Dysphorie du genre : 140 experts tirent la sonnette d’alarme
3 minutes de lecture
L’Observatoire de la Petite Sirène sonne le tocsin. Destiné à protéger les enfants des discours idéologiques sur les réseaux sociaux, il publie un manifeste signé par 140 scientifiques et intellectuels à destination des pays européens dans un souci de préservation des plus jeunes et des plus fragiles. L’enjeu est de convoquer les autorités légitimes et les garde-fous nécessaires là où un silence assourdissant s’est installé.
La première étape consiste à remettre en cause le dogme systémique de la dysphorie de genre. Car si vous ne prenez pas le sens du vent, vous êtes transphobe. Si vous ne ployez pas sous les injonctions dangereuses du chamboulement anthropologique, alors votre regard jeté sur l’altérité est luciférien. Cette lettre a pour but d’alerter l’Éducation nationale, les services de protection de l’enfance et l’Ordre des médecins, quand les langues demeurent liées dans un monde où l’anathème est vite jeté, où la valeur sociale est cruciale. Les témoignages affluent, révélant une augmentation exponentielle de jeunes déboussolés, convaincus d’avoir été parachutés dans l’enveloppe charnelle de l’autre sexe. Qu’on se le dise, des dissonances pareilles ont toujours existé mais ne représentent que la minorité d’une minorité. Or, des constats a posteriori et des discours contre-intuitifs inouïs essaiment un peu partout. Il en va de l’intégrité mentale et physique de nos enfants et nous taire reviendrait à les abandonner quand des voix mutilantes seraient à l’œuvre.
Alors, réel désir de changer de sexe ou bien pression et matraquage médiatique permanent des lobbies LGBTQ+, acronyme qui donne le tournis et ressemble à un fourre-tout privé de racines anthropologiques ? Netflix, réseaux sociaux agitent les boussoles et l’inconscient collectif des cervelles en pleine construction pour instiller cette nouvelle religion du corps, ce corps que l’on aime tellement détester.
Le documentaire Petite fille, de Sébastien Lifshitz, diffusé sur Arte, met la lumière sur ce petit garçon désirant devenir petite fille. Dans notre société liquide, Sasha, prénom mixte, impose ce fait non discutable niant toute filiation et identité consubstantielle à son milieu d’origine. Sasha ex nihilo. Sasha sans cap. La mécanique des apprentis sorciers désireux de faire de l’oseille sur le dos de la souffrance infantile propose avec une grande mansuétude artificielle un traitement médical. On commence à exiger de se faire appeler par un prénom comme si nous avions été fabriqués hors-sol et (encore mieux) du sexe opposé. Jean-Michel Blanquer n’a-t-il pas cédé sur le désir des gosses de choisir eux-mêmes leur prénom, les enseignants ne voulant pas faire de vague de peur d’être recadrés par la hiérarchie ? L’escalade du grand n’importe quoi fait boule de neige, on vous propose des bloqueurs de puberté pour tuer dans l’œuf vos hormones d’origine. Entraver le développement biologique de l’ado devient le nec plus ultra des sociétés liquides. L’Académie nationale de médecine alerte « quant aux traitements chirurgicaux, notamment la masectomie autorisée en France dès l’âge de 14 ans, et ceux portant sur l’appareil génital externe (vulve, pénis), il faut souligner leur caractère irréversible ». La nature irréversible d’une transition peut conduire, dans le pire des cas, à des cancers, des suicides ou de graves dépressions. Nous appelons donc à la prudence afin que nos enfants puissent grandir en toute sérénité.
Crédit photo : Katya Rekina
Thématiques :
dysphorie de genre
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :