Donald Trump réélu : L’audiovisuel public plus caricatural que jamais
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C’est la douche froide. Alors que Donald Trump va devenir, officiellement, le 47e président des États-Unis d’Amérique, l’audiovisuel public français a la gueule de bois, ce mercredi 6 novembre. Malgré la multiplication d’émissions diffusées, ces derniers jours, visant à présenter le candidat républicain comme un dangereux fasciste, le peuple américain a été d’un autre avis. Il fallait voir les mines déconfites affichées, ce mercredi matin, en commission des affaires culturelles à l'Assemblée nationale, par les patronnes de Radio France et France TV, Sibyle Veil et Delphine Ernotte… C’était la soupe à la grimace.
L’humeur n’est pas à la fête ce matin en commission des affaires culturelles lors de l’audition des Présidentes de France Télévision et de Radio France @DelphineErnotte @SibyleVeil #audiovisuelpublic #nuitdifficile pic.twitter.com/GSGPhahtT2
— Caroline Parmentier (@Parmentier_RN) November 6, 2024
Dans les articles et émissions proposés par les antennes publiques depuis l’annonce de la victoire annoncée de Donald Trump, c’est l’inquiétude, qui prédomine. « Il faut faire beaucoup d’efforts pour ne pas être caricatural, ce matin, et conclure que la probable victoire de Donald Trump est aussi celle des autocrates de tous poils », déclare-t-on ainsi, sur France Inter, confessant sa difficulté à avoir un jugement équilibré. Selon la radio parisienne, la réélection du « milliardaire » est une terrible nouvelle pour l’Europe, « principale perdante » de ce scrutin. Pourquoi ? Parce que « Trump fait du Trump », « il n’a pas changé de personnalité ». Par ailleurs, son programme a été façonné par des « penseurs d’extrême droite », nous assure-t-on. Pire encore : il envisage de débrancher « l’aide américaine à l’Ukraine » et pourrait permettre à Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, de poursuivre « sa vaste campagne militaire » à Gaza. Ce qui pourrait conduire à la libération des otages, et notamment des deux Français encore retenus par le Hamas, mais France Inter ne semble guère s’en préoccuper. « On n’a pas fini d’évaluer les conséquences d’un retour de Donald Trump dans le chaos du monde », tonne la radio.
Des journalistes qui jouent sur les peurs
Même son de cloche, sur France Info. « Les projets de Donald Trump et de Marine Le Pen sont siamois », peut-on y lire. L’inquiétude de la plate-forme publique se porte avant tout sur la politique protectionniste américaine. « Avec Donald Trump à la Maison-Blanche, les droits de douane risquent d'augmenter », alerte-t-elle à raison, évoquant un futur sombre pour notre industrie du vin ou pour des fleurons français comme LVMH ou Kering. Évidemment, Kamala Harris préconisait peu ou prou les mêmes mesures commerciales et avait prévenu qu’elle « ne mettrait pas fin au protectionnisme des États-Unis » si Donald Trump était battu, mais la diabolisation du camp républicain ne s’embarrasse pas de ce genre de détails.
Présidentielle américaine : avec Donald Trump à la Maison-Blanche, les droits de douane risquent d'augmenterhttps://t.co/JfCMgBTSDa
— franceinfo (@franceinfo) November 6, 2024
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Seul Patrick Cohen a osé exprimer un vague mea culpa, ce mercredi matin. S’il n’a pas fait mystère de son « choc » à l’annonce des résultats et de sa crainte liée aux « bouleversements économiques et géopolitiques vertigineux » à venir, l’éditorialiste de France Inter a livré une analyse partiellement honnête. Il a reconnu que derrière la victoire de Trump se cache le rejet d’un système médiatique haï, d’une « gauche morale qui dicte aux citoyens leur façon de vivre », inapte « à se réinventer, à se faire entendre des classes populaires ». Chose rare, il s’est montré nuancé sur l’électorat républicain, avouant que « les trumpistes ne sont pas seulement des hommes suprémacistes blancs » mais comptent aussi, dans leurs rangs, de nombreuses électeurs issus des minorités, notamment les Latinos.
Chassez le naturel…
Mais - France Inter oblige - Patrick Cohen n’a pas pu se résoudre à achever sa chronique sans éreinter un tant soit peu Donald Trump et ses électeurs. Il a, ainsi, brossé le portrait d’un président « d’extrême droite, incontestablement d’extrême droite » qui aurait recueilli le « vote réfléchi – on n’ose pas dire éclairé - » d’au moins 75 millions de citoyens américains un peu paumés. Alors que l’ensemble de l’establishment a pesé de tout son poids en faveur de Kamala Harris, Patrick Cohen imagine, au contraire, une immense machination pro-Trump qui aurait manipulé les esprits faibles. « Les études d’opinion nous permettront de quantifier les convictions forgées par les bobards de Trump, par ses relais médiatiques, par les infox amplifiées par Elon Musk, désormais l’homme le plus puissant du monde. » Quels relais médiatiques ? Quelles infox ? Patrick Cohen n’en dira pas davantage. Pas un mot, non plus, sur les « convictions forgées » par la presse de gauche et les people, sur le militantisme de Wikipédia ou de Google, et sur, parfois, les « fake news » du camp démocrate.
