Démographie : n’en déplaise à Sandrine Rousseau, relancer la natalité ou mourir
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Le 16 janvier dernier, Emmanuel Macron donnait une très longue conférence de presse durant laquelle il multipliait les annonces. Parmi les thèmes abordés, le « réarmement démographique », et plus précisément la relance de la natalité française, une nécessité absolue pour l’avenir du pays.
Car contrairement à ce que laissent entendre les écologistes, la diminution du nombre de naissances n’est pas une bonne nouvelle. Pire : quand Sandrine Rousseau affirme qu’« on n’a pas besoin, pour notre système économique, d’avoir plus d’enfants », pour changer, elle se trompe. Le vieillissement de la population et l’allongement de la durée de vie, non compensés par une forte natalité, mènent la France à son déclin économique et sociétal. Une société où il y a plus de seniors dont il faut s’occuper que de personnes en âge de travailler ne peut pas fonctionner correctement, elle perd en richesse. La croissance économique, l’innovation, la consommation, les finances publiques et bien d’autres domaines encore sont impactés.
Après une nouvelle baisse des naissances de 6,7 % en 2023 par rapport à 2022, la France s’ancre un peu plus dans le non-renouvellement de sa population et dans cette spirale négative. Pour rappel, pour qu’il y ait stabilité démographique, une natalité de 2,1 enfants par femme est nécessaire. Avec un taux de fécondité de 1,83 enfant par femme, la France n’y est pas.
La baisse de la natalité entraîne le monde entier dans sa chute
Le problème n’est pas franco-français, il est européen et même planétaire. Tous les pays d’Europe sont dans la même situation et, à l’échelle continentale, seules l’Océanie et l’Afrique tirent encore leur épingle du jeu. Cela pourrait ne pas durer. Le chercheur Stein Emil Vollset a fait de nombreuses projections. L’une d’elles, citée par l’hebdomadaire New Scientist et reprise dans Courrier international, indique qu’en 2050, le taux de natalité serait inférieur à 2,1 enfants par femme dans 76 % des pays et qu’en 2100, ce chiffre atteindrait 97 %.
Si elles ne se réveillent pas, toutes les nations occidentales pourraient faire les mêmes erreurs que la Chine. Après la mise en place de la politique de l’enfant unique dans les années 1970, la Chine est confrontée, aujourd'hui, à son impact sur la sociologie du pays et sur l’évolution, à terme, de son économie. Depuis 2013, elle a d'ailleurs largement assoupli ses règles jusqu'à autoriser les couples à avoir désormais trois enfants. L’empire du Milieu met tout en œuvre pour inverser cette tendance néfaste qui pourrait lui faire perdre sa place de troisième puissance mondiale.
Un revirement de situation indispensable
Pour ne pas se retrouver dans une situation similaire, la France, comme beaucoup d’autres nations, doit impérativement prendre des mesures. Interrogé par New Scientist, Vegard Skirbekk, économiste des populations et spécialiste des sciences sociales spécialisé dans l'analyse démographique, affirme que les pays riches doivent, si ce n’est la stopper, ralentir la chute de la natalité. Pour ce faire, il préconise de « faciliter et rendre plus tentant le fait d'avoir plus d'enfants, par exemple en améliorant l'accès au logement et aux traitements contre l'infertilité ».
Rendons à César ce qui est à César : sur l’infertilité, Emmanuel Macron a vu juste. Pour le reste, les propositions faites par le président de la République pour relancer la natalité sont... modestes. Il faudra sans doute aller plus loin, à l’image de la politique familiale mise en place par Viktor Orbán, en Hongrie, qui a permis à son pays de gagner 0,4 enfant par femme en dix ans. L’économiste qu’est Sandrine Rousseau, grande amatrice des projections à long terme lorsqu’il s’agit d'écologie, devrait facilement comprendre que les dépenses publiques faites en faveur de la natalité sont plus que jamais nécessaires pour l’avenir de la France.
Sarah-Louise Guille
Journaliste
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18 commentaires
Quoi qu’il en soit, nos vieilles nations mourront, plus ou moins vite en fonction de circonstances que nous ne maitrisons pas ou peu. Pour retarder l’échéance, il faudrait faire de la décroissance VOULUE et non subie, mettre les jeunes et les vieux au travail, baisser les salaires retraites et prestations sociales, en clair baisser drastiquement le niveau de vie et tout cela, pour avoir quelques instants de plus à vivre monsieur le bourreau. Les pays les plus développés, dont nous faisons partie, sont les moins adaptés à la décroissance qu’il faudrait, donc pas d’illusions, s’il doit rester à la fin du siècle quelques humains sur terre, ce sera dans des régions les plus reculées de la planète et qui en même temps seront les moins impactées par le réchauffement climatique. Avec un programme comme le mien, ce n’est pas la peine que je me présente à une quelconque élection, les jeux seraient faits d’avance.
« faciliter et rendre plus tentant le fait d’avoir plus d’enfants » repose essentiellement sur l’espoir. Tant que sera proposé ce genre de société comme idéal obligatoire, personne ne voudra procréer. Mais ça ne gêne pas les Francs-Maçons, qui claironnent depuis longtemps que la Terre est trop peuplée. Sans avouer que cela ne concerne que les Blancs.
