Deux journalistes de Mediapart condamnées pour avoir envoyé de l’argent à des djihadistes
Le vendredi 22 mars dernier, le tribunal de Paris a condamné Céline Martelet et Édith Bouvier à 10 et 12 mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir envoyé de l’argent à des djihadistes. Elles ont fait appel de cette décision. L’information pourrait être anodine si les deux femmes, âgées respectivement de 44 et 43 ans, n’étaient pas journalistes.
Céline Martelet est une journaliste indépendante qui signe régulièrement des papiers pour Mediapart, tandis qu’Édith Bouvier, également passée par Mediapart, travaille actuellement pour la chaîne Arte, la station France Culture, le quotidien suisse Le Temps et le magazine Marianne. Les deux accusées sont spécialistes du Moyen-Orient. Ensemble, elles ont écrit deux ouvrages : Un parfum de djihad (Plon, 2018) et Le Cercle de la terreur (Plon, 2022). Pour la rédaction du premier, elles ont réalisé une enquête auprès de Françaises parties faire le djihad en Syrie et en Irak.
Islamo-gauchisme avéré ?
Une enquête qui pourrait avoir altéré leur jugement : durant celle-ci, elles auraient « transféré des fonds pour payer des passeurs et ainsi faire sortir plusieurs femmes de Syrie et d’Irak », comme l’indique l’AFP. L’agence de presse française ajoute : « Pour les deux journalistes, le fait d'envoyer de l'argent a sauvé des vies, à commencer par celle de Mélina Boughedir. À la mi-2017, cette djihadiste était bloquée en pleine guerre à Mossoul (Irak) avec ses quatre enfants, qui "mouraient de faim". Elle a finalement été "exfiltrée" grâce à l’intervention d’un officier irakien corrompu – une opération dans laquelle les deux journalistes ont été impliquées. »
Sur le banc des accusés, les deux journalistes n’ont pas témoigné d’un grand remords. « Édith Bouvier s’est dite persuadée que, sans cette opération, Mélina Boughedir aurait été tuée » et a regretté « que l’opération n’ait pas permis [le] sauvetage et [le] transfert à la Justice française » de Maximilien Thibaut.
Le procureur de la République ne s’est pas laissé attendrir. Il a rappelé que les « sommes transférées sont conséquentes : elles ont permis aux djihadistes concernés de "tripler" leur revenu, par rapport à ce que leur versait L’EI ». Toujours selon l’AFP, il aurait affirmé : « Envoyer de l’argent à quelqu’un qui est dans un groupe terroriste, même s’il vous dit que c’est pour se nourrir, c’est un délit, c’est comme ça. » Une phrase qui laisse penser que les deux journalistes n’avaient pas vraiment pris la mesure de leurs actes.
Un deux poids deux mesures inexplicable
Comment leur en vouloir, alors que même les rédactions qui les emploient n’y voient rien à redire ? Dans sa chronique sur Europe 1, le journaliste Philippe Val expliquait, ce lundi 25 mars, que Céline Martelet avait été embauchée par France Inter en 2022 pour réaliser un reportage en Syrie alors même que la radio publique savait que « la journaliste en question aurait des liens avec Daech ». Récemment, elle était également « l'invitée du jour » de France 24 et était interrogée sur la situation à Gaza.
Pour le service public, serait-il donc pire d’avoir des liens avec Jordan Bardella que d’envoyer de l’argent à des membres de l’État islamique ? Désormais condamnées, ces deux journalistes ont-elles encore leur place dans le paysage médiatique français, chez Mediapart, France Inter, Marianne, France 24, BFM TV ou ailleurs ? Quelle est l'ampleur de la cinquième colonne médiatique gagnée peu ou prou à l'État islamique ? Des questions qui méritent d'être posées.
