Démission du proviseur de Maurice-Ravel : l’implication du Collectif contre l’islamophobie
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« Nous ne sommes pas dupes. [Nous sommes] conscients du fait que les acteurs qui instrumentalisent cette démission cherchent moins à se montrer solidaires du proviseur qu’à viser le CCIE. » Mercredi 27 mars, au lendemain de l’annonce de la démission du proviseur du lycée Maurice-Ravel (Paris XXe), menacé de mort après son altercation avec une élève majeure qui refusait de retirer son voile au sein du lycée, le Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE) publie un communiqué pour se dédouaner de toute responsabilité et inverser la charge victimaire. Pourtant, une semaine avant le départ à la retraite du proviseur, l’émanation du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), dissous en 2020 après des soupçons de participation à la campagne de haine contre Samuel Paty, a publié sur ses réseaux sociaux le témoignage sans contradiction de la jeune étudiante, aujourd’hui accusée de « dénonciation calomnieuse ».
Une vidéo sans contradiction
Plainte contre plainte, l’affaire aurait pu se jouer devant les tribunaux. Mais c’était sans compter sur l’implication des réseaux sociaux dans cette affaire. Le 18 mars, dans une courte vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, le CCIE donne ainsi la parole à la jeune femme qui accuse son proviseur de l’avoir agressée sur fond d’islamophobie. « Les médias ont souvent donné une version loin de la réalité, c’est maintenant à son tour de s’exprimer », annonce le collectif. Visage flouté, elle accuse le responsable du lycée où elle suivait un BTS de l’avoir prise à partie violemment alors qu’elle s’apprêtait à remettre son voile en sortant de l’établissement. « Il m’a mis un coup violent au bras », accuse-t-elle dans cette courte vidéo visionnée près de 70.000 fois sur Instagram. Certes, cette vidéo n’est pas la première à relayer le témoignage de l’élève. Un article du Bondy Blog reprenait ainsi, quelques jours plus tôt, les accusations de la jeune femme. Mais le témoignage publié par le CCIE, qui médiatise une version des faits aujourd'hui démentie, participe pleinement à la cabale lancée contre le proviseur aujourd’hui victime de menaces.
Mais dix jours plus tard, alors que le proviseur est poussé à la démission, le CCIE choisit de nier toute responsabilité dans cette affaire. Dans son communiqué, le collectif, s’il persiste à maintenir la version de l’étudiante, tient par ailleurs à « dénoncer les menaces de mort » qui visent le responsable de l’établissement scolaire. Cependant, loin de reconnaître une quelconque responsabilité dans cette cabale, l’association installée à Bruxelles dénonce plutôt... l’attitude des médias qui « s’emparent de l’affaire et mettent en scène une prétendue "victoire de l’islamisme", dont le Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE) aurait ainsi été l’agent en publiant une vidéo où l’élève témoigne de son vécu ». Le CCIE qui, comme il le souligne, n’est pas à l’origine de la médiatisation de l’affaire se serait pour sa part contenté de « donner la parole, dans le respect du principe du contradictoire, à l’autre partie dans cette polémique, c’est-à-dire à l’élève, qui a souhaité témoigner après que de nombreux faits mensongers aient été relayés par les médias sur cet incident ». Et le collectif précise : « Nous avons ainsi simplement permis à une élève de partager son témoignage. Hélas, dans une France où la vague fasciste est aussi haute que durable, le simple fait de donner la parole à une adolescente musulmane suffit à produire une conflictualité de rare intensité. » Autrement dit, le CCIE n’aurait rien à se reprocher…
Lutte contre l'islamophobie
En réalité, le CCIE semble faire des signalements de comportements présumés islamophobes son fonds de commerce. Preuve en est le récent appel aux adhésions lancé par le collectif en pleine affaire « Maurice-Ravel ». Car le collectif, s'il profite des synergies d'associations de lutte contre les discriminations et le racisme financées par l'Union européenne, assure vivre seulement «de ses soutiens (adhérents et donateurs) ». À la rentrée scolaire dernière, déjà, le Collectif contre l’islamophobie s’était montré particulièrement actif dans la campagne pour le port de l’abaya à l’école. On le retrouve aujourd'hui indigné que la Fédération française de football (FFF) interdise à ses joueurs de jeûner pendant le ramadan. À chaque fois, la même méthode : médiatiser un cas individuel anonyme sur les réseaux sociaux et crier à la discrimination et à l'islamophobie. Dernière actualité en date, le CCIE vient d’annoncer la projection, dans des salles françaises, d’un film qui revient sur les vingt ans de la loi sur les signes religieux à l’école, intitulé « Les vingt ans d’une loi islamophobe ». Tout est bon pour déstabiliser nos institutions…
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44 commentaires
Question simple : dans son prétendu souhait de donner la parole aux parties prenantes de cette histoire, le CCIE a-t-il donné la parole aussi au proviseur?
ce n’est pas de l’islamophobie que d’appliquer la loi! pas de foulard ou signes religieux à l’école ! qui ne comprend pas le français ?