ALERTE INFO
Le service public en roue libre
Le représentant démocrate dit ouvertement que les électeurs de #Trump sont des racistes.
Heureusement @ConquerNicolas le reprendLéa Salamé insiste :
"vous pensez qu'elle a payé le fait d'être femme, le fait d'être femme noire ? " pic.twitter.com/NAyO4uyLDw— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) November 6, 2024
La diabolisation systématique et gratuite de la droite reste la règle, sur l’audiovisuel public. L’élection de Donald Trump n’y changera rien. Bien au contraire. Juste après la chronique du sieur Cohen, Léa Salamé recevait sur son plateau un certain Fred Hoffman, porte-parole démocrate. Un grand spécialiste selon lequel la victoire du camp républicain s’expliquerait par le « racisme » et la « misogynie » de son électorat. Voilà pourquoi Kamala Harris n’a pas été élue. « Le fait d’être une femme de couleur. Absolument. Je pense que ça joue beaucoup », expliqua-t-il, très sûr de lui.
L’audiovisuel public avait prévenu qu’il aurait du mal à « ne pas être caricatural, ce matin ». Il ne nous avait pas menti.
84 commentaires
Il y a longtemps que l’audiovisuel public n’est pas d’une objectivité avérée. L’analyse honnête des situations n’est pas le fort de la petite caste de ses membres payés grassement pas le contribuable.
Fred Hoffman ; Un grand spécialiste ? Tient donc ! Quelle outrecuidance ! … Que dit l’adage ? » Quand on veut tuer son chien ,on dit qu’il a la rage » … Il est grand temps que la gauche revoie sa copie .On ne peut pas reprocher a Trump d’être patriote et de faire passer les intérêts de l’Amérique et des Américains avant .
On ne nous fera pas croire que les sondages de cette presse gauchiste n’ étaient pas « pipés » afin de rallier les électeurs indécis.La même punition en France pour bientôt !?
Par ce que les électeurs Américain indécis vont être influencés par l’audiovisuel islamo-gauchistes Français alors que la plus part ne savent même pas ou se trouve notre pays et placent Paris au beau milieu de l’Espagne. Écouter France Inter pour un Américain c’est vite voter Trump.
En France Kamala Harris l’aurait emporté haut la main. Même Marion Maréchal fait du Macron et du Harris en se sentant obligée d’accoler l’UE à la France « make France and Europe great again »… Nous n’avons pas besoin de Biden ou de Trump pour nous ruiner, l’UE le fait très bien…et la masse continue de s’en réclamer. Dans son discours d’Harvard, Soljenitsyne pointait comme menace existentielle de l’occident « le déclin du courage » . Les français avec leur Etat providence n »ont plus la capacité (le courage) de se sauver alors ils préfèrent s’asservir. Suivre le troupeau est plus facile. En revanche la liberté demande du courage et de la remise en cause. Vive la liberté.
Aux medias, aux gauchistes, aux « starlettes » bien-pensants, si vous n’aimez pas le peuple, le peuple vous em…..
Bravo Schmitt, comme vous,je m’adresse aux médias publics en leur disant tout haut que nous aussi nous les détestons au plus haut point pour leur partialité virale et que la victoire écrasante de Trump est un baume sur nos cœurs meurtris par tant de propagande et de mensonges.Je n’oublie pas de dire à tous les artistes,chanteurs, acteurs, membres du show-biz et à tous les intellectuels de gauche qui nous ont méprisés pendant longtemps que le temps est venu,si Dieu veut, que toute cette immense caste de privilégiés bien-pensants et moralistes retourne dans l’oubli d’où elle n’aurait jamais dû sortir.Cet événement ne durera peut-être pas mais en attendant, qu’est-ce que ça fait du bien….
L’heure pour les médias badigeonnés de rouge est à la prière pour Sainte désolation. Faire de l’information c’est rapporter des faits et non vouloir imposer ses opinions. L’effet boomerang est implacable ils le prennent en pleine gueule. Tous ces journaleux se transforment en guignols ridicules. Le retour de super Trump est magistral et ça ils ne l’avaient pas prévus. Ainsi avant de parler pour ne rien dire et rien dire pour parler, ils feraient bien de la fermer avant de l’ouvrir. Seule chaîne véritable d’information : Cnews, seule radio d’information Europe 1.
Nous avions besoin de la symbolique Trump mais à voir l’état moral de cette gauche française pourrie nous mesurons le chemin à parcourir.
