Dati à Paris : trop tard !
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Le problème de Rachida Dati, ainsi que de nombreux autres élus professionnels - soyons honnêtes -, est qu’elle est toujours dans l’arbitrage entre un mandat ici ou là, prête à déserter le siège de député européen qu’elle entend gagner en mai prochain si elle parvenait, quelques mois plus tard, à être désignée candidat des Républicains à la mairie de Paris et qu’elle était élue à cette position considérablement plus importante. Et comment compte-t-elle, alors, assumer ses fonctions de député à Strasbourg et Bruxelles tout en arpentant Paris « H/24 », car telle est la dure réalité d’une campagne municipale dans la première ville de France ?
Passons sur ces incohérences de cumularde.
Rachida Dati aurait fait une meilleure candidate en 2014 que NKM, la désastreuse caricature bobo qu’une droite cavalant après la gauche avait jugé bon d’introniser. Mais on ne pouvait faire pire et c’était en 2014. Depuis, la situation s’est considérablement tendue à Paris, l’endettement est hors de contrôle, les services municipaux dysfonctionnent. Paris a besoin d’une alternance forte et de dire non à l’accueil inconditionnel des clandestins, non aux logements clientélistes, non à l’insécurité, non aux embouteillages et à la pollution générés par des aménagements de voirie ineptes.
Du reste, Dati est bien tiède face à l’entreprise : interrogée pour savoir si elle démissionnera de son mandat européen pour briguer la mairie de Paris, elle répond que "la question se pose". C’est tout sauf clair et il serait bon qu’elle annonce qu’elle abandonnera son mandat sitôt candidate à la mairie, ce que, prudente, elle ne veut pas faire. Sinon, à quoi bon postuler aux européennes ?
LR Paris (ne disons pas la droite) a systématiquement voté, par conformisme, la plupart des dingueries d’Hidalgo ces dernières années et l’on n’a pas entendu Dati donner de la voix.
Parisiens, rassurez-vous. Dans le black-out des médias du pouvoir, Aimer Paris, l’association que j’ai l’honneur de présider, a mis en place l’instrument de la reconquête. Un programme audacieux de restauration du prestige de notre ville. Nous avons déjà organisé plus de trente rencontres avec les Parisiens, distribué de nombreux tracts et posé de nombreuses affiches. La vraie politique, c’est ce travail de fourmi. Nous sommes très présents sur les réseaux sociaux. Nous ferons mentir les médias. Rien de ce qui est de droite, au centre ou citoyen ne nous est étranger. C’est par nous qu’Hidalgo et Griveaux seront mis hors d’état de nuire.
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