[EDITO] Pour Ségolène Royal et le président Tebboune, la France doit payer !

Tebboune n'a plus besoin d'ambassadeur en France : Ségolène Royal a pris le job, sur BFM TV, elle fait du zèle.
Capture d'écran
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Le Grand Remplacement sépare les combattants : il y a donc désormais ceux qui le redoutent et ceux qui le souhaitent, comme Mélenchon. Doucement, le paysage politique se structure autour de l'axe national. Chacun se positionne et, comme toujours dans ces guerres civiles plus ou moins larvées, le temps fait le tri, très vite. Les Français présents sur le territoire depuis longtemps défendent pour certains leur propre éviction, tandis que des Français de fraîche date soutiendront la France éternelle. Ségolène Royal a, par exemple, choisi son camp, celui de Jean-Luc Mélenchon, de LFI, des soutiens du Hamas et d’autres sympathiques amateurs démolisseurs du pays. L’ancienne candidate à l’élection présidentielle battue par Sarkozy en 2007 était, ce 3 février au soir, l’invitée de BFM TV.

La France n’a que ce qu’elle mérite

Après la râclée administrée par le président algérien Tebboune à notre pays via l'interview de l'Opinion, ce 3 février, on aurait pu imaginer que la fille d’officier, sœur d’un nageur de combat, élevée dans le service du pays, défendrait avec vigueur l’honneur national. Pas du tout ! « On n’est pas obligé d’oublier » la guerre d’Algérie, explique-t-elle sur le plateau de la chaîne d’information. Elle ne pense évidemment pas aux victimes du FLN, Mme Royal, cela va de soi. Elle pense à l’Algérie du très autoritaire président Tebboune, contre lequel elle n’a pas le plus petit reproche. « Ils ont quand même beaucoup donné, beaucoup payé », s'émeut Ségolène Royal, évoquant Alger. Elle ne pense pas aux investissements colossaux consentis en Algérie par la France de la IIIe et de la IVe République. Ni au sang versé sur le sol algérien par des milliers de Français qui n’avaient rien demandé. Ni aux plus de 100 milliards d'euros engloutis par la France dans la politique de la ville. « La colonisation est un ensauvagement », dit-elle. Au fond, si la France souffre de l’ensauvagement de ses banlieues, elle n’a que ce qu’elle mérite. Ensauvagement contre ensauvagement, balle au centre. On l’a comprise : la France n’a pas fini de payer, elle doit souffrir encore, accepter encore, expier sans fin. « Vous ne tournez pas la page quand vous voulez faire croire que tous les Algériens sont des délinquants ! », ajoute-t-elle. « Vous ? » Qui est ce « vous » ? Qui pense, en France, que tous les Algériens sont des délinquants ? Il faut donc accepter. Soumission. Ségolène Royal se fiche bien du mépris ouvertement exprimé par un pays qui refuse près de 95 % des retours de ses OQTF jugées à grands frais par la France. Elle n’a cure de la fin de non-recevoir exprimée par l’Algérie à Bruno Retailleau pour le retour de l’un de ses indésirables ressortissants. L'ex-ambassadrice des pôles reste de glace face aux Français victimes de l'immigration mais s’échauffe devant ces politiques qui n’ont « jamais un mot positif sur les Algériens qui travaillent en France dans nos hôpitaux, nos usines ». Choisir son camp.

De l'ambassade des pôles à celle de l'Algérie ?

Soudain, Ségolène Royal s’emballe et parle des gilets jaunes. On comprend que, là aussi, comme en Algérie, la France n’a pas eu le beau rôle : « Vous croyez que la France a donné l’exemple ? », demande-t-elle. « Je ne crois pas que la France ait donné un bon exemple en mutilant des manifestants lors des gilets jaunes. » On s’étonne, sur le plateau, on ne voit pas le rapport. Depuis, nous aussi, on cherche, on tente de trouver quelque chose de cohérent... Retour à l’Algérie et conclusion de la Madone, sur qui L’Obs avait titré : « Et si c’était elle ? », lançant ainsi sa course vers l’Élysée : « Ce n’est pas le rôle du ministre de l’Intérieur de s’essuyer les pieds sur l’Algérie. » Décidément, Tebboune n'a plus besoin d'ambassadeur en France : Ségolène Royal a pris le job, elle fait du zèle.

