Disney bat en retraite après avoir promu le wokisme à ses dépens
3 minutes de lecture
Virage à droite pour Mickey ? C’est ce que semble indiquer une récente prise de parole du nouveau PDG de Disney, Bob Iger, lors d’une conférence donnée à ses employés le 28 novembre dernier. Succédant à Bob Chapek, déboulonné après deux ans de règne mouvementés, Iger reprend un poste qu’il avait déjà occupé de 2005 à 2020. Un changement brutal, en plein bras de fer idéologique entre l’entreprise et l’État de Floride, qui devrait donner du fil à retordre au nouveau directeur dans les mois qui viennent.
Interrogé sur la direction qu’il donnerait à Disney pour sortir l’entreprise du bourbier dans lequel elle se trouve, Bob Iger n’a pas caché sa volonté de jouer l’apaisement. Car Disney se porte mal et les choses se sont aggravées depuis son opposition officielle à la loi « Don’t Say Gay » promulguée par le gouverneur de Floride Ron DeSantis. Cette loi vise à contrer l’activisme LGBT. Elle interdit, notamment, de « discuter en classe de sujets en lien avec l’orientation sexuelle ou l’identité de genre » jusqu’à 9-10 ans. Une décision peu compatible avec l’esprit adopté par Disney ces dernières années : elle avait amené Bob Chapek à faire part de sa désapprobation. Le "coup de com", peu diplomatique, a valu au groupe de perdre les privilèges fiscaux et réglementaires dont il jouissait jusqu’alors à Orlando. La mesure devrait être effective à l’été 2023.
Interrogé sur ce sujet, Bob Iger a réagi de manière claire : « Est-ce que j'aime que l'entreprise soit mêlée à une controverse ? Bien sûr que non », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Cela peut être une source de distraction ; cela peut avoir un impact négatif sur la compagnie. Je vais tâcher de calmer les choses dans la mesure du possible. » En termes d’impact négatif, le nouveau PDG sait de quoi il parle : les finances de Disney sont en chute libre. Le groupe a ainsi enregistré une baisse vertigineuse de sa capitalisation boursière, passant de 300 milliards de dollars au début de l’année 2021 à 160 milliards en novembre 2022. De quoi se poser des questions sur le bien-fondé de la stratégie adoptée par Chapek. Christopher Rufo, membre principal de l'Institut Manhattan, impute ce désastre au wokisme véhiculé par la firme : « Ce sont des dégâts catastrophiques sur leur réputation – et un avertissement pour les autres entreprises sur ce que coûte de devenir woke », explique le chercheur.
EXCLUSIVE: I have obtained video from returning Disney CEO Bob Iger's first town hall with employees, in which he signals that he will work to "quiet things down" politically and move toward neutrality in the culture war.https://t.co/ZBGdHhxFVS pic.twitter.com/ZbMCZN4MlG
— Christopher F. Rufo ⚔️ (@realchrisrufo) November 29, 2022
Parallèlement, la cote de popularité de la chaîne principale s’est, elle aussi, effondrée, passant de 77 à 33 % d’opinions favorables en un an, selon un sondage commandé par NBC News en mai 2022. À croire que le wokisme ne rapporte à aucun point de vue.
Devant cette débâcle, Bob Iger décide d’adopter une stratégie plutôt novatrice : « calmer » les guerres culturelles, « respecter » le public, ne pas avoir de « dédain » pour les téléspectateurs. En somme, le nouveau PDG préconise un retour aux sources, tentative ultime pour retrouver un public qui a déserté, sans doute lassé par les doses de moraline injectées dans des dessins animés à qui l’on demandait seulement autrefois de faire rêver les enfants.
La cancel culture a fait ses preuves, elles sont loin d’être concluantes. Gageons que la marque récupérera ses lettres de noblesse en retrouvant l’esprit qui l’avait fait connaître mondialement, il y a 100 ans de cela.
Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 07/12/2022 à 7:47.