En Afrique, ils sont à la louche, un milliard et demi, qui n’ont déjà pas de quoi se nourrir, en 2050 la population devrait doubler et les ressources vivrières diminuer. Alors Francs-Maçons ou pas, les chiffres sont là, la terre est surpeuplée, par rapport à ce que peut supporter la nature comme pression de l’homme. Il est vrai que cette pression, n’est pas la même si vous vivez dans les pays développés ou au sahel.
Relance de la natalité: oui! mais pour quelle population présente sur le territoire français. Les populations refusant l’assimilation ne doivent en aucun cas pouvoir se reproduire chez nous. Il faut les dégoûter de se reproduire en France
Bonne analyse
Si certaines personnes déconnectées des réalités économiques et sociales ne se reproduisent pas, ce n’est que mieux car au moins elles n’élèveront pas d’enfants avec leurs idées
Passons un contrat avec les candidates (nombreuses) à l’avortement, vous allez au bout de votre grossesse, vous acouchez, on vous verse une prime de 5 000 € et vous acceptez un abandon pur et simple et définitif de cet enfant, celui ci étant confié à l’adoption à des couples stériles en demande. Ca éviterait tous ces assassinats et comblerait le déficit démographique sans importer des africains qui seraient plus utiles pour le développement de leurs pays.
L’absence de statistiques ethniques (voulue par nos polititocards) devrait faire réfléchir quant à la part de natalité engendrée par les femmes d’origines extra-européennes !!
Ne parlez plus de cette dame.
Moi, j’aime bien les sardines, à l’huile, avec une pomme de terre en robe des champs.
Réserver les allocations caf aux seuls français. Sur le principe de la réciprocité. La plupart des pays ne donnent pas d’allocations aux français qui y résident.
La démographie et la géographie sont les deux « sciences » qui procurent chez moi un profond sentiment d’ennui. L’une comme l’autre abordent de manière quantitative des sujets en réalité hautement qualitatifs. On cite souvent la nécessité absolue de renouveler la population si on veut à l’avenir payer les retraites. Certes. Mais une population de chômeurs n’a aucune chance de pouvoir payer quoi que ce soit. Idem pour la technologie et la science. Que peut-on espérer d’une population totalement inculte et barbare telle que celle qui sort de notre système scolaire aux mains de profs d’extrême gauche ? Si on espère que ces gens deviennent ingénieurs, chercheurs, chefs d’entreprise on se met le doigt dans l’oeil.
Regardons plutôt le cas du Japon et de la Suisse. Le premier voit sa population baisser. Mais cette baisse est largement compensée par une robotisation accrue de ses usines. Quant à la Suisse, ce n’est pas le nombre qui fait ici la force. Idem pour Monaco et le Luxembourg. Ce qui fait la force ce sont des structures économiques favorables à la libre entreprise et au capitalisme.
Pendant ce temps-là chez nous Le Maire parle de vouloir taxer les « super » profits…
L’avenir de nos enfants est loin d’être le paradis que l’on rêve pour eux, l’islamisation galopante dans les écoles, collèges et lycées ne peut que nuire à notre civilisation occidentale qui accepte l’inacceptable et se laisse envahir par des moeurs moyen âgeux sans réagir.
Stopper l’immigration , rétablir ordre et discipline dans ce pays , le rendre plus sécuritaire et remettre en place un plan cohérent pour que les femmes aient envie d’enfanter . Les enfants sont l’avenir nul ne peut le nier .. Il faut donner aux jeunes couples les moyens et surtout l’assurance que leurs enfants pourront vivre et s’épanouir dans de bonnes conditions , ce qui est loin d’être le cas actuellement . Et nous sommes bien obligé de reconnaitre que l’immigration ne résoud pas nos problèmes , que bien au contraire elle en rajoute : sécurité , déficit , hygiène …..
Et, par dessus le marché, les naissances dans les milieux des immigrés ayant acquis la nationalité française, sont comptés dans le taux de natalité. Cela laisse présager la proportion de français dits de souche dans un avenir pas si lointain. Ca s’appelle « le grand remplacement ».
Nous nous ruinons pour loger, nourrir, soigner des inconnus, sans oublier le coût exorbitant des réparations après émeutes, mais nous sommes incapables de mettre en place une politique de natalité attrayante. Encore faudrait-il que les écolos bobos cessent de proclamer que plus d’enfants c’est plus de pollution pour la planète.
Malheureusement, il y a de plus en plus d’infertilité, ce depuis une dizaine d’années. J’en suis certaine, car j’en ai vu beaucoup défiler dans ma patientèle. Certes, il y a en plus, la non envie d’enfanter. mais pas que,sinon, il n’y aurait pas autant d’avortements (c’est pour certaines, un mode de contraception, soit-disant moins « prenant » que de prendre une pilule tous les jours sans oublier, ou de mettre une capote)
Notre Pays court à sa perte avec la bénédiction du roi auto-proclamé ! À noter que ce sbire n’a, à ce jour, pas été foutu de procréer…pour « la République » qui lui serait si chère !
Qu’il montre l’exemple, lui et bien d’autres donneurs de leçons…