[DANS VOS COMMENTAIRES] Rentrée : « Si c’est Bruxelles à Matignon… »

Capture d'écran site Gouvernement
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Cette semaine a sonné la rentrée des classes pour les élèves et pour le nouveau Premier ministre. Celle des nouveaux ministres viendra plus tard... Rentrée des classes avec son lot de polémiques ! La « tenue unique » testée dans une minorité de collèges et lycées français n’a pas manqué de faire réagir nos lecteurs. Notre journaliste Louis de Torcy explique que si les finalités en sont multiples et louables - « gommer les inégalités […] et lutter contre certaines dérives vestimentaires communautaires » - ce que dbrun approuve : « Tout ce qui contribue à rétablir les valeurs de l’école publique […] est bon à prendre », il n’est pas pour autant une panacée. En espérant, en plus, que ce ne soit pas qu’un coup dans l’eau. guarani24 remarque qu’« il n’y a qu’en France que ce sujet fait polémique, on "teste" ! » Et Olisbos de renchérir : « J’ai hâte de voir comment l’Éducation nationale […] va s’y prendre pour "forcer" les élèves les plus vindicatifs à porter lesdites tenues. »

Si l’uniforme est en majorité plébiscité par nos commentateurs, à l’instar de Loralest, ancien élève du Prytanée national militaire (« Cela permet aussi de remettre tous les élèves au même niveau dans la cour de récréation et dans les salles de classe, quelle que soit la situation sociale des parents. […] Cela a permis de créer un collectif très solidaire et cela m’a aussi permis d’aller jusqu’en maths supérieurs prépa X et d’intégrer l’X. Vive l’uniforme et l’égalité des chances ! »), le test reste néanmoins assez loin de faire consensus, il fait frémir, et pas seulement Sandrine Rousseau. Ainsi Jean-Louis Mazieres qui pense que « c’est une question qui est surtout très complexe. Bien, pas bien ? Tout est conditionné par une situation sociale, idéologique et politique à un moment donné dans une société donnée. »

La rentrée du petit Michel

Il y en a un autre qui vient de faire sa rentrée en endossant le costume de Premier ministre, c’est Michel Barnier. Dans le contexte politique qu’on connaît, on lui souhaite que le complet veston ne devienne pas une tunique de Déjanire. Peut-être « n’est-ce qu’un sursis ? C’est possible. Quoi qu’il en soit, cette parenthèse est permise par le RN, qui tient au creux de sa main le destin du couple exécutif » remarque Gabrielle Cluzel. Les lecteurs de BV sont partagés. Certains sont prêts à lui laisser le bénéfice du doute quand d’autres, lassés qu’on leur resserve du réchauffé, ont du mal à croire au changement : « Faute de mieux, on nous ressert les rogatons » écrit Georges Mousset. Jill s’en contente : « M. Barnier, un vieux blanchi sous le harnais. Il ne devrait pas faire d’éclats ni dans un sens ni dans un autre. Finalement, pas un mauvais choix. » Des avis mitigés : marionnette élyséenne ? Européiste convaincu à la botte d’Ursula von der Leyen ? Représentant de la droite façon vieille école ? Mika Douze s’en inquiète : « Un petit hic, c’est avec l’UE… Barnier est un fervent défenseur de l’UE et, en cela, ils vont bien faire la paire avec Macron… si c’est Bruxelles à Matignon… » quand Lélue58 veut espérer : « J’attends avec impatience des actes. Que voulait dire Michel Barnier quand il parle de "respecter les partis politiques et tous les partis politiques" ? C’est drôle, on a préféré LFI au RN, et maintenant, on demande à ce même RN d’être indulgent envers le nouveau Premier ministre. On verra bien si, dans cette partie navale, "toucher, c’est toujours couler". Donnons-lui crédit tout de même qu’il n’a pas le ton arrogant de l’hôte de l’Élysée. »

Le NFP pleure, nos lecteurs rient

En attendant, tout le monde se délecte des réactions outrées du NFP : « Déjà le NFP éructe de rage, ce qui me comble d’aise », se réjouit poivre. « Je prends un malin plaisir à voir gesticuler dans tous les sens les Calimero du NFP ! », ajoute Un Jour Ailleurs. Déjà, quand Frédéric Sirgant commentait l’enquête d’Ipsos sur le désarroi des électeurs regrettant leur vote barrage, effrayés qu’ils étaient par LFI, cela n'avait pas manqué de faire rire nos lecteurs : « Les castors se prennent un retour de bâton ? », avait ironisé Alain Bauer. « C’est toujours la même histoire ! On ne réfléchit pas, on croit tout savoir, on est "dans l’air du temps", on avale tout et on ouvre des yeux grands comme des portes cochères après avoir fait la boulette », s’amusait Tureverbere.

Quoi qu'il en soit, qui dit rentrée dit bonnes résolutions. Au placard les tongs et autres tenues de plage, il est temps, pour les écoliers et le gouvernement qui sera nommé très prochainement, de se remonter les manches, qu’elles soient uniformes ou non !

Vos commentaires

28 commentaires

  1. Entre Barnier et Macron, lequel a-t-il le plus besoin de l’autre ? Barnier n’a pas attendu Macron pour être ce qu’il est ! La déception sera peut-être au bout du chemin. En attendant le boulevard qui s’offre à lui pourrait permettre à la France d’être enfin bien gouvernée. Gare à l’Europe telle qu’elle est aujourd’hui ! Attention à cette mangeuse de souveraineté.

  2. Barnier et l’Europe pas en très bons termes, la preuve il n’a pas été élu suite à sa candidature !! Je pense qu’il connait les textes européens sur le bout des doigts et saura comment pouvoir les exploiter !! les français interrogatifs lesquels ? ceux qui n’y connaissent rien et ne suivent pas l’actualité ? 50% des français je le rappelle payent l’IRPP et c’est amusant de voir sur divers forums ceux qui n’en payent pas, souvent en truandant dire  » abus avec l’argent des contribuables  » !!

  3. attendons de voir qui il va choisir et ce qu’il va faire, il me semble qu’il n’est pas du genre « béni oui-oui » et macron risque d’avoir des surprises, au départ je fais confiance tout en surveillant de près.

  4. Rappelons au passage à Michel Barnier la devises des Compagnons du Devoir : « Ni se servir ni s’asservir, mais servir ».
    Je crains aussi que ce soit Bruxelles à Matignon.

  5. L’Union Européenne, totalement dépendante des USA, signifie la mort de la France et de l’Europe. Il est peu vraisemblable que Michel Barnier s’écarte réellement de cette voie. Ce sera au RN de dire NON. Quant à la Gauche, depuis Mitterrand, elle s’est en réalité toujours couchée devant le Mondialisme Capitaliste.

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