[Edito] La pétition de Jean Messiha franchit le cap des 100 000 signatures
En 48 heures, la pétition de Jean Messiha a franchi le cap des 100.000 signatures. Il lui faut encore convaincre 4,7 millions de Français d'apposer leur signature. L’initiative de l’enfant terrible de la droite nationale parviendra-t-elle à renverser la table ? Il reste pas mal d’obstacles avant d’imposer au pouvoir un changement de la constitution française. Face à la rue qui gronde, pas une inflexion au sommet de l'Etat. La loi immigration s’annonce terrible. Notre Grande invitée du week-end, la députée RN Edwige Diaz, qui participe aux travaux en commission l’a dit à BV : la Macronie s’allie en toutes occasions, en coulisses, sur ce dossier avec la Nupes. Avec un objectif : surtout ne rien changer. Maintenir les flux entrants.
Les manœuvres de diversions sont de plus en plus "hénaurmes". La gauche et le gouvernement tentent de détourner vers la santé mentale de nos terroristes, vers les conditions de sortie et de suivi. On s’abime dans les détails d’un cas particulier en laissant une fois de plus de côté le sort du pays et le choix d'une politique d'immigration digne de ce nom. Non seulement le pouvoir botte en touche, mais il cache des informations centrales. On ne sait pas quel est le taux de double nationalités (pour l’essentiel issus de la naturalisation) dans nos prisons. La statistique, les Français n’ont pas le droit de la connaitre avant de voter. Comment déterminer son vote quand on est mal, voire pas informé ?
Cette pétition, tous les Français lucides y ont pensé un jour ou l’autre. Ils savent que les tréfonds du pays voient ce que la gauche et les partis au pouvoir ont tant chercher à leur cacher : l’ampleur de l’immigration et ses dégâts. En réalité, cette pétition risquait l’échec si elle avait été portée par un parti politique. Cela aurait réduit sa portée aux plus militants dudit parti, les autres l’auraient rejetée. Le tempérament gaulois amoureux de ses divisions reste puissant jusque chez les électeurs de droite. Il fallait donc sortir du jeu des partis. Messiha tente le coup. Pourquoi pas ? S’il réussit, ce sera un exploit de taille. Car la refonte de la Constitution par cette voie n’a jamais été tentée et pour cause : longue, complexe, pleine de chausse-trappes.
« Nos représentants ne veulent plus nous interroger directement, constate Jean Messiha. Et surtout pas sur le sujet qui est au cœur de leur ADN idéologique : l’immigration. En un mot comme en mille, ils ont peur de nous. Ils savent que 70 % d’entre nous sommes opposés à toute immigration supplémentaire, en particulier extra-européenne, et que nous n’hésiterions pas à le confirmer si la parole nous était donnée par référendum ».
Le dernier référendum, celui de 2005, grande victoire contre le politiquement correct, est resté dans les mémoires des partis dits de gouvernement comme une terrible défaite. Le vote a été trahi trois ans plus tard sous la droite de Sarkozy. Au moins l’initiative de Jean Messiha a-t-elle le mérite de sonner efficacement le tocsin, d’interroger les Français, de les mettre au pied du mur d’un engagement, si simple soit-il, de remettre au cœur du débat l’enjeu central des décennies passées et de celles qui viennent : la réponse à l’afflux migratoire. Il a le mérite de rappeler aux Français qu’en démocratie, le pouvoir leur appartient, même s’ils n’y croient plus.
La démarche a le panache des causes perdues : ce sont les plus belles et parfois les plus décisives. « Il suffira d'une étincelle », chantait Johnny ! L'étincelle viendra-t-elle de cette pétition, viendra-t-elle d'ailleurs ? Quoi qu'il en soit, l'atmosphère est explosive.
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste
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61 commentaires
Je ne connaissais pas cette pétition. Je viens de signer à l’instant. Bravo Jean !!
Même si je n’y cois pas trop, je garde espoir que les Français commencent à comprendre. Merci Monsieur Jean Messiha de tenter à nouveau de secouer le cocotier.
Bravo à Jean Messiha, l’un des rares à se remuer. J’ai signé Monsieur
Pour ceux qui cherchent la pétition dont il est question, il suffit de cliquer sur le mot « pétition » écrit en rouge en début d’article. Simple non!
