[Dans vos commentaires] « Mais que représente cet olibrius ? »
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On ne va pas se mentir (ce n’est pas le genre de BV !), pour qui s’intéresse à la liberté d’expression et, pour tout dire, à la liberté tout court, la semaine qui vient de s’écouler a été marquée par la décision fantastique du Conseil d’État sommant l’Arcom de veiller « à la diversité des courants de pensée représentés » sur CNews en « [prenant] en compte », non plus seulement « le temps d’intervention des invités politiques » mais « l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités ». Révoltés, scandalisés, outrés, nos lecteurs sont vent debout contre cette décision de la plus haute instance de notre Justice administrative.
« Il n’est pas certain que le Conseil d’État soit en pleine dérive... »
Ainsi, Parrhesia, réagissant vivement à l’article de Clémence de Longraye, «CNews, immigration, Génération identitaire : le Conseil d’État en pleine dérive », estime qu’à la réflexion, « il n’est pas certain que le Conseil d’État soit en pleine dérive ». En effet, pour notre lecteur, « il est même probable qu’il sache précisément ce qu’il fait, pour le compte de qui il le fait et quel intérêt il a à le faire ». Et de demander : « D’où une question qui ne va pas tarder à se poser avec acuité aux lecteurs : comment assurer la protection des journalistes et la pérennité des médias qui mettent encore un point d’honneur à respecter le pluralisme de l’information ? » La question, BV, à son modeste niveau, s’attache à y répondre quotidiennement.
« Lentement mais sûrement, une dictature insidieuse... »
Y répondre quotidiennement, notamment à travers nos éditos, comme celui de Gabrielle Cluzel, « Dans la série "Qui veut la peau deCNews", voici… le Conseil d’État ! », Pinomajo répond à la question posée dans le titre de cet édito : « Pourquoi ? Mais pardi, parce que CNews a enfin ouvert les yeux des Français sur des sujets tellement tabous qu’il était même interdit d’y penser. » De son côté, SKoh6371 n’est pas étonné d’un telle décision. « La magistrature est aux mains de l’ultra-gauche, les formations comme Sciences Po et l’ex-ENA aussi, il est logique que ces gens essaiment dans ces organisations et portent leurs contre-valeurs. » Mais alors, se demande notre lecteur en élargissant la question : « Pourquoi leur avoir laissé le champ libre, comme dans les organisations européennes ? » Et d’aller plus loin : « Les prochaines élections seront l’ultime chance de commencer à redresser la barre. » Bien entendu, revient toujours la question du fameux « deux poids, deux mesures » dans ce ciblage sur CNews, comme le souligne Farandole. « Pas un mot de France Inter, France Culture, C dans l’air, etc., dont les sujets et les invités, toujours bien choisis, ne me semblent pas spécialement représenter la diversité d’opinion ! Je ne parle pas de BFM et de l’accueil réservé aux invités mal-pensants. » Effectivement. Et si l’on veut aller au-delà du seul cas de CNews, comment ne pas se dire, comme Roan : « Ce qui est grave, c’est que des institutions qui ont été créées comme garde-fou de l’État, comme le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État, par leurs partis pris et leur politisation, se discréditent totalement, vidant de son sens la Constitution de la Ve République et menaçant la démocratie. » Ou encore, à l'instar d'ALFRED Germain, « lentement mais sûrement, une dictature insidieuse s’installe en France. La gauche bien-pensante veut museler la seule vraie chaîne d’information de France qui expose des vérités qui dérangent. Quand on voit le niveau de l’instigateur de cette affaire, le président de Reporters sans frontières, on se demande, comme les agriculteurs, si on ne marche pas sur la tête. »
« Que ce Christophe Deloire est petit ! »
