De 650 à 730 millions : le coût des émeutes subit lui aussi l’inflation !
730 millions d’euros, c’est le montant des réparations estimées après les émeutes provoquées par la mort de Nahel M., le 27 juin dernier. Le chiffre est communiqué par Florence Lustman, présidente de la Fédération des assureurs. Une somme très lourde, qui représente 3,5 fois celle des dégâts causés lors des émeutes de 2005. Les émeutes déclenchées dans les banlieues par la mort de Zyed et Bouna s’élevaient à 204 millions d’euros.
Soit 526 millions d’euros de plus pour les émeutes de cette année. Il s'agit d'une réévaluation. Jusqu'ici, le montant des dégâts s'élevait à 650 millions d'euros, un chiffre donné début juillet par la même Fédération des assureurs qui n'avaient donc pas fini leur addition.
Plusieurs facteurs expliquent cette différence de coût pour deux émeutes que dix-huit ans séparent. Tout d’abord, une question purement procédurière. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a demandé aux assureurs d’étendre le délai de déclarations des sinistres à trente jours - contre cinq jours, traditionnellement. Les délais étant plus longs, les réclamations sont inévitablement plus nombreuses et la note se corse. De plus, la réduction des franchises - à savoir le reste à charge pour le particulier - et l'accélération de l'indemnisation des petits commerçants ayant subi de lourds dommages alourdissent la facture des assureurs.
Une violence accrue qui alourdit le bilan
Outre cet aspect technique, un phénomène social entre en compte. En dix-huit ans, le coup de Kärcher™ promis par le président de la République Nicolas Sarkozy à La Courneuve n’a pas eu l’effet escompté, puisque la violence dans ces cités suit une courbe exponentielle. Alors qu'il avait fallu quatre semaines, en 2005, pour que le montant des pertes matérielles atteigne 204 millions d’euros, les émeutiers de 2023 ont, en quatre jours, généré 280 millions d’euros de dommages. L’intensité des violences s’accentue. On pille les Lidl, on démolit les Abribus™. Tout ce qui est cassable est cassé, dans ces zones dites défavorisées...
« Les huit jours de violences urbaines ont causé autant de dégâts et mobilisé plus de forces de sécurité que les émeutes de 2005 qui ont duré trois semaines », estime Jean Delaunay, docteur en science politique, sur L'Observatoire de l'Europe. En cause, l’essor des réseaux sociaux, un contexte social plus explosif, nourri des revendications Black Lives Matter ou des luttes contre la réforme des retraites… Bref, fronder le gouvernement, défier l’autorité, bafouer les forces de l’ordre sont devenus une habitude.
Les professionnels et les collectivités, premières victimes
Enfin, alors que les incendies et les dégradations de véhicules personnels représentaient 80 % des dommages en 2005, ce vandalisme automobile ne représente, en 2023, que 6 % des sinistres déclarés, selon la fédération France Assureurs. La cible majeure des émeutes récentes se concentre sur des biens professionnels (65 %) et des collectivités locales (27 %). Résultat : la moyenne de coût par sinistre, qui s’élevait à 20.400 euros en 2005, bondit à 46.794 euros en 2023, soit plus du double. Les émeutiers ont pris le goût du luxe… Le contribuable paiera.
Car la responsabilité financière des émeutiers n’est pas sollicitée pour les réparations, ou bien peu. Ils saccagent mais ne réparent pas. L’État, victime pourtant de ces agissements, en est juridiquement responsable. L’article L.211-10 du Code de la sécurité intérieure dispose que « l’État est civilement responsable des dégâts et dommages résultant des crimes et délits commis, à force ouverte ou par violence par attroupement ou rassemblements armés ou non armés, soit contre les personnes soit contre les biens ». Une fois de plus, les victime payent les pots cassés.
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26 commentaires
BIEN SUR, l’ETAT EST RESPONSABLE : responsable de ne pas sauvegarder la tranquillité publique dont les saccageurs sont identifiés depuis belle lurette mais que le discours officiel persiste à ignorer…Les Personnalités dominantes du Gouvernement du Pays devraient être rendues RESPONSABLES SUR LEURS PROPRES DENIERS….les choses alors évolueraient vite dans le bon sens !!!
Et si on arrêtait de financer l’immigration on pourrait payer les dégâts causés par ces gens, non ?