Il ne s’agit pas, en la matière, de « débat contradictoire » démocratique, d’idées se valant éventuellement toutes, même si parfois opposées, quand bien même certains intervenants voudraient le faire croire, mais bien de tentative (y compris détournée) de conquête !
Merci pour cet article. « On » relèvera que les méthodes des « islamistes » ressemblent à celles des marxistes léninistes Occidentaux en tout genre. La ruse, licite, a toujours été pratiquée par l’Oumma. Conclusion : ne plus dialoguer puisque la parole ne peut être que trompeuse, de l’action avant qu’il ne soit trop tard.
« Car le collectif, s’il profite des synergies d’associations de lutte contre les discriminations et le racisme financées par l’Union européenne, » Et quand va cesser ce scandale triomphant?
j’espère qu’elle est viré aussi du lycée
Pourquoi ne pas faire signer par les parents lors de l’inscription d’un enfant dans une école ou lycée le règlement des obligations à respecter; le refus de signature entraînant le refus d’accéder à l’établissement? Ce serait tellement plus simple et si les parents refusent la signature dans plusieurs établissements , ils devraient perdre le bénéfice de toute allocation (sécurité sociale, fiscalité) pour cet enfant
L’uniforme et on en parle plus.
Le CCIE est bien établis à Bruxelles danc pas en France,c’est de l’ingérence d’un pays étranger sur un autre pays.
Devant ces gens qui se réclame ouvertement de l’islam(isme), imaginons quelqu’un, représentatif de l’immense majorité des français et donc chrétien, qui déclarerait : » Gloire à Dieu, Jésus Christ son fils unique est notre prophète et notre sauveur ». Que se passerait-il ?
Nous avons instauré la laicité pour avoir la paix avec tous. Eux ne veulent que la conquète et la soumission de tous.
Notre principe du vote démocratique interdit de faire bouger les choses car le nombre de personnes de cette confession religieuse représente un vivier important d’électeurs donc il ne faut pas les contrarier et donc on ne fait rien et ils gagnent petit à petit du terrain !!Conclusion gênante ,sans « dictateur » faisant fi des lois nous paralysant ,nous sommes fichus !!
C’est l’évidence : un régime d’exception pendant quelque temps. A défaut nous l’aurons en pire avec la charia.
Je te rejoins sur ce point. Il faut mettre un terme à notre Etat de droit qui permet de ne pas appliquer les lois pourtant votées par le peuple dont les députés ne sont QUE de simples représentants.
« Il m’a mis un coup violent au bras ». Il aurait dû lui coller une tarte. Que tous ces complices des islamo-gauchistes se rassurent: leur tour viendra. La révolution finit par dévorer ses enfants.
C’est à nous de faire une révolution….conservatrice ou une contre révolution si l’Islam est une révolution.
Les intelligents du CCIE se posent-ils les bonnes questions? Islamophobie ! Si elle existe réellement, quels en seraient les fondements ? Entendons nous parler de « asiatiquophobie (sic) ? Très chers membres du CCIE quel est votre diagnostique ? Y aurait-il une différence de comportements entre islamistes musulmans et asiatiques chrétiens ou boudhistes ? Lesquels seraient à marginaliser ?
Quand on est « majeur », on n’est plus « adolescent ».
Ce proviseur fait ce que 99% des français feraient à sa place: la fuite.
Si l’Etat était jugé comme un Etat fort par les Français, le proviseur serait resté.
Un Etat fort, c’est appliqué les peines encourues sans qu’un juge politisé puisse la réduire.
La jeune fille risque 5 ans, si la condamnation est prononcée, la peine DOIT ETRE de 5 ans. Point barre!
les immigrés tentent de nous imposer leurs coutumes et leurs tenues vestimentaires à caractère religieux : dans ce cas , déchéance de la nationalité française (s’ils l’ont) et retour dans le pays d’origine. C’est à ce prix que nous pourrons maitriser la situation