurs ont des lettres… et restent dubitatifs devant cette comédie humaine : « une distorsion fascinante », conclut Anne Aurore Angélique.

Mais ce n’est pas fini ! Vous n’avez eu que la première scène de cette comédie politique - ou tragédie, c’est selon… En effet, pour Dbrun : « À gauche, il n’y a décidément aucune limite au cynisme et à l’indécence » quand on voit comment Élisabeth Borne a joué du rôle qu’on a pu lui donner, une fausse rumeur d’homosexualité dont elle a su manifestement s’accommoder, peut-on lire sous la plume de notre éditorialiste Gabrielle Cluzel. Tragédie ou comédie, cette pantomime à laquelle se livre nos politiques ? « Mieux vaut de rire que de larmes écrire », recommandait Rabelais, mais Widget trouve cela « pitoyable, oui pitoyable vraiment que des très hauts fonctionnaires qui ont eu les commandes du pays ou presque en arrivent à user de subterfuges dignes de vaudevilles pour se rappeler à la mémoire du peuple et faire oublier leur non-action à des moments cruciaux pour le pays ». La pièce ne semble pas à son goût… mais Bernard34 lui rappelle, non sans cynisme, que si l’on en croit Machiavel, « Qui ne sait être hypocrite ne sait régner » !

Pour Shakespeare, dramaturge si l’en est, « la vie est un spectacle, autant faire sa propre mise en scène », et Macron aura appliqué ce précepte à la lettre, lors de son dernier tour marocain, quand il n’a pas hésité à louer les mérites « des années Al Andalus », comme le raconte, encore, Gabrielle Cluzel : « […] pour ne pas changer, notre "bon !" Président est un fin politique : il sait tourner ses discours dans le sens du poil de ses auditeurs. Ceux-ci sont aux anges d’entendre ce qu’ils attendent et applaudissent même si mensonges et contre-vérités sont débités ! » commente Alberty, et ce n’est pas Bm77 qui lui donnera tort : « Ce voyage n’a été que "coups de com", que ce soit Belattar ou le discours de Macron : tout cela a été parfaitement orchestré et ne doit rien au hasard. Désormais, quand Macron se rend dans un pays maghrébin, il parle autant aux hôtes qu’aux populations immigrées qui se trouvent en France. » C’est vrai que quand on peut être à la fois metteur en scène et acteur de cette grande comédie politique, il est plus simple de séduire un auditoire bien choisi. Acadie ironise : « Jusqu’au bout de "l’indignitude", comme dirait Ségolène… », puisqu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer !

Heureusement que, cette semaine, grâce à Arnaud Florac, les lecteurs de BV auront pu apprécier une bouffée d’air frais sur les plateaux télé, avec la présence d’un véritable comédien qui, lui, sait faire rire pour de vrai ! Laurent Gerra, dont les prise de parole sans fard ont fait dire à Lélue58 : « L’authenticité ? Une denrée rare, aujourd’hui. Il faut profiter d’un des derniers Mohicans. » Un dernier des Mohicans, sans doute, puisque notre commentateur Astérix06000 remarque que, « désormais, comme pour beaucoup de choses, il y a l’humour idéologiquement autorisé, subventionné… et l’humour libre à l’espace "restreint"… »

« La politique est la forme moderne de la tragédie. Elle remplace sur notre théâtre la fatalité antique », écrivait Jean d’Ormesson : les commentateurs de BV y verraient plutôt une tragi-comédie si ceux qui en sont les acteurs ne jouaient pas avec leur avenir et celui de leur pays.

Vos commentaires

15 commentaires

  1. … explosé le budget de l’élysée en 2023, organisé un voyage au Maroc qui coûte une fortune avec plus de 120 invités , dont plus de la moitié ne servaient à rien sinon satisfaire son ego comme Belattar condamné devant la justice ?

  2. Il’s’en moque ! Il a tout raté depuis 7 ans. Et comme tous les mauvais joueur, il’en rajoute : « puisque vous ne m’aimez je vais en rajouter ». N’a-t-il pas au lieu de faire amende honorable, lancé d’un air provoquant : « qu’ils viennent me chercher », après l’affaire Benalla ? N’a-t-il pas déclaré : « j’ai envie de les emmerder » à propos des Francais qui n’étaient pas d’accord avec sa gestion de la pandémie en 2021 ? Ne passe-t-il pas son temps à les insulter : « peuple irréformable, illettrés en Bretagne, alcooliques dans le Nord, gens qui ne sont rien… » ? Ne les privoque-t-il,pas ouvertement quand, alors qu’il,a explosé

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