[EDITO] Islamisme : renverser la table, au nom de Dominique Bernard
Tant pis, nous allons nous répéter. La semaine dernière, à l’occasion du premier anniversaire de l’attaque terroriste du Hamas en Israël, nous citions Primo Levi : « C'est arrivé, cela peut donc arriver de nouveau : tel est l'essentiel de ce que nous avons à dire ». Et ce dimanche 13 octobre, nous « célébrons » un autre triste anniversaire : celui de l’assassinat de Dominique Bernard, paisible professeur de français d’un lycée d’Arras, par un islamiste d’origine tchétchène. Et la même phrase de Primo Levi nous revient. Lancinante. Douloureuse. D’autant plus en découvrant l’entretien que la veuve de Dominique Bernard, Isabelle Bernard, a donné le 12 octobre au Monde. « Ce jour-là, le 16 octobre 2020, dit-elle, quand nous avons appris l’attentat contre ce professeur d’histoire-géographie [Samuel Paty] en regardant le journal télévisé, nous étions bouleversés. Nous avions mal au ventre. Je me souviens avoir dit à mon mari : "Qui sera le prochain ? Parce qu’il y en aura un" ».
À ce sujet — [EDITO] 7 octobre : un an, déjà. Et la France ?
C’est arrivé, cela peut donc arriver de nouveau. Et si c’est arrivé en 2023, il n’est pas irrationnel de penser que cela peut arriver en 2024, en 2025... Mais vous ne devriez pas dire ça ! Comment osez-vous, en ce jour anniversaire, de recueillement, dire des choses pareilles, etc. ? Pourtant, c’est à partir de cette potentielle récurrence que devrait se construire toutes réflexion et action publiques : comment faire pour que la probabilité qu’une telle atrocité se reproduise sur notre terre de France soit réduite à néant ? La tâche est vaste et, pour ne pas dire désespérée, en tout cas désespérante, tant des années et des années de déni semblent avoir anesthésié la société française. On a tout entendu, à propos de ces attentats islamistes : que cela n’avait rien à voir avec l’immigration, rien à voir avec l’islam non plus, qu’on avait affaire à des fous, etc. On a tout entendu et parfois, en revanche, il y a des mots qui ont eu du mal à sortir de la bouche de certains responsables politiques : « islamisme », par exemple. Ainsi, le maire d’Arras a réussi l’exploit, durant les quelque sept minutes de son discours pour rendre hommage à Dominique Bernard, ce dimanche 13 octobre, de ne pas prononcer ce mot. Pourtant, c’est bien au cri de « Allah akbar » que Mohammed Mogouchkov a poignardé à mort Dominique Bernard. Pourtant, c’est bien « parce qu'il était enseignant et qu'il incarnait la République » que ce professeur a été assassiné, rappelle sa veuve. On tournera les choses comme on voudra, on allumera toutes les bougies que l’on veut, on aura beau faire chanter en chœur les enfants des écoles, dessiner des fresques rappelant la devise de la République, la réalité est là : la « barbarie » (mot utilisé par le maire d’Arras dans son discours) qui a tué Dominique Bernard a un nom : islamisme. Un islamisme revendiqué, du reste, par Mogouchkov.
Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, après le meurtre de Philippine par un Marocain sous OQTF, avouait récemment son effroi à lire les dépêches qui arrivent chaque matin sur son bureau pour lui rendre compte de la réalité sécuritaire de notre pays : cette « chronique devenue trop banale de faits abominables » dont « les médias ne connaissent qu’une toute petite partie ». « Il faut renverser la table en mémoire de Philippine », lâchait-il. On attend ce même cri du cœur, ce même mot d'ordre et sa mise en action, pour ce qui concerne le combat contre l’islamisme : renverser la table en mémoire de Dominique Bernard. Et, parce que c’est arrivé, pour que cela n’arrive plus.
Georges Michel
Editorialiste à BV, colonel (ER)
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53 commentaires
Nous ne sommes pas prêt de voir le bout du tunnel rien qu’en cette matière.
Il y a du pain sur la planche si on veut renverser vraiment la table .
veut renverser la table ….
Il est des anniversaires que l’on aimerait ne pas commémorer. Lola, Thomas, Samuel, Dominique et toutes les autres victimes du terrorisme islamique dont la liste malheureusement s’allonge. Pauvre pays qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans sa fuite en avant.
Si on fait un retour en arrière lors de la guerre d’Algérie, pendant 6 ans,le FLN à multiplié les attentats contre la population française établie là-bas,puis au gré des circonstances politiques et sécuritaires s’est créé l’OAS qui a durement répliqué à son tour pendant 1,5 ans. C’est ce qu’on veut dans ce pays ? Car on va tout droit dans cette direction dans pas longtemps.
Et alors? Que proposez-vous donc ?
Ce que je propose ? Avoir à la tête du pays des personnes très courageuses au sens où je l’entends moi,qui prennent des décisions très dures et pas très « fermes » comme en l’entend souvent,car c’est un fromage qui est ferme.Il faut rendre coup pour coup légalement aux agressions dont nous sommes victimes, mais dans un premier temps, supprimer toutes les subventions publiques à toutes les associations et à la presse, écrite ou télévisuelle, privatiser ou supprimer des stations comme France Inter par exemple, supprimer l’aide médicale d’état,les allocations réservées seulement aux nationaux, sanctionner les employeurs qui embauchent des clandestins, supprimer l’aide au mineurs isolés étrangers, suspendre ou révoquer les juges qui par idéologie sont permissifs et laxistes, refaire l’école de la magistrature, sortir du carcan européen qui nous bride , supprimer le regroupement familial, sortir de la Cour Européenne des Droits de l’homme. Je pense qu’il y en a d’autres mais si ces simples mesures étaient rapidement mises en place,on aurait réglé déjà les trois quarts des problèmes évoqués.
