École : ce qui nous menace, ce n’est pas l’islamisme, c’est l’extrême droite !

extrême droite

Le jeudi 12 octobre, La Voix du Nord publie un article, sous le titre « Pour les profs, un manuel "d'autodéfense intellectuelle" contre l'extrême droite ». Le vendredi 13 octobre, un professeur d'Arras est sauvagement assassiné par un jeune Tchétchène fiché S pour islamisme radical. De quel côté vient le danger ? La réponse devrait être évidente pour tous. Ce n'est apparemment pas le cas.

Le collectif CAALAP (Coordination antifasciste pour l'affirmation des libertés académiques et pédagogiques), emmené notamment par Sophie Djigo, engagée dans le soutien aux migrants à Calais, s'inquiète de voir l'extrême droite « en train d'infiltrer les établissements scolaires via les élections [de parents d'élèves] organisées ces 13 et 14 octobre ». L'appel de ce collectif, qu'on peut lire sur Internet, est éloquent : « Dans un contexte général de montée en puissance de l’extrême droite en France, une offensive fasciste frappe actuellement violemment l’enseignement […]. Il nous semble crucial de faire front ensemble, à tous les niveaux de l’enseignement et de la recherche, tou.te.s visé.e.s de manière violente par le négationnisme d’extrême droite. »

La FSU-SNUipp, syndicat majoritaire dans les écoles primaires, a, de son côté, dans un communiqué publié le 6 octobre, dénoncé l'« offensive de l’extrême droite sur l’école », visant notamment le réseau national des Parents vigilants, créé à l'initiative d'Éric Zemmour, accusé de « surveiller au plus près les projets pédagogiques ainsi que la mise en place des programmes d’éducation à la vie affective et sexuelle ». Cette offensive serait « à corréler directement à sa haine des luttes pour l’égalité des sexes ou contre les discriminations et toutes les formes de racisme ». Vous l'aurez compris, la menace pour nos écoles et pour la France, ce n'est pas l'islamisme, c'est, comme le dit Mathieu Bock-Côté sur CNews, « l'extrême drouate » !

On trouve des journaux comme Libération pour abonder dans ce sens. Le 10 octobre, sous le titre « Les profs face à l’entrisme de l’extrême droite à l’école : il ne faut absolument pas céder », il dénonce « une pression couplée à une désinformation massive que les syndicats observent avec inquiétude ». Son analyse est la même que celle du collectif CAALAP, dont il fait la promotion, la même que celle de la FSU-SNUipp, qui veut faire croire aux professeurs des écoles et à l'opinion publique que l'extrême droite s'infiltre insidieusement dans les établissements scolaires.

Une même idéologie les anime, qu'on l'appelle « l'idéologie woke » ou « l'islamo-gauchisme ». Des militants aguerris, qui se font passer pour des lanceurs d'alerte, cherchent, en dignes héritiers de Big Brother, à subvertir les capacités de discernement et à imposer leurs normes. C'est ainsi qu'on peut lire, dans la profession de foi du CAALAP, qu'« enseigner la réalité des faits sur l’histoire coloniale, sur la Shoah, les questions migratoires ou encore la théorie du genre devient une prise de risques, et l’enseignement, un métier dangereux ». On croit rêver : ce n'est pas l'islamisme qui conteste ces enseignements, c'est l'extrême droite !

Force est de constater que ces militants déploient toute la panoplie des minorités révolutionnaires qui veulent imposer leur idéologie à la majorité et attribuent à leurs adversaires les méthodes totalitaires qu'ils emploient eux-mêmes. Ils prétendent « expliquer la différence entre savoirs et opinions » mais confondent leurs propres opinions avec la vérité. Ils dénoncent le réveil de « l'hydre fasciste » alors qu'ils sont eux-mêmes des collaborateurs objectifs de l'islamisme, qui est le fascisme d'aujourd'hui.

