Écriture inclusive : la langue ne doit pas être un vecteur d’idéologie
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Chaque année, les conseils régionaux doivent présenter un « Rapport sur l’égalité homme-femme ». Cette année, le rapport qui a été remis aux élus, en provenance de la préfecture régionale des Pays de la Loire emploie l’écriture dite inclusive.
Hatier a déjà édité un manuel de CE2 Questionner le monde utilisant cette écriture. Rien de tel pour perturber les enfants qui sont déjà un quart à entrer en sixième en ne sachant ni lire, ni écrire sans faute, ni compter. L’Académie française, garante de notre langue, s’oppose à cette écriture défendue par notre zélé secrétaire d’État à l’Égalité Marlène Schiappa et, en l’occurrence, par le préfet, pardon, la « préfète » de région.
Comme conseillère régionale, lors de la présentation de ce rapport, j’ai pu assister dans l’Hémicycle à une surenchère d’inculture et de boniments sur les inégalités homme-femmes, réelles ou fantasmées.
Beaucoup de femmes n’ont pas attendu ce rapport pour se distinguer. Voyez en Europe : cinq chefs d’État (Lituanie, Malte, Croatie, Estonie, Suisse), quatre chefs de gouvernement (Allemagne, Norvège, Pologne, Royaume-Uni), sans compter les nombreuses entreprises du CAC 40 dirigées par des femmes. Très récemment, la France aurait pu mettre à l’honneur son plan pour l’égalité en élisant à la magistrature suprême, pour la première fois de son histoire, une femme « chef d’État ».
Pensons également à madame Virginie Guyot, 41 ans, lieutenant-colonel, pilote de Mirage F1 qui a participé à différentes opérations (Épervier au Tchad, Darfour, Tadjikistan, Serpentine en Afghanistan…), leader de la Patrouille de France en 2010, première femme au monde à prendre le commandement d’une patrouille acrobatique...
Le problème réside donc dans le caractère idéologique d’un tel rapport, qui cherche à imposer une vision biaisée des relations homme/femme, ignorante des véritables enjeux.
Certes, il demeure certaines inégalités salariales qu’il faut encore régler. Cela étant, ces inégalités salariales sont majoritairement dues au choix que les mamans font de travailler à temps partiel pour s’occuper de leurs petites têtes blondes. Mais ces femmes au foyer n’intéressent personne. C’est dommage, car plus la mère est présente au foyer, et plus le cadre familial est structurant pour l’enfant : moins de délinquance, moins de problèmes d’addiction. Les statistiques le prouvent : la délinquance est en augmentation ininterrompue depuis trente ans.
Enfin, ce rapport semble oublier certains événements qui ont pourtant retenu l’attention des Français cette année : la montée incessante d’un communautarisme islamique qui nie l’égalité de nature entre les hommes et les femmes et interdit, par exemple, l’accès à certains cafés aux femmes (sans oublier les soins médicaux, les piscines, etc.). Comment défendre l’égalité homme/femme sans évoquer une seule fois l’islam radical qui croît sur notre territoire sous le regard complaisant de nos dirigeants politiques ?
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