Ecoutes : en cassation, N. Sarkozy condamné à un an sous bracelet électronique
Fin de l'affaire des écoutes, ce 18 décembre : Nicolas Sarkozy est définitivement reconnu coupable de corruption et trafic d'influence. Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog avaient noué un « pacte de corruption » avec Gilbert Azibert, lui-même premier avocat général à la Cour de cassation. En échange d'informations et peut-être d'influence dans l'affaire Bettencourt, Sarkozy devait aider Azibert à obtenir un poste à Monaco. Après avoir été condamné en appel en mai 2023, il s'était pourvu devant la Cour de cassation, qui confirme donc cette condamnation : un an de prison ferme sous bracelet électronique et trois ans d'inéligibilité.
Si l'ancien président de la République indique, via son avocat, qu'il « se conformera évidemment à sa condamnation définitive », il saisit dans la foulée la Cour européenne des droits de l'Homme. L'agenda judiciaire de Nicolas Sarkozy reste chargé : en janvier commencera le procès de l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007 ; et la Cour de cassation devra se pencher sur sa condamnation dans l'affaire Bygmalion.
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3 commentaires
Ben voyons c’est sûr il va disparaître ! Pas comme le truand qu’on invite à revenir en comparution libre ? Quelle honte !
Ce n’est qu’une humiliation voulue. Peut-on voir Nicolas Sarkozy traité comme un voyou ? On dirait bien que oui pour ceux qui l’ont jugé. Le bracelet n’était pas nécessaire à mon avis. Seule la condamnation faisait acte avec suffisamment de poids. Je n’aime pas la vengeance pour la vengeance, je trouve ça mesquin. Quand je vois le nombre de jeunes violents qui repartent libres au nez et à la barbe des policiers qui les ont arrêtés, cela en dit long sur la nature humaine. Pas beau, pas beau du tout.
A 50 ans tu n’a pas réussi ta vie , si tu n’a pas un bracelet électronique de chez Hermès ou Cartier.