Philippe Kerlouan
Philippe Kerlouan
Chroniqueur à BV, écrivain, professeur en retraite

Vos commentaires

93 commentaires

  1. Et CNEWS qui nous bassine ce matin chez pro avec la fermeté d’Attal. Comme son patron, Darmanin et autres avec les paroles, aujourd’hui contraires à hier ils sont inflexibles. Ce serait risibles si la réalité n’était pas mortifère due à leur incapacité à agir.

  2. Je comprend pourquoi pendant la guerre la France à été un des principaux pays de collaborateurs avec ces associations aveuglées par leurs idéologies débiles.

  3. On ne prend pas le sujet « par les cornes » comme cela devrait se faire, on transforme les écoles en « prison ».
    Je dit prison car il est plus facile d’en sortir que d’y enter !

  4. Ce qu’il faut donner aux professeurs, ce n’est pas un manuel d’auto-défense intellectuelle mais plutôt un colt45 à la ceinture. Ils auront au moins la possibilité de se défendre contre leurs agresseurs.

  5. Ces gauchistes ont saccagé l’école publique à force d’errements pédagogiques. Nous sommes arrivés dans une impasse . Les français payent très cher pour voir leurs enfants se faire rééduquer à la mode woke ou troskiste et ils sont contraints de les mettre dans le privé si ils ne veulent leurs faire subir ce lavage de cerveau . Si ces gens veulent une école à leur botte qu’il la finance eux même. Si il y a bien un secteur où il ne faut plus leur laisser les pleins pouvoirs c’est l’instruction publique à laquelle ils ont préferé bien sûr l’éducation nationale. Ce n’est pas un hasard.

  6. Si les enseignants qui vivent au quotidien ce qu’est l’école d’aujourd’hui croient vraiment à cette menace d’extrême droite c’est le signe qu’il faut retirer au plus vite le plus d’enfants possible des griffes de cette institution en proie aux délires les plus profonds.

  7. La gauche est devenue très dangereuse, il collabore avec nos ennemis. C’est trop facile d’accuser la dangerosité de l’extrême droite d’être fasciste :

    Et d’ailleurs le petit père Staline disait : ‘’lorsque vous avez un ennemi en face de vous, traitez le de ‘’fasciste’’ il va perdre ½ heure pour s’expliquer, et vous aurez gagné !

  8. On verra le vote des français aux européennes en 2024 , ça en dira long sur ce qu’ils auront compris , ou non …

  9. D’une manière générale par clientélisme et par manœuvre subversive, l’extrême gauche, venue d’ailleurs, favorise la paresse et flatte les paresseux dans tous les secteurs.
    Dans l’enseignement (tant élèves qu’enseignants) elle a, par exemple, pris soin d’accorder des congés de plus en plus longs aux uns et de concocter des diplômes de plus en plus faciles à obtenir pour les autres.
    Ce n’est donc pas dans ce secteur socio-économique que nous retrouverons de sitôt une majorité populaire politiquement équilibrée et consciente de l’importance vitale de la notion de patriotisme.

  10. « Offensive fasciste »…Bigre ! Où l’on voit des légions de parents d’élèves SA descendre, casqués et bottés, de leurs camions…pour…des élections (encore un truc qui fait peur…) ! Pourtant, pendant ce temps, comme les Shadocks pompaient, les vrais « einsatzgruppen » assassinent à tour de bras…

  11. Ce n’est pas l’extrême droite qui est dangereuse mais toutes ces associations islamo-gauchistes qui polluent la tranquillité des Français et qui ne servent qu’à protéger les extrémistes qui assassinent des innocents. Il faut éradiquer ces associations et condamner leurs dirigeants pour protection du terrorisme

    • Le pire est que les Français (tous formatés par l’E.N.) rêvent de tranquillité dans notre monde en guerre !

  12. Encore des gens qui vivent dans un déni de réalité. On croirait des politiques de gauche, ou des macronistes.

  13. Mais c’est bien sûr, les deux tchétchènes assassins de profs, si l’un n’avait pas été abattu et le second incarcéré (celui ci a encore ses chances) allaient, après avoir créé une famille, rejoindre le mouvement des Parents Vigilents pour se comporter comme activitistes islamo-droitistes. L’idéologie rend vraiment aveugle.

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