On commencerait peut être par empêcher qu’il y ait des dégâts et on pourrait réallouer les coûts stratosphériques de l’immigration à des politiques nationales.
Il me semble avoir souvent entendu que les pollueurs doivent être les payeurs. Maintenant nouvelle orientation les casseurs doivent laisser aux contribuables le soin de réparer leurs dégradations. Sans doute une nouvelle avancée sociétale dans l’État de droit.
Pour payer le dégâts des émeutiers il faut donner moins de social ça fera réfléchir ceux qui cassent tout .
Et encore, il est fort probable que les comptes sont minorés. A-t-on pris en compte des divers déplacements de la CRS8 ? Les frais de justice ?
Le Medef en première analyse chiffrait les dégâts à 1 milliard. La somme sera dépassée quand on aura fait les comptes réels. On va savoir assez vite combien déjà les assureurs devront décaisser. Restera ensuite à connaître les coûts pour l’Etat et les Collectivités.
Si on ajoute à ces réjouissances les deux milliards donnés à l’Ukraine et autres « cannonades » offertes, il est évident que macron devra faire les poches de la populace. Comme il semble incapable de réduire les dépenses liées à l’immigration, nous savons le résultat.
Pour reprendre une phrase célèbre de Hollande : « c’est pas grave, c’est l’État qui paie ! »
Ben non, ce sont les compagnies d’assurance, donc les français assurés.
730 millions, à cause d’un refus d’obtempérer par un mec mineur, « connu des services de police », comme on dit, ça fait cher le procès-verbal.
Les commerçants qui ont tout perdu doivent l’avoir en travers.
Le mec mineur et encore un étranger ! même s’il est né sur le sol français c’est quand même un étranger !
Et il n’y a pas qu’eux!…
Quant vous avez de gros problèmes comme par exemple une dette d’impôts par exemple qui représente X fois vos revenus alors on vous saisi jusqu’à vous laisser le minimum vitale mais si vous dégradez volontairement un bien qui ne vous appartiens pas vous le faite en toute impunités. Pourquoi cette différence.
Parce qu’on est au paradis de la McRonnie !
La question primordiale est de savoir qui va payer ? Il faut pour arrêter ces actes de vandalisme mettre ces casseurs à contribution , eux et leur famille (car pour bon nombre mineurs) même s’il faut leur supprimer toutes aides , sinon l’histoire va se répéter au moindre mouvement de contestation. J’en ai plein de dos de payer pour tous ces destructeurs de notre modèle sociale.
Oh oui car nous payons tellement : aides au logement, rsa, cru, allocations familiales etc.
Idem ;ras le bol !
Ne sous estimons les rancœurs qui au regard de ce terrible constat vont s’accumuler chez les braves Français de souche..
Observer dans une petite ville où un immeuble de particulier à été incendié d’apprendre que ces émeutes pour le décès d’un petit ange multi délinquant (à force de s’obstiner dans les mêmes erreurs, on en subit les conséquences, moi je pense vraiment que c’est pas sure), de voir que sur près de deux cents émeutiers une seul à ce jour à été arrêté, on est en droit de se demander comment la justice remet en liberté des gens qui lui sont présentés sur simple appréhension de culpabilité.
Ces émeutes n’existent que par la faiblesse du pouvoir et de ceux qui l’elisent
Oui, « l’État est civilement responsable des dégâts et dommages résultant des crimes et délits commis, à force ouverte ou par violence par attroupement ou rassemblements armés ou non armés, soit contre les personnes soit contre les biens », sauf que l’état c’est aussi, encore et toujours … le contribuable et qu’à la fin des fins, c’est lui qui paient les pots cassés.
Sans compter ce qui est injecté régulièrement depuis des années pour réparer des biens publics , rénover leur habitat . Ces populations nous coûte beaucoup trop chère , il est temps de mettre fin à toutes ces aides , ces allocations , CMU , droit du sol , subventions aux passeurs etc …et surtout reprendre le contrôle de nos frontières . Ce n’est que de cette façon qu’on arrêtera cette immigration sauvage et ruineuse
Vous n’y pensez pas ma chère Yolande, cette émigration de « petits anges » qui volent (dans le ciel) est une bénédiction pour nous.
Retranchons 700 millions d’euros aux subventions de nos chères ( plusieurs fois) banlieues