Des pilotes meurent en service commandé ? « Bien fait ! », pour certains…

ricordeau

Hier, Arnaud Florac rendait hommage à nos deux pilotes de Rafale, morts en service aérien commandé. Le même jour, nous publiions un hommage à l’armée française qui débarqua en Provence, il y a tout juste quatre-vingts ans. Entre ces deux jeunes officiers de l’armée de l’air et de l’espace et les soldats du général de Lattre de Tassigny, dont il ne reste aujourd’hui qu’une poignée de survivants, quels points communs ? Au-delà des uniformes, des technologies, des mentalités qui ont profondément changé au rythme des évolutions de notre société, on trouve ce désir profond de servir, ce sens de l’accomplissement de la mission qui peut aller jusqu’au sacrifice suprême, inscrit d’ailleurs dans la loi pour nos militaires.

Toutes choses qui sont sans doute aux antipodes des « valeurs » portées par une illustre inconnue au bataillon jusqu’à ce jour – une certaine Gwenola Ricordeau – qui a balancé, sur X, sa petite réaction à la suite du message de condoléances envoyé par le ministère des Armées. « Ça sème la mort et le désespoir aux quatre coins du globe et puis après… bref… cheh… » Précision, pour ceux qui l’ignorait (l’auteur de ces lignes, le premier) : « cheh » viendrait de l’arabe et signifierait « bien fait ». Voilà, voilà.

On pourrait se dire : mais à quoi bon aller chercher au fin fond des égouts des réseaux sociaux de tels immondices, s’intéresser à ce genre de message – pardon pour l’expression, mais nous n’avons pas trouvé d’autre mot – particulièrement dégueulasse, venant, en plus, d’une illustre inconnue qui ne mérite sans doute pas d’être extirpée de sa médiocrité pour une célébrité somme toute éphémère ? Avec, en plus, le risque qu'on vous reproche d’inciter à la haine sur les réseaux sociaux contre cette forcément belle personne. Car on sait comment ça marche, aujourd'hui...

Un profil révélateur

Pourquoi ? Parce que lorsqu’on étudie un peu le « profil » de cet individu (ou, si vous voulez, cette individue !), on se dit qu’une telle réaction n’est pas si anecdotique que ça, qu’elle résume peut-être la « pensée profonde » d’une certaine « élite » gauchiste qui partage sa vie entre le Vieux Continent et la Californie. On découvre ainsi que cette Française, qui a commencé par enseigner comme maître de conférence en sociologie à l’université de Lille 1 (Sandrine Rousseau y a sévi un temps), est aujourd’hui professeur associé en justice criminelle à l’université d’État de Californie à Chico. Sa page Wikipédia nous apprend que cette sociologue est aussi une militante féministe et abolitionniste du système pénal. Elle est d’ailleurs auteur (pardon : autrice) de plusieurs ouvrages dont le dernier s'intitule 1.312 raisons d’abolir la police (Éditions Lux). Le titre est déjà tout un programme. On lira avec le plus grand intérêt l'interview qu'elle donna à l'occasion de la sortie de ce bouquin.

Nous ne résistons pas au « plaisir » de citer un extrait de la quatrième de couv’ de ce sans doute chef-d’œuvre immortel. « D'où vient l'idée d'abolir la police et que recouvre-t-elle au juste ? Si la police ne nous protège pas, à quoi sert-elle ? Comment dépasser la simple critique de la police pour enfin en finir avec elle ? 1.312 raisons d'abolir la police propose de riches réflexions critiques sur les liens entre l'abolitionnisme pénal et la race, le handicap ou le travail sexuel notamment. » Nous ne sommes pas allés voir s’il y a, effectivement, 1.312 raisons d’abolir la police, mais il faut savoir que ce nombre n’est pas innocent car il est la transposition, en chiffres, du fameux acronyme ACAB (All Cops Are Bastards/Tous les flics sont des salauds). Voilà, voilà. La prison, ça sert à rien. Les frontières non plus, on imagine. Bref, tout ce qui « fait » barrière. C'est sans doute pour cela que, lorsqu'on veut avoir accès à la page X de cette dame, il nous est répondu : « These posts are protected - Only approved followers can see @G_Ricordeau’s posts. » Quelque part, la protection doit avoir du bon...