En effet, quelle jubilation ineffable ce matin de voir les mines déconfites de tous ces journaleux réalisant que toutes leurs désinformations, leurs intoxications, leurs omissions, leurs calomnies bref, leur mauvaise foi arrogante, leur parti pris anti-déontologique et leur malhonnêteté intellectuelle n ‘avait pas fonctionnées, révélant en même temps qu’ils avaient perdu toute crédibilité auprès du peuple. Quelle est leur utilité s’ils sont désavoués? Car c’est un désaveux cinglant d’une profession qui a damné son âme pour avoir l’air progressistes, bienpensants. Mais quelle satisfaction de les voir se tortiller pour nous expliquer comment la marmotte a mis le bulletin de vote dans l’urne de Trump, sans jamais se remettre un tantinet en question. Des parfaits! Heureusement, il reste des journalistes intègres, mais seront-ils crus maintenant?
J’avoue ne pas très bien comprendre les arguments concernant la misogynie ou le racisme. Il n’y pas que les hommes blancs hétérosexuels qui ont le droit de vote aux USA, d’autres voix que celles-ci se sont portées sur Trump. Des femmes, des Noirs, des Latinos et des homosexuels ont forcément voté Trump, sans quoi il n’aurait pas été élu. Ne peut-on pas imaginer qu’une femme noire qui n’est pas élue, ce n’est ni du racisme, ni de la misogynie, mais simplement une candidate qui n’a pas convaincu, qui a fait une moins bonne campagne que son adversaire ? Si Trump avait été battu, aurait-on cherché de telles explications pour justifier sa défaite, ou bien l’aurait-on accablé comme un perdant minable et revanchard ?
Il est curieux de voir comment la plupart des médias a pris ouvertement parti durant cette campagne américaine. D’autant plus curieux qu’il s’agit d’une élection qui a lieu dans un pays étranger, d’une part, et d’autre part, que les médias sont censés garder une neutralité au moins de façade. On nous a clairement fait comprendre que les Américains avaient le choix entre un ange et le diable … et ils ont choisi le diable. Les Français, eux, confrontés à un choix similaire on préféré faire barrage. En France nous voyons déjà le résultat, l’avenir nous dira si les électeurs Américains ont fait un meilleur choix que celui des Français.
Sans oublier BFM tv, où les « experts » en divination ne cessaient de s’effarer tour à tour, renchérissant sur la « certitude » qu’avec Trump les USA vont économiquement (et autrement) droit dans le mur. Quelle volupté que leur déconfiture affichée.
On reproche à Trump son protectionnisme. Mais rien a priori ne nous empêcherait de faire pareil. Surtout nous, Français, qui à l’inverse de nos « partenaires » européens, avons une balance commerciale déficitaire avec les US. Déficit qu’au passage nous devons à la gestion cataclysmique de la pandémie Covid par Macron.
Du protectionnisme ? Vous semblez ignorer que les frontières, c’est mal. Tout doit circuler, entrer, sortir, comme dans un moulin. Les autres sont tous bien intentionnés à notre égard, ne veulent que notre bien et nous enrichissent. Parait-il …
en souhaitant que cela serve de leçon aux européens qui ne sont pas obligés de continuer à se laisser manipuler par la gauche , on voit ce que devient l’Europe , la France ,un continent de désolation avec tous ces sans cou rage .dont le seul objectif est de rester « peinards » ( pognon , avantages , impunité ,…) le pays , ils n’en ont rien à faire ,nantis pour leur court passage sur terre
Tout ce petit monde de la gauche bobo bien pensante pourrait-elle songer un seul instant que « le Donald », tellement à honnir, pourrait permettre à nombre de toutes jeunes femmes ukrainiennes de ne pas devenir veuves pour préserver les intérêts soigneusement cachés de la clique à Biden ?
Ça ne semble pas être leur préoccupation.
J’attends beaucoup de voir ce que Trump va faire au sujet de l’Ukraine. Il doit s’arranger avec Poutine sans tenir compte des désidératas de Zelinsky et de l’UE. Il doit laisser tomber l’Ukraine, se rabibocher avec le sud global (Brics notamment) et laisser l’UE se débrouiller avec Zélinsky. L’Europe aura deux voies ! soit elle laisse tomber sa bien-pensance, vire ses dirigeants et revient dans le monde réel, soit elle dépérit comme un chien sans maître.
Depuis notre imaginaire national, l’Amérique qui a voté Trump c’est celle chanté par Jonnhy Hallyday et dessinée à travers Lucky Luke. Tandis que l’Amérique qui choisit Harris on l’a récité par Al Capone et écouté avec Coccinelle.
Les wokes en déroute… Cohen, Lemoine , Salamé, Aphatie
C’est un plaisir de contempler leurs mines déconfites