[DANS VOS COMMENTAIRES] « On jacte, on débat, on conclave  »

Les politiques versent dans le sentimentalisme, hésitent à mettre des mots sur les maux...
assemblee-nationale

Tandis que, cette semaine, la France pleure encore un de ses enfants assassiné, les politiques versent dans le sentimentalisme, hésitent à mettre des mots sur les maux et parlent pour ne rien faire. Comment, comme Patrice Guérin, ne pas éprouver « une très grande colère devant la pleutrerie de nos gouvernants qui ne sont capables que d’endosser le costume de vieilles pleureuses » ?

Comment ne pas éprouver « une très grande colère », en effet, quand les mots semblent avoir plus de poids que les maux ?
Entre LFI, vexée de se voir rangée simplement à sa place dans l’Assemblée, monte sur ses grands chevaux d'abord et puis ensuite toute la gauche qui crie haro sur Bayrou dénonçant une « faillite morale » il y de quoi faire le même constat que LBDY : « Nos politiques rampent pour exister… Et les Français trinquent pour survivre. » Fuengirolo, lui aussi, est en colère : « On en est encore là, en France, pendant que le reste du monde avance ? Qui est "extrême" ? Qui ne l’est pas ? Et patati, et patata… On jacte, on débat, on conclave. » Parler, ça, ils savent faire. Et agir ? Selon Alfred Germain, c’est simple, « pour le moment, c’est un capitaine de radeau qui dort à l’Élysée ».
Un capitaine de radeau ? Pour Le templier, l’affaire Doualemn est symptomatique : « Ce n’est plus le paquebot France mais le Titanic ! » Peut-être parce qu’« ils ont Trump, Milei et Meloni, nous avons… Édouard Philippe » ? Si Michell y croit encore et pense qu’« il faut seulement espérer que les électeurs comprennent enfin qu’on ne pourra jamais redresser la France en réélisant ceux qui ont provoqué sa chute », Bernard37 n’y croit plus, « le franchouillard est crédule au point de servir d’étalon international à la servitude volontaire ».

Comment ne pas être en colère, encore, quand on se demande, comme Lougry, s’« il a le sens de la hiérarchie des priorités, ce Président ? ». Après Notre-Dame, voilà le Louvre qu’il veut sauver. Leturlupin préfère ironiser : « Certains mauvais esprits disaient qu’il n’avait pas de grands projets pour la France. Il démontre l’inverse. Il s’intéresse, après le paiement des autoroutes par téléphone, au prix du billet d’entrée au Louvre, nous avons un grand Président que beaucoup doivent nous envier. » Souverainiste67 aussi s’interroge : « Macron en a-t-il profité pour s’assurer que l’entrée du Louvre peut être payée par un portable ? » Question cruciale et prioritaire s’il en est ! « En attendant, le monde se rit de nous ! », déplore surtout Le templier…
Parce que si l'Allemagne risque bien de connaître une submersion populiste , chez nous, ce n’est pas certain… « Les peuples européens ont compris, mais dans la compréhension, c’est comme dans la culture, il y a l’exception française », remarque Pf78. Il ne reste qu’à espérer, comme Martin Gale, que « la gauche française a bien chanté, mais c’est tout le peuple qui va danser, maintenant ! »

Jean-Pierre dermagne lance l’appel : « Beaufs et ploucs de France, unissons-nous pour combattre par la simple indifférence la bien-pensance qui pense si mal », puisque, selon Placidus, il est « inutile de perdre son temps à démontrer la réalité […] car à laver la tête d’un âne, l’on perd sa lessive ! » D’autant plus que tout n’était peut-être pas perdu, puisque Eddy remarquait, cette semaine, que « toute la gauche a été révoltée qu’un homme politique ose dire la vérité. C’est la première fois que cela arrivait » ! Peut-être que dire, c'est commencer d'agir ?

