[NOTRE CARTE INTERACTIVE] Quelle Assemblée sans front républicain ?

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Qu'aurait donné le résultat des législatives anticipées si l'interdiction de se désister, imaginée par le sénateur LR Le Rudulier, avait été en vigueur, en juin dernier ?

C’est cette fiction électorale que notre carte interactive, développée en exclusivité pour Boulevard Voltaire par Datarealis, représente.

Dans une France paralysée par la division de l’Assemblée en trois blocs concurrents, nous avons voulu tester l’hypothèse du sénateur LR en y ajoutant une variable : et si Wauquiez et Retailleau rejoignaient le bloc patriote ?

Le bouton en haut vous permet de naviguer entre la carte de notre scénario sans désistements et celle des résultats réels. En survolant votre circonscription, vous avez l'indication du vainqueur et de son étiquette.

L'Assemblée de l'union des droites et des patriotes

Le résultat de cette fiction est une Assemblée dominée par le bloc patriote. Une Assemblée où le RN conquiert ses premiers députés en Bretagne comme au Pays basque, où Élisabeth Borne et Franck Riester sont respectivement battus par leurs adversaires RN et LR-RN.

Voici la composition de cette Assemblée, fictive certes, mais qui présente une alternative crédible, car fondée sur les résultats du 1er tour des législatives anticipées et les reports appliqués en fonction des données des études Ipsos Talan du 7 juillet 2024 et Harris Interactive du 19 juin 2022 :

  • EXD : 1
  • RN : 276
  • LR-RN : 43
  • DVD : 20
  • LR : 18
  • NFP : 143
  • DVG : 11
  • REG : 10
  • SOC : 1
  • ENS : 48
  • DVC : 3
  • HOR : 3

 

Total bloc patriote : 358 Total bloc de gauche : 165 Total bloc centriste : 54

 

Notre méthodologie :
1. Aucun désistement.
2. 3 blocs : gauche (NFP, DVG, EXG, etc.), centre (ENS, HOR, UDI, etc) et patriote (RN, LR-RN, DVD, LR).
3. Les électeurs des candidats éliminés se reportent intégralement sur les candidats de leur camp restés en lice.
4. Quand un électeur voit son candidat éliminé au premier tour, il se reporte comme suit :
a. duels :
- gauche/droite : l'électorat centriste va à 50 % vers la gauche, 15 % vers le RN et 35 % vers l'abstention.
- centre/gauche : l'électorat de droite va à 50 % vers le centre, à 10 % vers la gauche et 40 % vers l'abstention.
- centre/droite : l'électorat de gauche va à 70 % vers le centre et 30 % vers l'abstention.
- LR/RN : l'électorat centriste va à 80 % vers LR, l'électorat de gauche s'abstient.
b. triangulaires :
- LR/NFP/RN : l'électorat centriste va à 70 % vers LR et 30 % vers l'abstention.
- DVG/NFP/RN : l'électorat centriste va à 60 % vers la gauche, à 10 % vers la droite et 30 % vers l'abstention.
- LR/ENS/RN : l'électorat de gauche va à 50 % vers le centre et 50 % vers l'abstention.

Vos commentaires

32 commentaires

  1. Avec des « si »…on mettrait Paris en bouteille. Il n’empêche. La situation actuelle d’ingouvernabilité a tout de même des causes. Et ces causes sont en train de se perpétuer. Ne recevoir pour consultations à l’Elysée, afin d’une prochaine nomination d’un nouveau P.M, qu’un peu plus d’un tiers des représentants du Peuple électeur et souverain c’est remettre le même ouvrage sur le métier et le condamner au même inachèvement. Monsieur Macron, brillant maître des grandes cérémonies, continue à ne rien comprendre en matière politique.

    • Croire et écrire que l’auto proclamé « premier de cordée » ne comprend rien à la politique prouve qu’il est TOTALEMENT dans son projet de détruire la FRANCE … et en même temps, il est « présenté » de belle façon par les médias …
      Il sait totalement ce qu’il fait ! … Il « atomise » absolument tout en totale conscience ! …
      Et temps qu’il y aura des gens pour dire « qu’il ne comprend rien » ce sera comme le dédouaner de toute responsabilité ! …
      Il est coupable ET responsable ! … Il ne mérite qu’une chose : la DESTITUTION ! …

  2. Tout cela est bel et bon, mais enfin, les responsables de la situation actuelle, ce sont AUSSI, en fin de compte, les électeurs ! Le vote se fait à bulletins secrets, et personne ne les a obligés à suivre les consignes du « front républicain » : si les gens dits « du centre », et plus encore ceux de « droite modérée », avaient refusé de voter pour les candidats LFI, nous n’en serions pas là.

  3. Pour moi le biais de ce calcul est le même que celui de tous les modèles économiques , il méconnait totalement le psychologie et le comportement de l’électeur. Personnellement je ne revoterais peut être pas pour la même personne vu le désordre actuel .

  4. Ce qui est triste avec cette simulation c’est que l’on voit Olivier fort le faux jeton qui se fait, depuis quelques jours, faiseur de premier ministre alors que s’il n’y avait eu de « front républicain », il pointerait à Pôle emploi !!

  5. Hélas inutile de retourner le couteau dans la plaie puisqu’on ne peut que subir, et si j’en crois les tractations d’hier pour dégotter un 1er ministre acceptable hors RN ça y va les promesses, les compromissions, un vrai bal de faux Q a défilé à l’Elysée. Il faut reconnaître que macron est un sacré roublard, qu’avec son bagou, des promesses er que sais je encore, il a réussit à faire en sorte que communistes, écolos et socialistes deviennent ses paillassons. Les devises de macron sont « moi moi, moi  » et « diviser pour mieux régner »

  6. Soyons simples : le « barrage » a gagné donc le « barrage » doit gouverner. Les parlementaires « barragistes » (de Retaillau à Obono !) doivent assumer leurs responsabilités, en finir avec les postures maximalistes, et faire les concessions nécessaires à un gouvernement de compromis. On ne peut pas à la fois vouloir « sauver la République » et ensuite la laisser dans l’impasse en se divisant. Aujourd’hui ce n’est plus Macron le problème mais les parlementaires barragistes irresponsables. – Quoi qu’on pense de Macron, il a joué correctement les institutions en dissolvant l’Assemblée. Les Français ont parlé et doivent assumer leur choix barragiste (et déguster un Retaillau-Obono à la sauce hollandaise). Pour cela, il faut en finir avec la tentative de « coup d’état parlementaire ». Les Parlementaires sont responsables devant le Peuple, et doivent passer les compromis. Le problème (et la démagogie) n’est plus à l’Elysée mais au Palais Bourbon.

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