Dépenses publiques : on arrête les frais, avant qu’il ne soit trop tard !
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Alors que Bruno Le Maire rendra bientôt son tablier de grand argentier de l’État, laissant à son successeur une dette publique abyssale de plus de 3.000 milliards d’euros et une procédure de la Commission européenne sanctionnant la France pour déficit public excessif, le gouvernement Barnier, à peine dévoilé, va devoir présenter au bureau de l’Assemblée nationale son projet de loi de finances (PLF), « sans doute le plus compliqué à élaborer depuis plusieurs décennies », confiait Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, ce 20 septembre, au micro de France inter. « Compliqué », parce que la France s’illustre particulièrement en Europe pour sa piteuse gestion des comptes publics ; de l’aveu même de Pierre Moscovici, « la situation est grave […] Nous avons perdu le contrôle (de nos finances publiques) » déclarait-il le même jour au JT de 20 heures de France 2. Une dette publique française qui caracole à « 110% du PIB [et qui] montera à 124% dans trois ans si nous ne faisons rien » expose t-il. « Les chiffres montrent que l’on court tout droit vers une crise de la dette si l’on ne change pas de trajectoire », alarme également l’Ifrap (la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques). Entre recettes et dépenses, Agnès Verdier-Molinié, sa directrice, propose ses solutions à la table de Bercy et de Matignon : c’est du côté des dépenses, qu’il faut « impérati[vement] » intervenir ; tendre à « une maîtrise des dépenses […] réfléchie et raisonnée » comme l’indique Pierre Moscovici, afin de conjurer un tant soit peu, la conjoncture, qui fait de la France la « lanterne rouge de l’Europe ».
Entre 2017 et 2023, la France enregistrait ainsi 297 milliards d’euros de dépense publique supplémentaire : 84,4 milliards versés pour la protection sociale, 51,3 milliards pour la rémunération des agents publics, et 34,2 milliards pour les dépenses de fonctionnement. C’est ce que souligne « le plan à appliquer » élaboré et documenté par l’Ifrap pour réaliser « 30 milliards d’euros d’économies en 2025 ».
Parmi les économies recommandées, le recentrage des subventions publiques versées aux associations, qui coûtent à la France 1,6 milliard d’euros. Une rétrospective historique fait état d’une augmentation exponentielle du montant des subventions d’Etat accordées sous la présidence socialiste de François Hollande ; qui vont jusqu’à atteindre la somme exorbitante de 51,3 milliards d’euros en 2021, sous celle d’Emmanuel Macron. Agnès Verdier-Molinié, comme Marine Le Pen, entendent ainsi « couper dans (c)es dépenses nocives de l’Etat ». Parmi elles, toute une pépinière d’associations d’aide aux migrants, qui vivent essentiellement de l’argent public et qui militent pour l’accueil inconditionnel des migrants, quand bien même ceux-ci sont déboutés du droit d’asile, en situation irrégulière ou pire, connus pour actes de délinquance. C’est le cas de La Cimade, France Terre d’asile, Gisti ou encore Utopia 56. Edwige Diaz, députée RN de la Gironde interrogée par BV, était ainsi montée au créneau l’an passé, contre le programme « Immigration, asile et intégration » , dénonçant « l’hypocrisie d’un gouvernement avare à l’euro près avec les Français, mais dilapidateur avec des associations immigrationnistes » alors que celles-ci ne sont soumises à aucun contrôle a posteriori. Ainsi, « en 2022, 981 millions sont venus abonder les caisses de ceux pour qui l’immigration devient un business lucratif » houspillait-elle à la tribune du Palais Bourbon, à l’encontre des députés de la NUPES, dont l’activisme pro-migrant n’est plus à prouver. Elle nous confie ainsi ses échanges, tenus en décembre dernier, hors micro et hors caméra, avec des policiers du commissariat de Calais, « écœurés » dit-elle, car astreints de protéger les membres de ces associations pro-migrants, alors que parmi les clandestins bénéficiant de leurs gracieux services, certains étaient connus des services pour actes de délinquance.
Des associations, qui, sous couvert d’humanisme, font aussi preuve d’un grand « cynisme » selon elle, et d’une « logique capitaliste » des plus condamnables, puisqu’elles touchent des subventions de l’Etat à mesure que les repas distribués sont comptabilisés. Certaines n’hésitant pas à gaspiller pour percevoir davantage, nous indique t-elle. Edwige Diaz dénonce ainsi une politique d’accueil « aberrante », qui sous couvert d’humanisme, fait de la France un « guichet social pour migrants », tout autant qu’elle entache la politique migratoire française de discrédit. Du « perdant-perdant pour les Français qui financent [leur séjour prolongé] et qui, derrière, sont (parfois) attaqués » reprochait en ce sens, Agnès Verdier-Molinié à l’antenne d’Europe 1. Certes, s'attaquer à ce problème ne sera pas suffisant pour réduire le déficit public mais c'est en tout cas nécessaire.