Vos commentaires

30 commentaires

  1. Nous sommes revenus à la 3ᵉ République, au multipartisme comme le dénonçait De Gaulle, à l’individualisme, à l’arrivisme politique, couplé depuis l’après-guerre à une forme d’européisme nécessaire, mais qui depuis le début semble à l’évidence dévoyée, puis récemment à l’intégrisme écologique et, pour finir, aux discours lénifiants de lutte des classes des sombres années du stalinisme d’un NFP. Faut -il que nos politiques contemporains en soient arrivés à de tels niveaux de lâcheté pour laisser croire à leur peuple que le 19e siècle, c’est pour demain ? Faut-il que certains Français minoritaires, rappelons-le, aient à ce point si peu de culture politique ou de jugeote pour se laisser berner par de tels narcissiques exterminateurs de civilisations ?

  2. La France est paralysée, il faut que Macron parte, il ne pourra pas trouver un sixième, un septième, un huitième, Premier ministre, les candidats au suicide politique ne sont pas si nombreux. Il faut donc censurer Bayrou comme Barnier, et comme celui où ceux qui suivront. Compte tenu des multiples lignes rouges du PLF adopté par la CMP, il serait incompréhensible pour ses électeurs que le RN ne vote pas la censure. MLP refuse d’appeler à la démission du locataire de L’Elysée, ce serait d’après elle non conforme à l’esprit des institutions. Où a-t-elle pris ça? Il faut appeler à la démission de Macron et tout faire pour l’y contraindre. Ça commence par la censure!

  3. Municipale anticipée : l’Insoumis Louis Boyard défait face à Kristell Niasme, candidate LR à villeneuve st georges
    la SEULE chose qui me réjouira cette semaine , car pendant que tous ces POLYtocards blablatent , la France qui travaille s’écroule

  4. J’exècre les politicards ; ils sont tous a pérorer et a palabrer sur les problèmes de la FRANCE , et qu’ils promettent de changer tout ce qui va mal si ils ont les « manettes » . MAIS ,qu’ils arrêtent de nous bassiner avec leurs prétendues solutions pour la FRANCE . Si , ils veulent réellement sortir la FRANCE de ce marasme , qu’ils se mettent TOUS autour d’une table et qu’ils discutent des solutions a apporter aux maux de la FRANCE ; qu’ils se battent réellement TOUS ensemble pour sortir leur pays de cette déliquescence . Là d’accord ! Le reste n’est que littérature . Des solutions il y en a et nous les connaissons ; encore faut- il avoir le courage de prendre ces décisions .

  5. Ploutocratie
    État d’une société dans lequel la majeure partie du pouvoir du gouvernement est détenu par une caste privilégiée des individus les plus riches, qui jouissent d’une influence politique et sociale disproportionnée.

  6. Je suis bien d’accord sur le fait que les personnages politiques sont en dessous de tout.Ils ne cherchent plus à construire la France,mais à la recontruire selon des critères définis ailleurs,ce qui revient à la faire disparaitre .Ils veulent la dissoudre et sont en passe d’y parvenir.Reste que ces nuisibles ont été élus par des électeurs versatiles,influençables,qui parfois se foutent eux mêmes complètement du Pays,qu’ils appellent eux aussi République,comme leurs maîtres à penser ,histoire de ne plus l’appeler par son nom,France.L »électorat a donc les politiques européistes et mondialistes qu’il mérite,à l’idéologie tournée vers l’Autre.Electorat et politiques se meuvent dans la médiocrité .

