Dérèglement climatique : la France traînée par un député devant la CEDH
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Le dérèglement climatique n’est certes pas un problème à traiter à la légère, que ses causes soient anthropiques ou non, ou dans des proportions respectives demeurant à déterminer. Paradoxalement, nombre d’écologistes ne sont pas forcément les plus qualifiés pour en parler ; faute du bagage scientifique le plus élémentaire, généralement.
Mais il n’est pas interdit de compenser de succinctes connaissances par un militantisme forcené. Lequel se fait, la plupart du temps, aux dépens de la nation dont ils sont pourtant les élus, tel le député européen EELV Damien Carême qui ne cesse de traîner la France devant les tribunaux nationaux et, aujourd’hui, européens.
En 2019, premier galop d’essai, quand celui qui était encore maire de Grande-Synthe, commune littorale du Nord, saisit le Conseil d’État, afin de protester contre « la politique climatique insuffisante de la France, et notamment sur le non-respect de ses engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre ». Au final des courses, cette instance donne raison par deux fois, en novembre 2020 et juillet 2021, à la ville de Grande-Synthe, tout en rejetant le recours, à titre personnel de Damien Carême. Plus jésuite, on ne fait pas.
Du coup, en partie éconduit, il décide de porter plainte à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) au nom de « la préservation de l’ensemble des droits humains » et de la « violation du droit à la vie ». Ainsi formulée, la demande pourrait ressembler au bréviaire des opposants à l’avortement. Évidemment, il n’en est rien. Cité par Libération, Damien Carême nous en dit plus : « C’est une démarche pour tenter d’ouvrir une brèche concernant la lutte contre le changement climatique. » Et une énième tentative de passer par-dessus le droit français pour s’en remettre au droit européen ; ce, au nom des grand principes, il va de soi : « Les citoyens et citoyennes pourraient, dans un futur proche, faire personnellement valoir leur droit à vivre dans de bonnes conditions sur une planète respirable. »
Fort bien, mais avant de viser la planète, si l’on commençait par Paris, capitale dans laquelle cette feuille de route ne paraît pas tout à fait respectée ? Quant à ces instances européennes, sont-elles les mieux placées pour mettre en œuvre le catéchisme de Damien Carême, pour demeurer dans le registre politico-religieux ?
Ces considérations écologiques mises à part, demeurent ces fameuses « valeurs démocratiques et républicaines » dont le plaignant et ses amis se gobergent jusqu’à l’indigestion. Si, en démocratie, le peuple et ses représentants élus demeurent juges ultimes, pourquoi faire appel à des juridictions de mandarins, non élus et cooptés, pour éventuellement le remettre dans le droit chemin ? Si la République, devenue totem de la révolte du peuple contre des monarques autocrates, aboutit au règne d’une oligarchie ne représentant plus qu’elle-même, à quoi bon avoir fait la Révolution française ?
La tyrannie au moins avait-elle un visage. Mais ceux qui nous gouvernent désormais, de haut et de loin, n’en ont pas. Si ce n’est celui d’un cynisme patelin. Sans oublier celui, parfaitement béat, de leurs complices hébétés. À quand une prochaine révolution ?
46 commentaires
La CEDH nous fait c…. , suer , si vous préférez . IL faut quitter au plus vite cette officine mondialiste , islamo-gauchiste . Qu’ils aillent en Chine et en Arabie ! Sans oublier l’Afghanistan .
Qu’il aille naviguer sur un de ces gros cargos qui polluent et déversent chez nous des produits qui rempliront rapidement nos poubelles ou vivre en Allemagne à côté d’une belle centrale à charbons il pourra alors parler de vraie pollution . La France est un des pays les moins pollueurs et le dérèglement climatique qu’ils nous servent à toutes les sauces existe depuis que le monde est monde et là le p’tit gars n’y changera rien , dame nature sera toujours la plus forte .
Tout à fait