Supprimer la prison, la police et, donc, on imagine, en toute logique, supprimer l’armée, instrument d'une évidente domination patriarcale archaïque (on essaye de s’adapter au discours…) : pourquoi pas. D'ailleurs, il faudrait que Ricordeau, qui exhibe le drapeau palestinien sur son profil X, en parle au Hamas. Ils ont certainement des idées très arrêtées sur le sujet…

Georges Michel
Georges Michel
Editorialiste à BV, colonel (ER)

Vos commentaires

47 commentaires

  1. Tenir de tels propos relève d’une incitation à la haine , condamnable dans notre pays à ce que j’en sais. Cette femme devrait être condamnée sans délai.
    A la lire on comprend qu’elle n’ait pas trouvé de poste en France.

  2. On peut lui rendre la pareille le jour où elle crevera je dirai le meme terme mes condoleances aux familles de ces pilotes et merci à eux pour leur engagement ce sont des BRAVES

  3. « désir profond de servir » …. la France. Si on me permet cette précision qui semble utile par es temps qui courent. Service qui, compte tenu de ce qu’est le monde mais plus encore nos chers président et gouvernement, ne doit avoir rien de simple ni d’évident.

  4. Qu’elle renonce à ses avantages de fonctionnaires ! Elle n’en aura pas les «  machines »! Polluante,inutile,parasite ……

    • Aucun intérêt, qu’elle reste dans sa bêtise et tout ira bien !
      Et encore merci à nos trois héros qui sont morts pour nous .

  5. Encore une , qui incapable de faire quoi que ce soit de sa misérable vie , c’est tournée vers la sociologie ( pseudo-science pour inculte bas du plafond ) , ce permet d’insulter non seulement ceux et celles qui défendent chaque jour mais également les français françaises qui aiment leur pays ; qu’elle reste loin de la France qui lui a payer ses études cette workiste pro LGPT++++ bobo extrême gauche LFI .

  6. On en apprend tous les jours : « cheh »….! et « 1312 » (il fallait le trouver ! )
    Ceci dit, l’avenir de nos universités soumises à ces ‘analystes’ (?) risque de détériorer le classement de SCHANGAÏ dont la vocation serait d’ étalonner les apports à la civilisation (?..)

  7. Pauvre petite fille, en manque totale d’intelligence! Comment des démesurées de cet acabit peuvent enseigner?

    • Parce que les intelligents vont ailleurs. L’Université s’est peu à peu transformée, à force d’être dirigée par des médiocres, en réceptacle des nullités. Très bien payées (par nous) au vu de leurs compétences.

  8. Voila une personne qui distille son dogme dans une fac américaine, on ne peut donc pas s’etonner de la derive woke des etudiants. Elle n’est pas la seule a professer ces idées, ses idées. Son commentaire, le drapeau sur sa signature montre la contradiction de ses engagements. Lorsque l’occident, patriarcal et capitaliste, selon elle, tue, c’est mal. Lorsque le hamas tue, c’est bien… je vous laisse le soins de déduire ce qui découle de sa pensée… j’ai ma petite idée, matinale et nauséabonde…

    • « Voila une personne qui distille son dogme dans une fac américaine ». A mon avis, c’est l’inverse. Cette fac l’a recrutée car elle proclamait haut et fort ses délires wokistes.

  9. Cette Gwenola Ricordeau n’a aucun respect pour ces pilotes morts lors d’une mission de qualification. C’est une personne méprisable, rien d’autre a rajouter sinon je crois que je serai très impoli envers cette individue sans intérêt.

  10. De tels propos devraient conduire à une sanction du chef des Armées, mais il est bien probable que ce dernier est plus prêt à la sacrifier qu’à la défendre. Aussi, je préfère adresser toute mes condoléances aux familles de ces deux pilotes et ma compassion à tous leurs frères d’armes. L’Armée est une grande famille, certains ont tendance à l’oublier.

  11. Plus de police, l’auto-defense ;le far – west Quoi… Chacun peut tuer tout le monde.
    Il y aura du sang dans les caniveaux, je vous le dis, à commencer par celui de ces excentriques de la pensée.

    • Le far-West? Certainement pas! Au far-West au moins, les honnêtes gens avaient le droit de se défendre.

  12. Mais pourquoi ne va t’elle pas exercer ses talents dans l’université du Caire, de Téhéran ou d’Islamabad plutôt que de s’être confortablement réfugiée dans ces universités bobos, féministes, wake et LGBTyz ?

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