  7. Comment voulez-vous, oui, ne pas être en colère, celle du désespéré ? Après les règnes ubuesques des Sarkozy, Hollande, et leurs cortèges de déclarations péremptoires sans lendemains… et leurs cortèges « d’affaires » dont certaines traînent encore aujourd’hui devant les tribunaux, ou restent dans les annales « marroniesques » du ridicule politique…
    Après les 7 ans suivants de promesses jupitériennes narcissiques, voir débarquer à Matignon M. Baïrou, « Le Ravi de Pau », vieil intrigant du « jeu politique, au bord de la nécrose, apparaît comme un coup de grâce. Pour nous, mais aussi pour lui ! Il n’était que de l’observer, entrer, seul, à pied, en majesté, dans la cour de Matignon, avec cette fausse simplicité masquant le triomphe d’une vie passée à attendre ce métro…
    Comment ne pas être dans la colère du désespoir à le voir, pour son premier geste politique, sauter dans un avion pour aller se faire couronner dans « sa bonne ville de Pau », tout près du berceau en carapace de tortue de sa Référence Henri le Quatrième, à l’heure-même où nos compatriotes Mahorais entraient dans l’enfer ?
    Les attermoiements, attendus sans surprise, de ce Talleyrand du XXème -sans le talent- émergent dès ce renoncement à réduire quelque peu les privilèges exorbitants utilement dénoncés des anciens présidents et premiers ministres. Finalement, il n’en sera rien !
    François, bien décidé à serpenter dans le désert des réformes jusqu’à atteindre les fatidiques 6 mois salvateurs, n’allait tout-de-même pas sacrifier l’épaisseur de son matelas de retraites multicouches.
    Ainsi va ce pays, mal, si mal, qu’aucune lueur d’espoir tristement ne se dessine, avec ou sans urnes…

  8. Un ramassis d’hypocrites, de lâches, de couards , qui se gavent sur le dos des cons tribuables pour donner des leçons de morale qu’ils ne respectent pas eux mêmes. Ils bavassent, ils saoulent de paroles, ils s’invectivent notamment à l’assemblée nationale devenue par la grâce immonde de Macron une petaudiere ridicule qui fait la risée du monde entier. La France est en train de sombrer par la faute de ces capitaines de Pédalos minables et pitoyables. Nous arrivons au point de non retour.

  9. Le seul travail législatif dont la France a besoin c’est la tronçonneuse de Milei ! à part le code civil et le code pénal nous n’avons besoin de rien d’autre. Il faut réduire le code de procédure pénale à trois pages et Basta ! En France, chaque député Tartemol ou député Duglandu veut une loi à son nom. Et comme aucun des ces incapables n’a jamais travaillé dans le secteur privé, soit ils nous pondent une loi de « justice » fiscale, comprendre augmenter les impôts des riches, sachant qu’on est riche à partir de 2000 euros pour ce gouvernement. soit ils donnent dans le sociétal. Vivement la censure ! Vivement un nouveau premier ministre – cela nous permettra au passage de nous débarasser des dangereux incompétents qui menacent l’économie du pays .
    Au bout du 23ème premier ministre, Macron sera contraint à la démission ! Il n’est en effet pas question d’attendre encore plus de deux ans avant de commencer le redressement du pays !

    • Il faut surtout une justice informatisée, avec le principe « Faute = sanction » comme pour les fautes routières. On dégorgerait ainsi les tribunaux. On rendrait les cas plus difficiles solutionnés plus rapidement. Et surtout o. réduirait les couts de la justice.

  10. Autrefois on avait la décence d’avoir au moins fait du droit constitutionnel pour prétendre à la députation et faire des lois sensées. Aujourd’hui, dans ce tas, combien de feignasses qui n’ont jamais travaillé ou étudié sérieusement de leur vie, entrant en politique uniquement pour vivre bien, incapables de réfléchir à des lis sérieuses et d’en prévoir les conséquences?

    • WAHOU ! … « dans le temps, il y avait des lois sensées ! … » dites vous ! … Alors « ça » fait très très longtemps ! …
      Car la décadence est belle et bien « en marche » depuis Pompidou ! …
      Le fracas est accentué depuis mai 2017 mais il a été bien aidé par les actions de destruction de ses prédécesseurs ! …
      La putréfaction devient visible dans absolument tous les secteurs de ce qu’est devenue la FRANCE … Et la chute n’est pas terminée … Jusque là « tout va bien Madame la Marquise » ! ? …

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