Reporters sans frontières, justement, on y vient. Après cette décision du Conseil d’État, le directeur de RSF est venu sur le plateau de CNews pour tenter de se justifier. Merbor, qui a lu l’édito de Jordan Florentin, « Le coup de gueule salutaire de Robert Ménard à l’antenne de CNews », nous raconte : « On a pu voir dans l’intervention de ce représentant de RSF celle d’un gamin qui a fait une grosse bêtise et qui, sous peine de sanction, ne démord pas dans son entêtement, cherchant en vain une issue de secours, esquivant les réponses aux questions posées, pour éviter les démonstrations flagrantes de ses contradicteurs. » Acadie a assisté, lui aussi, à la scène : « Que ce Christophe Deloire est petit ! Qu’il est mauvais, aucun argument, rien, le vide sidéral ! Face à toutes les opinions présentes de Éric Naulleau à Pascal Praud en passant par Robert Ménard et par Charlotte d’Ornellas, un concert d’indignation. » Et notre lecteur d’ajouter : « Mais que représente cet olibrius ? Une erreur dans le monde médiatique mais… choisi par l’autre, le Macron, pour être arbitre de l’objectivité ! Quelle ruine de l’esprit et de l’âme... » Effectivement, Christophe Deloire a été nommé en novembre 2023 par le président de la République à la tête des États généraux de l’information. Ces « États généraux de l’information » auxquels BV n’a pas été convié, comme nous vous le révélions cette semaine…
Claire Koç : « Quel beau témoignage ! »
Terminons tout de même sur quelques touches plus positives. « Il y a quand même un espoir, on se dit que l’intelligence, le bon sens, la passion de la liberté et de la vérité finiront peut-être par gagner », nous écrit Montvives.Canalblog. Autre touche positive qui n’a rien à voir avec cette question fondamentale de la liberté d’expression. Quoique ! Les remerciements de Paneb après l’article de Sabine de Villeroché sur Claire Koç : « Quel beau témoignage ! Bravo, Madame, de faire valoir et aimer notre culture, de venir partager nos valeurs de nous faire connaître les vôtres. Oui, vous êtes l’exemple à suivre d’une farouche volonté d’intégration, de l’assimilation positive voulue, de la découverte de notre grande richesse séculière d’amour, de partage et de respect. Merci de rejoindre avec votre bonne volonté animée par une conscience riche de toutes les valeurs fraternelles humaines. »
30 commentaires
C’est justement parce qu’il est insignifiant qu’il a été choisi par Macron, qui ne veut pas qu’on lui fasse de l’ombre !
Robert Ménard peut vérifier l’expression : on est jamais si bien trahi que par les siens ; sinon quelle magouille et ou enveloppe a-t-il eu par le chef suprême ,
Il représente rien
Au lieu de vouloir faire taire les autres, il ferait mieux de commencer par lui même.
C’est juste un copain de Monsieur le président de la « République des copains et copines »….
États généraux du droit à l’information
Décrit par Libération comme « Macron-compatible », Christophe Deloire est nommé en novembre 2023, à la tête des États généraux de l’information. Le quotidien se pose alors la question « comment le secrétaire général de l’ONG de défense de la liberté de la presse, toujours prompte à dénoncer la bollorisation des médias ou les atteintes au secret des sources, va endosser ce rôle d’arbitre » dans cette « consultation citoyenne » voulue par Emmanuel Macron.
LE PLUS GRAVE c’est cette nomination….Vive la Dictature Macronienne de la pensée
Soulagement : l’ARCOM a décidé de ne pas donner suite et a réfuré le fondement de la directive farfelue énoncée par le Conseil d’Etat.
Vous êtes certain de çà ?
Ce petit monsieur ne mérite aucun respect ! Macron a fini par nommer » des gens qui ne sont rien »
C’est un pauvre type .
L’ennui c’est qu’on se rend compte de çà 7 ans après.
Ce qu’il re présente ne compte pas; ce qui est sidérant est qu’un insignifiant puisse être autant malfaisant en usant de la complaisance du Conseil d’Etat, empressé de lui accorder une loi de Police de la Pensée.
Des juges non élus sont illégitimes ! La question de les placer au suffrage universel DIRECT sous mandat à durée déterminée devra se poser et, ce type de scrutin pourrait très bien se conduire en binôme avec d’autres élections.
Le but recherché est logique, c’est la désinformation de la population, afin d’en faire des moutons qui accepteront tout, car n’ayant accès qu’à un son de cloche, ils ne pourront pas se faire une opinion éclairée. Un peuple ignare est plus facilement manipulable.
Une taupe mise en place par le macron pour avoir indirectement la main mise sur les médias dit de droite ou mieux d’extrême droite
Afin de faire plaisir au Conseil d’état , je propose que C NEWS fasse une nouvelle émission politique- débat , uniquement avec des commentateurs et journalistes de gauche et écolos extrémistes ( pardon pour le pléonasme) , le soir , de 23H30 à 4H30 du matin . Ainsi tout le monde sera content.