[DANS VOS COMMENTAIRES] « Le Requiem ! Pour nous tous ! »

faillite poche vide argent

En France, on commence à connaître la chanson : « Quoi que tu fasses, faut que tu craches, faut que tu paies », rappaient, déjà, Les Inconnus, en 1992. Comme le rapporte notre chroniqueur Georges Michel, après deux mandats ou « Sept ans de malheur et 900 milliards de dette supplémentaires […], le Mozart de la finance laisse le soin au petit personnel d’aller chercher les sous pour payer la facture de sa symphonie fantastique. Et des sous, il en faut beaucoup. » Ainsi annonce-t-il le retour possible dans les prochaines années de la taxe d’habitation. Notre commentateur DI Cluz persifle : « Notre "Mozart" de la finance a fait pas mal de "couac" ! Curieux, pour un virtuose. » Mais Loubiarnès rit jaune : « Les Français ont réélu le Mozart de la finance et ils en reçoivent les dividendes. […] » Indigot, lui, annonce l’outro du morceau commencé en 2017 : « Pire ! Le Requiem ! Pour nous tous ! »

« Quoi que tu fasses, faut que tu craches, faut que tu paies », c’est au tour de Barnier de pousser la chansonnette en annonçant le budget. Une « bagatelle » de dépense publique à laquelle ont répondu en chœur Jordan Bardella et Philippe Tanguy comme le rapporte Marc Baudriller : « Un mauvais budget […] le pouvoir s’était engagé à ne pas créer de nouveaux impôts et […] il ne baisse pas vraiment les dépenses. » Voilà : comme notre commentateur Alfred Germain, on peut dire qu’on connaît très bien le refrain : « À partir de maintenant, ce sera comme d’habitude, bonnet blanc, blanc Barnier. Depuis 40 ans, les gouvernements successifs n’ont eu de cesse de racler les poches des contribuables français. Ils ne savent rien faire d’autre […] » À vot’ bon cœur, m’sieurs-dames ! Heureusement que Jordan Bardella et Philippe Tanguy ont fait entendre leur voix et ont refuser de se mettre au diapason ! Ainsi le fait remarquer notre lecteur Jack Chevalier : « […] Comme dit la chanson : il va y avoir du sport ! »

Cette chanson du budget en octobre évoque assez bien, pour le contribuable, « Les sanglots longs/Des violons/De l’automne » : taxer plus, dépenser encore plus, mais pas pour tout le monde ! Il ne reste aux taxés plus que leurs yeux pour pleurer, comme le fait remarquer Bruno, devant la différence de traitement entre le remboursement parcimonieux des soins médicaux accordé par la Sécu et celui, bien généreux, de l’AME : « […] Il serait en effet intolérable que des illégaux renoncent à des soins faute de moyens. Que des Français renoncent aux mêmes soins pour les mêmes raisons ne semble, en revanche, offusquer personne. […] C’est peut-être, d’ailleurs, la place qui nous est réservée dans la société… payer, payer et encore payer. » « Quoi que tu fasses, faut que tu craches, faut que tu paies », on vous l’a pourtant seriné ! Jacques Darricarrere, en revanche, lui, ne veut pas se résigner : « Le couvercle de la marmite va exploser. »

On ne peut pas lui donner complètement tort, c’est vrai que la marmite et les oreilles de nos lecteurs sifflent … À en croire leurs réactions face à la dérive de Renaissance, que raconte notre journaliste Sarah-Louise Guille, avec ses « seconds qui se rêvent capitaines » : « les violons de l’automne » semblent étrangement se rapprocher de ceux du Titanic, qui jouaient pour rassurer les naufragés. Comme le dit Alain.frappier : « Le bateau coule mais l’orchestre continue de jouer jusqu’au naufrage total. […] », ce que ne manque pas de relever François47 avec une certaine malice : « Le "Titanic" est en train de couler et l’équipage se bat pour en devenir le capitaine. Quelles ambitions… ! » On le voit depuis longtemps, nos commentateurs savent, comme personne, manier l’ironie : Hadrien Lemur remarque ainsi que « toute ressemblance entre Attal et Iznogoud, qui tout deux veulent devenir calife à la place du calife, ne saurait être que pure coïncidence ». RV, lui, raille le parti présidentiel : « Ce parti change de nom. Ce n’est plus Renaissance, c’est Enterrement ! » Un « requiem », pour reprendre Indigot, mais pour eux, il y a fort à parier que nos commentateurs ne sortiront pas les violons. Au chant des sirènes de l’Union européenne et de von der Leyen qui voudraient faire monter la Suisse sur leur paquebot européen qui prend l’eau, Hadrien Lemur recommande de s’abstenir et remarque, peut-être avec envie, que « les Suisses sont dans un bateau qui flotte bien, quel serait leur intérêt d’embarquer sur le Titanic européen ? […] »

« Tout finit par des chansons », disait Beaumarchais. On espère que cette chanson de la fin n’est pas la mélodie sonnante et trébuchante de nos sous tombant dans le tonneau des Danaïdes des dépenses publiques ! Entre une marche funèbre pour notre budget, jouée par un orchestre mal accordé aux ordres d’un Mozart surcoté, un requiem pour un parti présidentiel à la dérive et les sirènes moyennement séduisantes d’une UE qui prend l’eau, on voudrait dire, comme Voltaire : « Ce monde est un vaste naufrage : sauve qui peut ! »

Vos commentaires

Un commentaire

Laisser un commentaire

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

L'intervention média

Lire la vidéo

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois