« Déséquilibrés » : la France, terre d’asile… psychiatrique ?

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Le Marocain qui a poignardé des voyageurs dans le métro de Lyon, entré illégalement en France en 2021, était sous OQTF. Sa garde à vue a été jugée incompatible avec son état psychiatrique. État qui explique, selon Europe 1, que l’OQTF n’ait pas été appliquée : il est passé sous les radars en raison d’hospitalisations en psy. Mais ces « troubles psychiatriques », si souvent invoqués, à quoi renvoient-ils ? À une réalité ou à une déresponsabilisation des auteurs d’agression… et des services publics ?

On ne manque pas d’études sur le lien entre les migrations et les troubles psy. Elles viennent toutes d’organisations acquises aux dogmes immigrationnistes (Médecins du monde, France terre d’asile…). Elles pointent comme causes les persécutions dans les pays d’origine (donnée non recevable dans bien des cas), mais aussi les violences physiques ou psychologiques subies pendant le « trajet ». Cela donnerait plutôt raison aux partisans de l’immigration zéro : l’individu déplaçable à volonté dans un monde liquide est une chimère. Le déracinement n’est jamais indolore.

La faute au pays d’accueil

Loin de faire ce constat, les associations rejettent la faute sur le pays d’accueil, censé accroître les troubles, voire en provoquer de nouveaux en générant du stress et de la précarité. France terre d’asile va jusqu’à déplorer « l’implantation de centres d’hébergement dans des "déserts médicaux" » ! Les Français apprécieront une sollicitude qui ne les concerne pas. Le supposé défaut de soins des migrants est aggravé par un facteur historique, accuse une étude : « La psychiatrie des migrants a aussi hérité en France d’une psychiatrie coloniale imprégnée de préjugés culturalistes et racistes... »

Cependant, on est en droit de s’interroger sur la réalité d’une aussi constante prévalence des troubles psychiatriques chez les migrants, dès lors qu'être malade aide à obtenir des papiers. En théorie, il n’existe pas de droit d’asile médical. Mais il y a des exceptions : si, dans son pays d’origine, le malade du SIDA ou celui qui est atteint de pathologies psychiques (par exemple) risque de subir des violences ou des persécutions. Confesser des troubles psy - d'autant plus qu'ils peuvent être joués, surjoués - aide donc à obtenir une carte de séjour. L’État lui-même explique à « l'étranger malade » comment il peut obtenir un titre de séjour. Et ce, même s'il est en situation irrégulière. Attention ! La préfecture peut lui refuser ce titre s'il n'a pas respecté une OQTF, s'il a commis des crimes ou délits graves. Elle le peut ; autrement dit : le refus n'est pas automatique.

« Fraude massive » : fantasme ou réalité ?

Tout cela a fait des troubles psy une si réelle aubaine que, en 2017 - en raison du « fantasme d’une fraude massive », écrit la Cimade, autre organisation immigrationniste -, la compétence d’en juger a été transférée des médecins des agences régionales de santé à ceux de l’Office français de l’immigration et de l’intégration. La reconnaissance de troubles psy ayant immédiatement chuté, ce motif de demande d’asile est passé de la première à la quatrième place (toujours selon la Cimade). Ce n’était plus aussi payant d’être déséquilibré devant des médecins moins « naïfs ». Cependant, ce motif n’a pas disparu, les « détraqués » non plus.

La réalité des troubles psychiatriques des migrants clandestins devrait être, plutôt qu’une raison de les accueillir et de les soigner, un motif de renvoi ferme et définitif. Pourquoi incomberait-il à la France d’assumer le coût de leurs soins (dans une filière psychiatrique en faillite, selon ses acteurs eux-mêmes) et de prendre le risque d’agressions à l’encontre de ses citoyens (comme on le voit si souvent) ? Quant à l’arnaque aux troubles psy, qui aide à entrer et à rester sur notre territoire, elle est inacceptable. Réels ou feints, les troubles psy des migrants sont une bonne raison de pas les accepter sur notre sol.

Samuel Martin
Samuel Martin
Journaliste

Vos commentaires

47 commentaires

  1. Terre d’asile psychiatrique et maintenant gratuite, juridiquement, pour tout individu, malade ou pas, violent ou pas, qui veut y faire un séjour pérenne. Quant aux Français, bon gré, mal gré, ils paieront pour ces gens-là.

  2. La folie est-elle contagieuse ? Tout nous laisse à le croire. N’est-il pas normal, qu’après avoir été sous influence d’un certain nombre d’organisations idéologiquement perverties et perverties, qui s’évertuent à contourner les lois de ce pays afin que puissent coûte que coûte se maintenir ces candidats à l’exil sur notre sol, quitte parfois en leur enjoignant de feindre la folie. Ces méthodes de la part de propagandistes particulièrement avertis ne relèvent-elles pas en soi d’une certaine forme de perversion mentale au détriment des plus démunis, des plus faibles d’esprit ? Si tel est le cas il est urgent d’interrompre la contagion, et d’interdire ces organisations en cessant immédiatement de financer ces psychopathologies idéologiques

  3. J ai écouté le discours de Trump à la sortie du tribunal pour son procès, il a évoqué les vagues migratoires et son constat a été de dire que les actes de violence, l insécurité ect… avaient explosé il a avancé une théorie selon laquelle les pays de départ ouvraient grandes les portes de leurs prisons ce qui expliquerait la violence des individus arrivant aux Etats Unis,cela reste une théorie.

  4. Avez-vous entendu que ces pays d’origine ont des problèmes de place de prison ou d’hôpitaux … spy ou pas ? –
    Non. dès qu’ils ont individu qui devrait y être admis –
    Hop ! un billet sans retour pour la France qui représente, à leux yeux –
    les prisons et les hôpitaux qu’ils n’auront pas à construire –

    Dans de cas, peut-on considérer ces État comme étant, à eux seuls, une filière d’immigration à part entière –

    C’est surement pout ça qu’ils ne veulent pas établir leur quitus de retour au bercail pour les OQTF.

    • Je confirme. Cela fait des années que des témoignages que j’ai personnellement reçus sur place, en Algérie, confirment vos propos. Ce qui demeure à découvrir, c’est l’accord financier entre les deux pays, bien qu’il s’agisse probablement de la réalité courante : c’est la France qui paye et les étrangers qui profitent. Rappelons à ce sujet qu’un prisonnier coûte entre 200 et 500 € par jour.

  5. Cela fait bien longtemps que j’alerte sur la relation entre certains prénoms et la pléthore de maladies psychiatriques ! Si l’on voulait être efficace et cohérent, si on voulait réduire efficacement et de façon juste nos dépenses de santé, il serait urgent de faire cette étude quant à la relation de certains prénoms et les maladies psychiatriques. La relation nous saute aux yeux tous les jours : alors autant évaluer cette relation de façon claire et interdire d’urgence les prénoms qui prédisposent à ces pathologies coûteuses pour la société ; comme disaient avec sagesse nos grands-mères, mieux vaut prévenir que guérir !

  6. Donc ceci explique cela ! Comme notre président marin est atteint d’une tare psychiatrique il ne peut être viré.

  7. Transformons les bâtiments du CC et CE en asiles psychiatriques et en EHPAD, ce qu’ils sont actuellement pour des recyclés de la politique qui ont dépassé la date de péremption. Nous sommes chez les fous, fous de la voiture électrique, fous de dieu, fous du couteau, fous de la drogue, fous de la dette, fous des moeurs

  8. Au même titre que le négationnisme, l’intégrisme islamique relève de la prison ( ou de l’expulsion sine die) et non de l’asile psychiatrique .Et pendant ce temps-là « on » licencie de dangereux complotistes qui ont oser critiquer la gestion du covid ou refuser la vaccination obligatoire par un pseudo vaccin dont « on » commence seulement à admettre du bout des lèvres que c’était peut-être une merde : d’abord , ne pas nuire ; ni en médecine ni en politique !

  9. Imaginons un touriste « français d’origine », commettant un attentat au couteau ou avec autre chose, dans un pays d’Afrique (du nord ou sub-saharienne), sur des africains… imaginez la réaction de la population locale et de la police ! Vous imaginez ? Vous avez l’image ?

    • Malades psychiatriques, retour chez eux, nous n’avons pas les moyens de les accueillir par contre tout migrant relevant du droit d’asile devrait être examiné sous cet angle car on ne sort pas indemne d’un pays en guerre ou de persécutions avérées sans soin.

  10. J’espère que viendra le temps où toutes les subventions publiques seront interdites aux associations et que si celles ci veulent tout de même exister,que ce soit uniquement avec les cotisations ou dons de mécènes privés ou de leurs sympathisants et adhérents avec la suppression de toutes les aides aux soins, allocations diverses,prises en charge juridiques etc… Déjà il y en aurait bien moins sur notre territoire.Ensuite,si malgré ces mesures, certains réussissent à rester légalement,et bien qu’ils assument leur survie en travaillant,et à défaut être entrenus par les membres de ces associations en ce qui concerne,la nourriture,la part cotisations sociales maladie, formation professionnelle, et diverses choses,le tout en prenant bien soin par les autorités de relever tous les noms, prénoms et adresses de ces membres associatifs avec prélèvement automatique sur leur compte bancaire pour une prise en charge totale pendant la durée de leur dépendance, et là,on s’apercevra qu’ils seront beaucoup moins nombreux à les soutenir car c’est tellement facile de dire à quelqu’un » Donne moi 50€ et je t’invite au resto ».Pas vrai ?

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