65 commentaires
Les deniers versés aux pays « en voie de développement » ne vont pas forcément où ils devraient aller.
Beaucoup de pays bénéficiaires ont choisi leur indépendance, c’est donc qu’ils se sentaient capables de s’auto gérer. Alors laissons-les faire. Quant à l’argent versé à la Chine, çà reste un mystère pour moi
Il ne faut pas rêver, comment maîtriser la dette quand on ne maîtrise pas le reste ? Le pouvoir exécutif, n’a d’exécutif que le nom, en vérité il ne dirige plus rien, le pouvoir est ailleurs. Même les puissants commissaires européens deviennent impuissants devant le mammouth, qui faute d’avoir été dégraissé, s’engraisse d’une généreuse couche de dépenses d’année en année. Nos politiques, contrairement aux idées reçues, ne sont pas incompétents, ils ont les (vrais) chiffres, des conseillers probablement conscients de la situation et des décisions urgentes à prendre. Le problème, c’est désormais ce sont les administrations, véritables états dans l’état, qui se protègent, s’octroient des postes, des salaires et des privilèges énormes, dont le non des moindres est l’impunité pour leurs échecs. Si un ministre décidait de trancher dans le vif et de supprimer une des innombrables et inutiles feuille du millefeuille administratif, un coup de téléphone lui rappellerait bien vite que cela touche des fonctionnaires syndiqués auxquels il va falloir lâcher un « petit quelque chose » pour compenser. Résultat, on créé un statut exceptionnel, on recase, on replace, on remplace, on mute, on renomme. Bref, on supprime une dépense pour la remplacer par deux nouvelles dépenses … qui coûtent plus chères que la dépense qu’on a fait disparaître. Résultat, le mammouth fait encore un peu de gras sur le dos du contribuable frappé de cachexie fiscale. Présenté ainsi, on comprend mieux les réformes des retraites qui sont censées régler le problème définitivement, mais qui ne règlent rien, faute de s’attaquer à la racine du problème. Le mammouth obèse finira bien par périr d’apoplexie sous le regard médusé des Français à qui on présentera la (lourde) note, en attendant, empruntons, empruntons … nous rembourserons plus tard. La dette est désormais comme une voiture sans freins lâchée sur une route de montagne dont la vitesse s’accroît de virage en virage. Tant qu’on maîtrise la trajectoire, faute de contrôler la vitesse, ça tient encore la route, mais quand la trajectoire devient également incontrôlable, on sait comment cela se termine.
Il n’y a pas à chercher midi à quatorze heures, il suffit d’appliquer le programme de Reconquête qui est le seul qui soit crédible…. Mais d’ici à ce qu’une majorité de français voit clair, il y a apparement du travail…
Vous avez raison Zemmour est le seul à réellement appliquer son programme
Exactement.
Un excellent programme économique
Quand on entend leurs autosatisfecit à leur sortie du gouvernement, Le Maire, Moscovici, ils ont un sacré culot, car ce sont bien eux qui nous ont mis dans cette situation en distribuant à tout-va des subventions publiques et cela avait commencé au temps de Giscard. Un peu plus de modestie Messieurs, vous êtes seuls responsables de notre ruine mais nous avons les élus qu’on mérite !
Interdire au secteur publique toute forme de subvebtion aux entreprises,aux associations et aux particuliers : gain 50 milliards. S’attaquer à la fraude sociale : gain entre 30 et 50 milliards. Fermer le ministère de la transition écologique et sortir du pacte vert : gain 40 milliards a minima. Privatiser l’audiovisuel public et vendre la maison de la radio. Privatiser la SNCF. Qui veut gagner des milliards : personne : CPEF!
« Les Français travaillent pour moi pendant que je dors et à la fin du mois j’arrive à économiser 600€ à ne rien faire », des Américains scandalisés traduisent des vidéos Tiktok de migrants vivant des aides en France
Vous voulez rire ! Ca me rappelle le dessin animé de Disney avec Mickey qui veut imiter le sorcier, et qui se trouve submergé par son acte irresponsable. L’ennui c’est que nous n’avons pas de vrai sorcier qui vienne pour stopper la catastrophe
Lire le livre de Nicolas Dupont aigan qui propose 40 milliards de réductions de dépenses par an
Lui, serait en mesure de le faire. Il a réussi en quelques années à assainir les finances de sa commune qui était en faillite lorsqu’il y a été élu.
