Des instructeurs français en Ukraine : quelles conséquences ?
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C'est RFI qui creuse pour nous, dans une chronique du 2 juin, les épineuses conséquences de l'envoi de troupes françaises sur le sol ukrainien. On se souvient que le président de la République avait déjà fait reculer une première ligne rouge en abordant la question de la riposte ukrainienne sur le territoire russe. Emmanuel Macron s'était exprimé sur le sujet en Allemagne, aux côtés d’Olaf Scholz, et il s'agissait déjà d'une stratégie de rupture - peut-être était-ce cela, la fameuse ambiguïté stratégique ? Désormais, RFI laisse entendre que le Président pourrait annoncer, à la faveur des cérémonies commémoratives du 6 juin, l'envoi d'instructeurs français en Ukraine. Le général ukrainien Sirsky semble avoir vendu la mèche la semaine dernière, sur les réseaux sociaux.
On conviendra du fait qu'il s'agit là d'une autre « ligne rouge » et que, si cette rumeur se confirme, on n'aura jamais été aussi loin de la co-belligérance. D'un point de vue concret, comme le souligne Elie Tenenbaum, directeur de recherche à l'Institut français des relations internationales (IFRI), ce ne seront pas des combattants mais des instructeurs et, selon Léo Peria-Peigné, l'un des chercheurs du même institut, les compétences transmises ne pourront pas l'être à découvert (pour éviter les frappes) et l'instruction se fera dans des zones précises qui évitent la ligne de front. Il ajoute, en revanche, une phrase, compréhensible du point de vue d'un chercheur, glaçante pour un observateur extérieur : « Maintenant, ce qui va être intéressant, c'est de voir ça comme un premier pas. Est-ce que ça peut dériver sur autre chose, une fois qu'on aura le pied là-bas. »
Passer une vitesse dans la conflictualité vis-à-vis de la Russie
Désolé, mais ça ne va pas être « intéressant » de voir ce « premier pas » en passe de « dériver sur autre chose ». Ça ne va pas être intéressant du tout, car cela aura des conséquences sur la vie de soldats français, et sur la vie de la France tout court. Ce n'est pas rien, de passer une vitesse, dans la conflictualité vis-à-vis de la Russie. L'Estonie a beau affirmer qu'une telle mesure ne serait pas « escalatoire » (pardon pour ce néologisme très laid), il est évident que l'on ne peut pas jouer aux dés avec la vie des gens en espérant que la Russie fermera les yeux.
Les actions de déstabilisation « sous le spectre », comme disent les militaires, ont déjà commencé. Le dernier épisode de ces manipulations symboliques, après les étoiles de David et les mains rouges, ce sont ces cercueils drapés de tricolore, déposés sous la tour Eiffel. Il est difficile de ne pas y voir la main de la Russie, qui se borne pour l'instant à ces opérations de guerre psychologique. Il est difficile, également, de ne pas se remémorer l'interview de Piotr Tolstoï, à BFM TV, dans laquelle il parlait de l'accueil des cercueils français à Orly en cas de guerre ouverte. « On s'en fout, de Macron », disait alors le vice-président de la Douma. Tout le monde s'en fout, d'ailleurs, tant son narcissisme verbeux a fatigué tout le pays, ce qui explique d'ailleurs la débâcle électorale qui vient.
En revanche, de la perspective d'une guerre mondiale, de l'engagement des troupes sur une terre étrangère sans consultation du Parlement, de l’affrontement contre une puissance nucléaire et de ce « cavalier seul » que même les Américains désavouent ouvertement : de tout cela, les Français ne se foutent pas. Attendons le 6 juin et voyons si la rumeur était fondée. Prendre le risque de transformer la France en parking radioactif à force d’entêtement et d'immaturité, ce n'était pas dans le programme de Renaissance. Même en tout petits caractères. Mais c'est la France que les Français ont choisie.
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV
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84 commentaires
En commentaire aux premières « sanctions » contre les intérêts russes, Monsieur Macron disait : « il ne faut pas humilier Monsieur Poutine » ! Aujourd’hui il envisage d’envoyer des soldats sur le terrain ukrainien. On se demande vraiment si Monsieur Macron se rend compte de ce qu’il dit.
En ce qui concerne cette prétendue « opération spéciale » sous des mots hypocrites, pour se donner raison, qui persiste, il est normal d’intervenir, dans un esprit de légitime défense, face à une offense cruelle.
Cette guerre en Ukraine représente une attaque à la Liberté et à la démocratie.
Valeurs si importantes en Europe.
Mais, comme l’Europe a en Face d’elle un adversaire redoutable, imprévisible, à la sulfureuse réputation criminelle qui méprise la démocratie et nos valeurs, il se moque bien de notre nation !
De plus, il emploie des stratégies mensongères, pour nous terroriser.
Sur les plateaux russes, la France est insultée, menacée, humiliée et on fait croire aux populations que l’Otan menace la Russie.
Le peuple Russe par l’information est décervelé, manipulé, conditionné.
Les propos évoqués par le régime sont des appels à la haine.
Dans tous ces propos, on discerne dissimulation, duplicité, fausseté, ce qui est révoltant.
Ce sont des stratégies guerrières.
Mais, Macron, dans sa façon d’agir, donne l’impression, qu’en mettant la pression au régime Russe, il y aura de leur part une prise de conscience.