J’adhère aux propositions de Boxer.
On sait tous très bien qu’on ne va rien renverser du tout et que cela se reproduira demain ou dans quelques mois avec exactement les mêmes protagonistes et dans les mêmes situations. Tout ce qui sera tenté, si seulement on tente quelque chose, sera irrévocablement annulé par le syndicat de la magistrature, le Conseil d’état, le Conseil Constitutionnel, la Cour européenne des droits de l’Homme ou le Défenseur des droits. Peut-être même qu’un quelconque grouillot, ancien ministre, ou copain de promotion d’un énarque, recasé à vie dans un poste créé pour sa petite personne et dont personne n’a jamais entendu parler, prendra la décision d’annuler la décision votée en assemblée, car ce petit personnage, non élu, a plus de pouvoir à lui tout seul que quelques 577 députés élus par le peuple au suffrage universel et quelques autres 348 sénateurs. Cela s’appelle l’état de droit.
Le changement ne peut intervenir que si les français se bougent pour aller voter….
En Autriche les frères musulmans sont interdits.
En France leur université islamiste est toujours en fonctionnement
Retailleau ne pourra rien faire tant qu’il y aura à la tête du conseil d’état et du conseil constitutionnel ces deux socialos Fabius et Moscovicii pour lui mettre des bâtons dans les roues avec la complicité du macron
Pour l’instant nous avons des paroles, ce sont des actions que nous voulons !
pas un médias pas un politique pas un responsable de l’éducation ne prononce le mot (islamiste) on continue a fuir et toujours la soumission
Pour une partie des hommes politiques, dont Mme Hidalgo s’est fait le porte-parole, ce qui est glaçant ce n’est pas l’assassinat mais la révélation du fait que l’assassin est issu de l’immigration et sous OQTF. Et ces hommes politiques continuent à engraisser à coup de subventions les associations comme Éducation sans frontières qui ont permis que cet islamiste reste en France pour exécuter sa sinistre besogne. Aussi longtemps que les français accepteront cela , pire voteront pour eux, des innocents mourront. Chacun a ses valeurs…
Tant que l’extrême gôche et même la sainte gôche continuerons de refuser de dénoncer le terrorisme « islamiste » la machine restera bloquée !
Mensonge, récupération, fasciste, islamophobe, etc…
Oui, il faut frapper très fort pour que cessent ces exactions commises au nom d’une idéologie subversive…
Des paroles, des paroles, mais nous attendons de la part du Ministre de l’Intérieur plus d’actes !
Mais la nomination de ce ministre de la justice, suffisant, méprisant n’arrangera pas les choses.
Macron a réussi à faire nommer, pratiquement à chaque ministère, « le tout et son contraire » donc nous serons encore bloqués et que de temps perdu, pendant ce temps la liste des victimes risque de s’allonger.
Oui ce monsieur va entraver Barnier et Retailleau dans leur travail de redressement.
Ces individus aux lèvres pincées ne sont pas de bonne augure…
Le nombre grandissant de ceux qui nous haïssent provoque une lâcheté grandissante chez nos dirigeants ! Nos dirigeants prêts à la plus grande sévérité envers les français patriotes, sont des moutons face aux banlieues islamisées radicalisées ! Nous n’avons pas fini de compter les victimes innocentes !
Après les communiqués , paroles et autres , ce sont des actions que nous attendons …
les gouvernement trop occuper a leurs magouilles pour sauver leurs porte feuilles on laissés volontairement pourrir le pays
on a plus les moyens
Laurent Obertone, en 2013, dans la France Orange Mécanique, tirait déjà le signal d’alarme sur la situation sécuritaire de notre pays, en se bornant à la simple délinquance. Il a été descendu en flammes par les bien-pensants : « thèses racistes », « tissu d’âneries qui sert le FN », etc. Il est bien dommage que nos ministres de l’Intérieur successifs n’aient pas consacré quelques heures de leur précieux temps (depuis 2013), à ouvrir cet ouvrage pour se faire leur propre idée à son sujet. Mais probablement avaient-ils mieux à faire.
« Les médias ne connaissent qu’une toute petite partie »? Vraiment? Si vous regardez les infos sur les chaînes généralistes, ces « faits divers » sont mis sous le tapis. Si vous regardez Cnews, par contre, chaîne honnie de la bien-pensance, vous êtes largement informé sur l’épée de Damoclès qui nous menace
Oui, mais si vous regardez Cnews, c’est mal. On ne vous le répétera jamais assez. L’info, c’est France info, sinon, rien.
Ce n’est pas une épée mais un cimeterre
Me William Gonadel.
Est réaliste parle de guerre de civilisation et communautaire .
Effectivement on est en guerre contre l’islamisme.
Rien n’est fait contre les frères musulmans
Non, nous ne sommes pas en guerre contre l’islamisme. L’islamisme est en guerre contre nous. Nuance. Et c’est bien là le problème, cette guerre, nous refusons de la mener, nous préférons fuir et les laisser conquérir la France comme on dépèce une carcasse à l’abattoir.
La guerre, ce sera quand ceux qui sont attaqués se défendront.