Ville qui était sous le joug PS
L’Union Européenne nous prend pour des triples imbéciles, et le pire c’est que nous lui obéissons servilement. Elle nous impose de subir l’invasion des migrants, et leur entretien sur notre sol, ce qui nous coûte des fortunes, et à côté de cela elle menace de nous poursuivre et de nous pénaliser pour Déficit Public Excessif. Et Macron accepte cette humiliation avec le sourire, et fait des grands mamours à Ursula Von Der Layen. Quelle honte !
Le saviez-vous ? La France dépense 16 fois plus pour « l’aide au développement » (grosso modo, les milliards pour l’Afrique et le Tiers Monde) que pour préserver son patrimoine. Ce budget est même supposé encore augmenter de 40% dans les années à venir !
La CHINE en bénéficie de cette « aide au développement » ! …
800 millions annuels pour l’Algérie à qui nous achetons déjà le gaz à un prix supérieur au marché pour les aider. Et ils nous crachent dessus.
« La France s’engage à investir 100 millions d’euros sur cinq ans pour les modes de cuisson propres et mobilisera encore plus grâce au Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète et Finance in Common. »
Une personne sur trois dans le monde n’a pas accès à des modes de cuisson propres. En Afrique, c’est quatre personnes sur cinq, soit un milliard de personnes.
Les fumées dégagées par la cuisson au bois ou au charbon provoquent des centaines de milliers de morts prématurées…
Avec votre pognon.
Rappel on balance 13 milliards par an pour le tiers monde.
S’agissant du Congo-Brazzaville, l’un des pays en cours des négociations avec le FMI, le Ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé que Paris est prêt à apporter 135 millions d’Euros à Brazzaville (soit environ 88 milliards 546 millions de F CFA ) au cas où le Congo viendrait à conclure un Programme économique et financier à moyen terme de 3 ans avec cette institution financière de Bretton Woods.
Présent à Dakar vendredi 29 mars 2019 pour y lancer le programme français « Choose Africa », qui met à disposition des TPE-PME africaines plus de 2,5 milliards d’euros d’ici à 2022, Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie et des Finances, a saisi l’occasion pour saluer les performances économiques du Sénégal, « exemple de l’Afrique qui réussit ».
C’est à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar que le gotha de l’entrepreneuriat sénégalais s’est retrouvé vendredi 29 mars, à l’occasion du lancement dans cette « magnifique » capitale francophone du dispositif « Choose Africa », au nom si peu francophone et prometteur, car ce sont plus de 2,5 milliards d’euros qui sont ainsi mis à disposition, d’ici à 2022, des jeunes pousses et TPE-PME d’Afrique, afin de stimuler et d’accompagner leur développement.
Dans son bref discours introductif, Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie et des Finances, a relevé que l’Afrique « est confrontée à des défis démographiques et environnementaux. Il y a 450 millions d’Africains qu’il va falloir insérer [dans le marché de l’emploi] d’ici à 2050. Ces défis, ce sont les PME et les start-up qui permettront de les relever », a-t-il considéré.
Le coût de l’immigration et du pognon balancé au tiers monde est un sujet tabou.
Maintenant « Y a plus qu’à »… Puis aussi arrêter l’immigration désordonnée ; renvoyer les clandestins et OQTF serait aussi une bonne idée. On a oublié : la santé, distribuée à tout le Monde, les cartes vitales en trop, la politique de la ville, inutile, bref des gaspillages de pays riches…
Ces messieurs de la haute administration et haute classe sont en train peut-être de comprendre qu’il ne reste plus beaucoup de plumes à l’oie (la classe moyenne) et que sans cette classe moyenne et semi-aisée le gâteau va devenir de plus en plus petit et leur gamelle de moins en moins pleine. Vulgairement parlant, ils sont en train de tuer la poule aux œufs d’or où de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Et s’ils arrachent les dernières, dernières plumes, les comptes bancaires, les assurances-vie, il n’y aura plus de retraites cossues de ministres, de sénateurs, de juges, de préfets, etc. car il n’y aura plus rien… rien de rien. Même que les Français à valeur ajoutée se seront carapatés à l’étranger… On ne sera même plus capable de faire marcher les centrales nucléaires, incapables de faire voler un Airbus…
Et si en matière de dépenses publiques, si on se préoccupait un peu plus des français et des résidents étrangers qui triment, payent la TVA, les taxes en tous genres et pour certains les impôts sur le revenu sans oublier la CSG non déductibles et cerise sur le gâteau la TVA sur les taxes. De quoi vous inciter à devenir exilé fiscal et ainsi profiter de tous les avantages de la France sans contribuer le moins du monde à la dynamique du pays et à la solidarité nationale. Finalement l’État incite l’immigration de personnes demandeuses d’aide publique et encourage l’émigration des français les plus productifs.