[DANS VOS COMMENTAIRES] « Une démolition de la France de grande envergure »

Si l’on en croit Sidonie33, cette semaine, pour « l’Europe et la France [nous vivons] une aide à mourir dans l’indignité ». On aimerait lui donner tort, mais…

Quand Macron évoque le généreux partage de notre dissuasion nucléaire, n’est-ce pas proposer de mettre la souveraineté de la France en soins palliatifs ? En tout cas, pour MaryB, « c’est une démolition de la France de grande envergure ». Gaut ironise et propose, lui, d’aller encore plus loin et se demande, finalement, si Macron ne devrait « pas partager la tour Eiffel, tant qu’il y est ! »

Quand les grands d’Europe se réunissent à Londres, n’est-ce pas pour chanter, comme le croit Bernard34, le « Requiem pour l’utopie européiste des  27 pays aux 27 cultures, aux 27 langues et aux 27 peuples » ? Pour L’arche, cela ne fait plus de doute, « tous ces clampins, réunis en conclave comme des cardinaux, vont bien finir par nous concocter une troisième guerre mondiale bien gratinée ». D’autant plus que, pour François47, cette « réunion à Londres c’est la tournée "Âge tendre et tête de bois", des vieilles idoles qui tentent d’exister encore un peu… »

Quand Macron joue le Raoul Volfoni de l'OTAN, n’est-ce pas « effarant, affolant, horrifiant, déconcertant, suicidaire », comme le dit RV ? RV qui continue : « Voilà comment finissent les démocraties », avec « tous ces pantins occupés à se regarder le nombril, en jouant à pile ou face l’explosion de leur monde, alors même qu’ils ne disposent pas du moindre atout dans leurs jeux ».

Quand Macron fait l’illusionniste pour tenter d'exister encore un peu, alors que, « lorsque l’on est incapable, comme l’explique Placidus, d’amener l’Algérie à la raison et, de surcroît, de faire sortir de prison un écrivain franco-algérien détenu arbitrairement, il vaut mieux, par décence, se taire ». Pour Ré-zo-ré, c’en est trop, le Président est « incapable de froncer les sourcils face aux coups de pied aux fesses de l’Algérie, [et] nous voilà partis en guerre contre les moulins à vent de la Russie ». Pourtant, un Français comme 2312alex a « plus de chance de prendre une balle en [s]e rendant chez [s]on rhumatologue qui est près de la rocade d’Avignon, où des coups de feux ont été tirés pour la seconde fois, que de voir arriver des Russes ».

Quand la gauche s’abstient de voter pour une demande de libération de Boualem Sansal, retenu dans les geôles algériennes, comme ne pas croire, comme Lusstucru, qu'elle « aime les immigrés mais pas ceux qui aiment la France et s’assimilent, puisque s’assimiler, c’est défendre et perpétuer une civilisation que la gauche renie et veut voir disparaître » ? Comment ne pas penser, comme Pmegi, que « de nos jour, il est impossible de faire quelque chose de sensé, [puisque] ça favorise l’extrême droite [et que] dans ces conditions, il est normal que le pays aille dans le mur » ?

Quand pour « faire naître l’Europe fédérale aux forceps », selon la formule Ré-zo-ré, on assiste à un tintamarre sur la défense européenne, comment ne pas croire, comme Ephata, qu’il était « gravissime d’avoir laissé la gestion du "si vis pacem, para bellum" à Macron » ?  Tout ce tintamarre n’est de toute façon, pour Maria William, qu’une « discussion faite par des gens qui ne savent pas tenir un fusil et n’ont pas d’enfants qui risquent d’être envoyés "à la guerre"… »

Oui, on voudrait croire que la France n’« est pas aidée à mourir dans l’indignité », on aimerait penser, contrairement à Cagratte, que « l’incompétence [n’]est [pas] la plus grande qualité de tous nos dirigeants », mais surtout, on se demande, comme Bdecalm, maintenant que « l’Amérique a recouvré la vue, combien de temps l’Europe conservera-t-elle sa canne blanche ».

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