Le lien « pétition » envoie sur une demande de référendum. Il aurait été plus clair de le préciser…
Mais surtout, un texte qu’il faut signer à l’écran avec la souris, ça va en décourager plus d’un !
je viens de tester et on tombe bien sur la pétition…..
J’avais mis le lien mais j’ai oublié que cétait interdit par la charte. Mettre (pétition de Jean Messiha) dans un moteur de recherche et puis vous l’avez.
Un lien vers la pétition aurait été le bienvenu
C’est justement ce que je cherchais
Thalie ci-dessus vous donne la solution !
Vous pourrez la trouver sur le site VIVRE ENSEMBLE de M. Jean Messhia
Sur son site M.Messiah écrit que 20% de. Parlementaires et 10% des inscrits peuvent imposer un référendum. C’est faux.
Pourquoi BV ne le dit pas ?
Où est le texte de la pétition à signer ?
Et ce qu’il faut signer c’est une proposition de loi
Où est elle ?
Une loi est trop longue à mettre en oeuvre. Il faut un 49-3 pour traiter tous ces cas.
Jean Messiha, plus efficace à lui tout seul que tout un parti politique.
Bonne initiative bien sur, mais il faudrait des millions de signatures
Comme le dit l’article suivant, les poules mouillées et autres brebis galeuses sont innombrables dans la bourgeoisie que la macronie représente, et seul en effet un référendum à bulletin secret pourrait être efficace pour stopper immigration et barbarie associées.
Dans les dîners en ville auxquels des juges non gauchistes sont conviés, ces citoyens magistrats confient depuis 20 ans au moins que plus de 75 % des incarcérés sont issus de l’immigration non européenne.
Alors merci infiniment, M.Messiha, mais hélas, sitôt qu’ils ressortent de ces dîners, les bobos trouillards se permettent de le contester…
Si l’immigration est un problème, il serait faux de croire que c’est celui que nous aurions à régler en premier. En effet, sans la classe politique que nous avons, nous n’aurions pas à subir les conséquences de ces flux incessants de nouveaux arrivants inassimilables. L’exemple allemand nous apporte la preuve que quand le pouvoir veut, il peut. Merkel a ouvert en grand les vannes de l’immigration, Scholtz les referme. Notre problème à nous, c’est que le pouvoir s’obstine à entrainer la France dans une voie dont il sait que les Français ne veulent pas. Aux Français, donc, de commencer par changer ce pouvoir.
vous écrivez » SI » l’immigration est un problème…. C’est tellement évident que c’est » LE » problème… mais vous avez raison, en effet, avoir mis en place ces branquignoles malfaisants est le problème auquel il faut impérativement s’attaquer, et viiiiiiiite !
Nul besoin de regarder ce qui se passe en Germanie, nous avons bien assé à balayer devant notre porte –
Pourquoi M.Messiah ne demande t’il pas le RIC en toutes matières et d’abord constitutionnelle pour pouvoir imposer les référendums de son choix ?
» nous n’hésiterions pas à le confirmer si la parole nous était donnée par référendum » Et si cette parole nous allions la chercher quelque part à l’Élysée, par exemple ? Nos ainés l’ont bien fait en … 1789 !! Pas certain, d’ailleurs, que la police ou la gendarmerie nous barrent le chemin.
entièrement d’accord !
C’est ce que je pense. Le grand branlebas opéré par nous-mêmes, ça voudrait en faire fuir quelques uns à l’étranger à toute vitesse, le premier étant sa majesté élyséenne. Après, on pourrait causer.
« Quand on défend une cause (presque) perdue, il faut sonner de la trompette, sauter sur son cheval et tenter le dernier assaut ». Je cite Jean Raspail de mémoire. Jean Messiha est un des derniers chevaliers, sans peur et sans reproche. Soyons de millions à le soutenir, à condition de mettre la main sur cette fameuse pétition, bien entendu !
Pourquoi M.Messiah ne demande t’il pas le RIC en toutes matières et d’abord constitutionnelle pour pouvoir imposer les référendums de son choix ?
Hé oui c’est bien là le problème, où est elle ?