Mesure-t-il vraiment l’esprit de pouvoir et de puissance de ce régime ?
C’est un régime habitué à avoir leurs opposants qui perdent la vie.
On sait que Poutine ne pardonne pas la trahison.
S’opposer à lui, est une trahison et celui qui l’offense, il lui fait payer.
L’Europe l’offense depuis quelque temps.
Nous sommes des bisounours à côté d’eux, avec un sens de la Justice, qui est si différente de ce régime.
Nous avons trop de différences culturelles pour nous comprendre.
Pour eux, il n’y a que la force de réelle.
Il n’y a qu’à voir leur emblème Gloire, Victoire, Patrie, empreinte d’Orgueil et chez nous, à l’opposé, c’est Liberté, égalité, fraternité.
Le pouvoir Français semble Pécher par excès d’angélisme, et manquer de réalisme.
Mon Dieu, quel angélisme dans vos propos ! Et que d’idées préconçues et de lieux communs… Et vous vous trompez totalement sur un point en parlant d’un adversaire imprévisible. Poutine est très prévisible au contraire… Il ne veut pas que l’on vienne marcher sur ses plates bandes… « Et chez nous, c’est la liberté, égalité, fraternité » Vous en parlerez aux gilets jaunes éborgnés…
Une nouvelle fois, répétons, quitte à être censurés, qu’il est urgentissime de se débarrasser de ce fou furieux !
Macron, il va la placer ou ? sa ligne Maginot….. que quelqu’un l´avertisse, les Russes ont des missiles intercontinentaux et en plus ils peuvent dégommer des satellites hostiles en grand nombre. Depuis 2014, ils se sont trompe sur tout concernant la Russie et sa continue….
Il a tout foire, l’industrie, l´agriculture, la santé, la police, la justice, des dettes de ruine, dégradation de la note financière, insécurité jusqu’à la décapitation, vire d´Afrique, ridiculise en Nouvelle Calédonie Etc…et il pense faire d’une bouchée la Russie avec son president au mille maladies, et une armee de clanpins ivrognes. Moi je dis méfiance, la Russie en a encore beaucoup trop sous la pedale, sans compter avec les armes nouvelles qu´ils gardent pour le meilleur moment.
Il est évident qu’il y a des instructeurs sur place , on ne livre pas une arme moderne comme un appareil électro-ménager avec une notice d’utilisation.
Mais , se souvenir de l’engrenage de la guerre du Vietnam , les Américains ont commencé par livrer des armes avec les instructeurs qui vont avec , et puis de plus en plus d’armes avec de plus en plus d’instructeurs , et puis vous connaissez la suite .
Et derrière en pousse à la guerre , toutes les industries d’armement pour vendre et tester en situation réelle leurs armes .
on nous prend pour des jambons, les « instructeurs » sont en fait des forces spéciales pour aider les ukrainiens à utiliser les matériels qu’on leur envoi, et d’utiliser les armements livrés. Les français doivent maintenant faire rentrer le dangereux de l’Elysées à l’hôpital psychiatrique, dimanche ne ratez pas le coche, la bombe c’est nous les électeurs, on comptera dimanche soir, combien font encore confiance à cet énergumène, même les Etats-Unis ne veulent pas y aller, quand on voit la boucherie qu’était le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie où des gamins n’ont pas eu le temps de poser le pied sur notre sol qu’ils étaient déjà mort, et que de l’autre côté en même temps des russes subissaient le même sort, mais la suffisance occidentale ne parle pas de ces enfants russes qui ont eux aussi donné leurs vies pour sauver l’Europe, la Russie n’est même pas aux commémorations, s’il n’y avait pas eu la Russie……….
Nos politiciens appliquent froidement et de façon intellectuellement désincarnée la formule de Clausewitz qui dit que « la guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens » Macron se fait sortir piteusement d’Afrique, il peine à éteindre le feu dans nos Outre-Mer et n’y arrive pas dans nos villes et nos banlieues mais, telle une Babette, Macron s’en va-t’en guerre. Il est à craindre que le résultat soit moins glamour, la Russie, même affaiblie, n’est pas encore le Tchad ni le Mali. Heureusement pour lui, comme il n’a pas de gosses, les souffrances seraient plus acceptables.
Il m’importe de savoir si ces hommes se font tuer, s’ils auront droit à des obsèques nationales aux Invalides, où si Macron donnera des instructions pour que ceux-ci soient inhumés en catimini pour ne pas effaroucher l’opinion… C’est consternant de voir, sur certains plateaux de télé, la légèreté avec laquelle certains chroniqueurs qui n’ont jamais pris le moindre risque dans leur vie, en parlent. On voit bien que ce ne sont pas eux qui vont risquer leur peau pour satisfaire l’égo gigantesque et surdimensionné de notre cher Président. (Qui lui non plus, ne prendra aucun risque, mis à part le risque de représailles directes contre notre pays)
« Prendre le risque de transformer la France en parking radioactif à force d’entêtement et d’immaturité, ce n’était pas dans le programme de Renaissance. Même en tout petits caractères. Mais c’est la France que les Français ont choisie. » « Mais comme tous les psychopathes, il est particulièrement dangereux. Selon un psychologue américain, «Les serial killers détruisent les familles alors que les psychopathes au sommet de la politique et de la finance ruinent les sociétés». Professeut Sagatori, psychiatre.