Marie-Camille Le Conte
Journaliste à BV
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
Un vert manteau de mosquées
Lire la vidéo
28 commentaires
Super qu’ils perdent du fric et du public à vouloir suivre une minorité de détraqués qui s’attaquent même aux petits .Maintenant ils ne retrouveront pas forcément tout le public perdu et que cela serve de leçons à tous les autres . Boycotter toutes ces enseignes est le meilleur moyen , au nom du fric et du profit elles reviennent seules dans le droit chemin .
Le problème est que ces entreprises “libérales“ sont là pour gagner de l’argent et donc elles surfent sur toutes les vagues idéologiques ou peoplelistiques qui leur permettent d’engranger des bénéfices. Un exemple, la cigarette tue un grand nombre de personnes, voyez-vous ces entreprises se mettre en faillite pour le bien de tous, non elles cherchent à contourner les réglementations pour vendre. Assa Traoré et Louboutin, l’Oréal et Rhokya Diallo et on peut en citer d’autres, comme le slip français et les associations de migrants …
Ce qui confirme que le Wokisme le peuple n’en veut pas….et ce sont les américains qui le disent. et même quand cette Religion de politiciens s’emparent du Ludique…
Donc il serait temps que l’imposture cesse au plus vite…
Et pendant ce temps là, en France, nos « intellectuels » essaient toujours d’endoctriner nos enfants dès l’école maternelle. Parents soyez vigilants !!
Le wokisme c’est la maladie (mentale) du siècle.
Et même d’avant, car ce n’est que l’un des nombreux dégâts provoqués par l’abandon de la réflexion au bénéfice de l’idéologie. Cette dernière se termine toujours par un désastre au contact de la réalité.
Merci à Ron De Santis qui a su faire courber l’échine à ce petit monde woke qui ne tient que par l argent des autres
Faisons comme lui. Inondons les « bonnes âmes » favorables aux migrants, en déversant des milliers de migrants dans leurs propriétés … Ron Desantis avait fait très fort ! Renvoyons les pervers à leurs perversités.
+++
Le wokisme et le graphisme en 3d on tue Disney .
J’ai garde toutes les cassettes avec les Disney d’avant 2000 qui ont fait le bonheur de mes enfants, même adulte on se surprend à encore les apprécier pour une 100eme fois, avec la 3 génération.
on peut espérer que peu à peu la dictature des minorités se retourne contre elles
Trop facile, on essaie de nous faire avaler par la force et la menace l’inacceptable, et comme on se ramasse on revient vers nous la queue entre les jambes pour reprendre comme si de rien n’était. Pour moi c’est une conduite inacceptable !
J’y vois plutôt un grand espoir. Il vaut mieux reconnaître ses torts, que de continuer sur ce chemin glissant.
Espérons que le wokisme sera bientôt un mauvais souvenir, et que a force de tolérance, chacun reprendra sa place, discrètement, comme cela se passait avant, et ne plus vouloir absolument exposer son appartenance à une minorité.
Et, comme la France aime à copier les américains…
Ron de de Santis, tenez bon, et aidez nous !
C’est trop tard on boycotte ..Il fallait y penser avant …
Le wokisme est sur le déclin? C’est tout ce qu’on souhaite.
De toute façon tôt ou tard la nature reprend ses droits.
Disney ou l’apprenti sorcier du wokisme.
C’est :
– La chute financière vertigineuse,
– La révolte des actionnaires,
– Les licenciements par cargos entiers,
À force de vouloir tuer le rêve par souci de plaire à des minorités wokes gauchistes décérébrées, on se pousse soi-même vers un suicide spectaculaire, un feu d’artifice final.
****
Si aussi Disney pouvait revenir sur son graphisme où les personnages sont taillés à coups de serpe ! Ils ne font pas rêver non plus ! Il ne faut pas s’étonner que cette époque soit violente, dès l’enfance on gâche les rêves et sans les rêves on meurt.
Bravo monsieur De Santos.
C’est grâce au boycott qu’on arrive à faire reculer le wokisme ! Continuons !
++++++
Une bonne nouvelle à confirmer…je suis ravi que Disney soit mal en point. Wait and see