[ÉDITO] A Toulouse, Mélenchon valide – et soutient le grand remplacement !
Vendredi sur CNews, Philippe de Villiers racontait l’histoire du preux Roland trahi par Ganelon. Le temps des traitres revient régulièrement dans l'histoire de France. A l’université de Toulouse, Ganelon-Mélenchon a clarifié sa position. Merci à lui ! Certains Français, les derniers, pouvaient dire qu’ils ne savaient pas. Désormais, ils savent.
Auprès d’un amphithéâtre d’étudiants acquis, le patron de LFI s'est fendu d‘une tirade contre le racisme. Vu et entendu mille fois. Sauf que les mots, cette fois, sont ceux de la guerre civile. « Le racisme est une arme de guerre de l’ennemi pour diviser son principal adversaire, l’unité du peuple (…) », attaque Mélenchon. Donc, l’« ennemi ». Ceux qui s’opposent à la « créolisation », ce mélange vanté comme le Nirvana indépassable par Mélenchon, ne sont pas des adversaires mais des « ennemis », avec le sens guerrier que le mot charrie. Contre l’ennemi, on fait la guerre, on lutte les armes à la main, on tue. « Guerre » ? « Le racisme est une arme de guerre de l’ennemi », poursuit Mélenchon qui use jusqu’à la corde cette vieille recette trotskyste : ceux qui s’opposent à son projet de subversion son racistes. Derrière « l’ennemi », il faut évidemment comprendre ceux qui aiment la France et refusent la submersion migratoire. Cet « ennemi » n’a donc plus rien d’un adversaire politique avec lequel on débat et on s’oppose dans les urnes. Non, la violence est assumée, voulue, marquée, amplifiée auprès d’un jeune public, comme au bon vieux temps de la lutte anti-Le Pen : « Le Pen une balle, le FN une rafale ». Une certaine idée de la démocratie…
Vidéo édifiante qui montre le public de Jean-Luc Mélenchon l’acclamer quand il reconnaît le grand remplacement.
Jean-Luc Mélenchon, vous bénissez la conquête de la France par une civilisation étrangère. Vous avez juré la perte du peuple français.
Dans l’Histoire de France, il y… https://t.co/0OSWbbadJ7
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) February 1, 2025
Le grand remplacement n'existe pas ?
Dans une France au bord de l’explosion sociale, où les banlieues menacent chaque jour de s’enflammer générant des centaines de millions d’euros de dégâts, de tels propos n’ont rien de badin. Mélenchon s'exprime devant des étudiants, sachant qu’il sera entendu aussi dans ces zones de non droit incendiaires. Ce que veut Mélenchon ? « L’humanité universelle », « cette humanité qui fonde une créolisation où les cultures se rencontrent, comme les habitudes et les mœurs ». C’est clair, très clair.
Il va faire mieux encore. Enfonçant le clou, Mélenchon interpelle Zemmour et déblaye d’un coup des années de propagande bien-pensante. Une propagande qu’il fut interdit de mettre en doute sous peine d’enfer administratif, juridique, fiscal et social : « Oui, Monsieur Zemmour, il y a un grand remplacement, hurle Mélenchon. Oui, Monsieur Bayrou, il y a un grand remplacement », suscitant les applaudissements frénétiques des étudiants. La disparition de son propre peuple mué en projet enthousiasmant, façon conquête de la lune. Durant des années, la gauche a expliqué sans relâche que le « grand remplacement n’existe pas ». Le démographe de gauche de référence Hervé Le Bras en a encore remis une couche sur France Inter (évidemment) fin janvier.
Cette intoxication ne tient plus. Le Bras est désormais débordé sur sa gauche par un Mélenchon lancé à toute vapeur dans la destruction de son propre pays. La créolisation, sa marotte, « c’est le destin promis de l’Humanité », clame Mélenchon. Notre civilisation a pourtant payé assez cher pour savoir ce dont sont capables ceux qui veulent remodeler l’Humanité, en toute modestie. Ce fut le projet communiste appliqué avec le succès que l’on connait en Chine, en Russie, en Asie et ailleurs. Bilan : 100 millions de morts.
Zemmour à Mélenchon : « Vous avez juré la perte du peuple français »
Aux élucubrations folles de Mélenchon, Eric Zemmour, mis en cause, a répondu de manière cinglante sur X. « Jean-Luc Mélenchon, vous bénissez la conquête de la France par une civilisation étrangère. Vous avez juré la perte du peuple français. Dans l’Histoire de France, il y a toujours eu des Français qui se sont alliés avec nos ennemis contre notre peuple. Voilà la seule de nos traditions que vous respectez ».
Candidat au populicide, Mélenchon revêt ainsi la figure du traitre à son peuple. Il la revendique, il l’assume. Le débat atteint enfin le cœur de la question : la France doit faire le tri entre ceux qui croient encore à l’avenir de ce pays millénaire et sont prêts, comme jadis, au sacrifice, et ceux qui veulent le détruire. N’en déplaise à Mélenchon, partout dans le monde, surgissent des leaders qui croient en leur nation, lui consacrent leurs efforts ou leur vie, réussissent et renvoient le vieux discours marxiste à la sauce mondialiste, si longtemps rabâché, au musée des idées dangereuses. Ils s’appellent Trump, Milei, Orban, Meloni... Ils viennent d’être rejoints ce week-end par le nationaliste flamand Bart de Wever, figure de droite décomplexée nommée Premier ministre de la Belgique. Le temps se gâte pour les démolisseurs.
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2 commentaires
Ce que veut Mélenchon ? « L’humanité universelle », « cette humanité qui fonde une créolisation où les cultures se rencontrent, comme les habitudes et les mœurs ». C’est clair, très clair. Cherche t’il une guerre civile et ethnique qu’il ne s’en prendrait pas autrement.
Rendez nous Boualem, on vous donne Mélenchon ….