Sarah-Louise Guille
Journaliste
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52 commentaires
N’étions nous pas en guerre contre Daesh , cet mouvance islamiste , et que dans ce contexte les trahisons ou collusions avec l’ennemi étaient passibles de la peine de mort, alors sans aller jusque là il me semble que la peine infligée à ces deux journalistes est plus que dérisoire.
Elles auraient dues être récompensées. Alors Macron qu’attends-tu ?
C’est le monde à l’envers. Dura lex pour les délits routiers et mollesse pour les complices du djihad. Des places de prisons que l’on trouve aisément pour les uns mais étonnamment pas pour les autres. A se demander si cette justice ne nous incite pas à la faire nous-mêmes finalement…
CONDAMNÉES à du sursis et elles font appel …. Mediapart/justice clique gauchiste qui vont très bien ensemble !!!
Scandaleux, il faut leur retirer leur carte de presse.
Financer des ennemis de la France ne serait plus de la trahison pour ces journalistes et ces médias qui les emploient ?
Après 45 certains (et certaines qui ont été rasées) ont été condamnées à bien pire… Mais la France avait une signification au coeur des citoyens.
Ils sont nombreux que nous devrions traiter comme l’ont été les traitres de 39/45.
Imaginez ( science fiction ..) que ces 2 « journalistes » appartiennent à BV ou CNews , imaginez les couinements de la France islamo gauchiste terroriste , et de la Macronie d’ailleurs
Autant de médias dont je me méfiais…
Bel exemple d’islamo-gauchisme, qui paraît-il n’existe pas …
Mais Noooon. Vous exagerez.
Au vu de la condamnation, on comprend qu’aujourd’hui la justice française ne fait pas de différence entre un refus d’obtempérer et un acte de haute trahison… Ça promet.
Parce que ce sont les mêmes coupables, ou des cousins, et vertueux par nature.
Journalistes ou barbouzes ?
Médiapart est leur QG.
les média et plus particulièrement le milieu journalistique français est en grande voie de putréfaction sans aucun contrôle ni déontologie puisque dans certaines écoles on apprend a écrire ou dire de fausses nouvelles avec un air de vérité : « racontez ce que vous voudrez, il y aura toujours une petite partie de vrai. ». A quand enfin un véritable conseil de l’ordre avec pouvoir de sanctionner et de radier ?
Bien d’accord avec vous.
Ca fait longtemps qu’ils sont comme çà. Tient demandez leur de faire état de la fusillade de la rue d’Isly à Alger dont c’est l’anniversaire aujourd’hui !
Que de zèle en ce moment, on sent le 9 juin approcher. On dirait qu’un sursaut d’efficacité agite notre système judiciaire ? mais c’est un faux-semblant car les sanctions avec sursis ne sont pas une preuve d’autorité mais de grande lâcheté et de grande mollesse. Ce qui est sidérant, c’est que ce sont des gauloises qui ont osé faire ça ! C’est un acte criminel puisqu’elles sont complices de ces barbares. C’est la prison à perpétuité qu’il leur faut ou les expulser dans le camp des djihadistes avec interdiction de revenir en France pour que ça serve de leçon à d’autres car elles ne sont sûrement pas les seules. Autrefois, notre CODE PENAL faisait régner l’ordre dans notre société. En attendant que cela revienne, comme déjà dit, la France est dans le tourbillon de la décadence.
Les porteurs de valises. La gauche qui trahit. La 5° colonne. La « justice » et « l’état de droit » bien gentils avec les complices des assassins du Bataclan et de la Promenade des Anglais. La guerre c’est pour aller au cirque Zelensky.
Très bien vu !
Parfait. Mais çà, il ne faut trop le dire.
Les subventions publiques, rémunére si grassement ces pions (cheval de 3), que eux peuvent redistribuer selon leurs bons vouloirs ! Parallèlement, les Entrepreneurs suent sangs et eaux, pour régler dans les temps, les diverses charges sociétales et taxes, au risque d’êtres poursuivis en justice et contraint à faire faillite ! Pour alimenter une DETTE sociétale sans fond !