Défaite en Afghanistan : et dire qu’il ont fusillé Trump…
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Certes, on ne doit pas tirer sur une ambulance, mais doit-on la laisser fuir quel que soit le malade qu’elle transporte ? Celle sur laquelle il faut tirer sans retenue contient beaucoup de monde. Son passager le plus visible est le personnage dont on dit qu’il est le plus puissant du monde, Joseph Robinette Biden Jr., dit Joe Biden, 46e président des États-Unis.
Les mots manquent pour qualifier ce personnage qui se liquéfie à vue d’œil sur la scène internationale : lamentable, quand il prétendait accomplir la politique de son prédécesseur et en achever le processus, le 31 août, alors que les événements, la victoire éclair des talibans et le retrait de la présence occidentale dans les limites de l’aéroport de Kaboul le dépassaient totalement ; grotesque, quand il brandit la menace d’une punition à l’encontre des auteurs de la tuerie aux abords de l’aéroport sans prendre conscience que tous les terroristes du monde doivent rire de cet homme ridicule qui a laissé la première puissance mondiale se faire humilier par une de leurs sectes sans même réagir ; minable et détestable à la fois, lorsqu’il affirme que les talibans et les États-Unis ont le même ennemi, l’État islamique, comme si ce n’était pas le même totalitarisme qui les guidait, avec lequel une démocratie digne de ce nom n’a rien à partager.
On ne peut que songer au procès constant qu’a subi Donald Trump pendant les quatre ans de son mandat, la démolition systématique entreprise contre lui par les grands médias de la bien-pensance internationale, les tentatives d’impeachment d’une opposition démocrate vindicative et qui se sont toutes dégonflées parce qu’elles étaient dénuées de fondement. Donald Trump voulait que les États-Unis cessent leur politique de croisade démocratique et de construction de nations, mais il n’a jamais cessé de brandir une menace réelle contre les ennemis de l’Amérique. Ceux-ci savaient qu’il n’hésiterait pas à la mettre en œuvre comme il l’avait fait en Syrie ou en Irak, en faisant exécuter le chef de l’État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, ou celui d’Al-Qods, le général Qassem Soleimani.
Les Américains avaient évidemment les moyens d’enrayer l’avancée des talibans et de leur imposer un partage du pouvoir avec le gouvernement en place, en s’appuyant sur les ethnies non pashtouns, les Hazaras et les Tadjiks, que le fils du commandant Massoud appelle à la résistance. Il y avait des éléments dans l’armée afghane qui voulaient résister, comme le général Sami Sadat.
Mais le pauvre Biden n’est pas seul, dans son ambulance, fragilisé, comme dit Le Monde. Ce « grand » quotidien du soir est à ses côtés, avec la grande majorité de ses confrères des deux rives de l’Atlantique, le New York Times, le Washington Post, CNN et nos canards gauchistes de luxe financés par les milliardaires propriétaires… et nos impôts.
Pendant quatre ans, ils ont fusillé Trump jour après jour, parce qu’il était « populiste », parce que son style était vulgaire, qu’il n’était pas digne de l’oligarchie mondialiste et progressiste qui doit diriger la planète. L’appartenance se reconnaît au style, et Trump ne l’avait pas : préjugé de classe cocasse chez des révolutionnaires assagis parce qu’enrichis ! Ils ont voulu la défaite de Trump, la victoire de Biden, en dépit de ses conditions. En France, les « nôtres » avaient assassiné Fillon de la même manière, mais pour d’autres raisons. En permettant l’élection de Biden accompagnée d’une majorité démocrate au Congrès, ils ont tué deux fois la démocratie, par leur désinformation d’abord, par le triomphe assuré des islamistes ensuite. Ce sont eux, les vrais coupables !