Alors que la France tente, à grand-peine, de se faire respecter d’un pouvoir algérien qui n’a pas de mots assez violents contre l’ancien colonisateur et exploite sans vergogne sa rente mémorielle, Royal a lu les mots bienfaisants du dictateur, publiés par l'Opinion, quelques heures avant l’intervention télévisée de l’ancien ministre : « Il y a des intellectuels et des hommes politiques que nous respectons en France comme Jean-Pierre Chevènement, Jean-Pierre Raffarin, Ségolène Royal et Dominique de Villepin. » Un cadeau. Une aubaine. Une coulée de miel. Le prix de la honte. Quelques phrases plus tard, Tebboune retrouve sa rogne pour descendre « les médias de Bolloré, dont la mission quotidienne est de détruire l’image de l’Algérie ». Quotidiennement, désormais, la vie politique désigne le camp de la France et les autres.

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Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

107 commentaires

  1. Mme Royal cherche la lumière des projecteurs à tout prix . Prête à se vendre . Prête à nous vendre .Et en même temps j’ai terriblement honte d’elle et honte pour elle . Elle devrait , tout comme son impossible ex mari, retourner dans une ombre qu’ils n’auraient jamais dû quitter pour le bien de la France .

  2. Comment peut-on encore parler d’un personnage qui va d’échecs en échecs de défaites en défaites de rejets en rejets qui a englouti des centaines de millions d’euros de nos impôts dans des projets foireux. Elle n’a plus aucune crédibilité . Mais ce qui est sûr c’est que le peuple Français elle s’en moque sans retenue.

  3. Je respecte la liberté d’expression de Ségolène, mais je respecterais encore plus la liberté de ne pas écouter ses élucubrations…

  4. Tebboune n’a pas besoin de Bolloré pour « détruire l’image de l’Algerie », il fait ça très bien tout seul. Quant à cette pauvre Ségolène depuis qu’elle a raté son dernier train en 2007, elle cours après le premier qui passe pour tenter de monter dans le dernier wagon, peu importe sa destination. Un coup au Centre, un coup Macron, un coup les socialistes, aujourd’hui c’est Mélenchon… Toute heureuse de débiter n’importe quelle c…rie, du moment qu’on parle d’elle. Peut pas s’empecher de l’ouvrir. Même sa « bonne planque » d’ambassadrice chez les pingouins, elle n’a pas su la garder.

  5. La France doit payer ! Le Francoui doit payer ! Oui, oui, on a eu des slogans comme ça après la première guerre mondiale au sujet des boches … pardon, de nos amis Allemands. On sait ce que ça a donné. Je crois tout de même que depuis le temps, la France et les Français ont suffisamment payé, sans compter ce que nous coûte aujourd’hui l’Algérie. Il est temps de déclarer que la guerre est terminée (ce n’est pas la guerre de Cent Ans), que l’algérie se débrouille seule (c’est un pays riche avec des ressources considérables). Puisqu’elle a voulu se passer de la présence française, je ne vois pas pourquoi elle est en train de pleurer et de réclamer constamment l’aide de la France. Si ce pays est une pétaudière, ce n’est pas le fait de la France, mais des dirigeants algériens. Si les algériens n’en sont pas satisfaits, qu’ils fassent leur révolution, mais sans nous. C’est désormais l’histoire du peuple algérien et dans cette histoire, nous n’avons plus rien à faire.
    Quant à madame Royal, elle affirmera mercredi exactement le contraire de ce qu’elle a annoncé lundi. Souvent Ségolène varie, bien fol qui s’y fie.

  6. elle essaie encore de revenir, voyez les dettes qu’elle a laissé en Charente-Poitou , maintenant elle fait la promo de l’Algérie , alors non merci elle a déjà assez fait de dégats !

  7. Qu’elle retourne dans sa région ses idées contraires à la bonne marche du pays on n’en veut pas. Elle fait tout pour avoir une place ministérielle. C’est une arriviste qui lors de la nomination de Miterrand à la présidence lui avait dit  » vous pouvez faire quelque chose pour moi » entendu par les Micros de télévision. Qu’elle dégage et vite.

  8. Madame Royal n’était pas en Algérie en 1958, elle devrait se taire : les actions des Français n’étaient pas pires que celles du FLN. Personne n’est propre dans une guerre et quand c’est fini ça ne sert à rien de réécrire l’Histoire sinon de continuer à entretenir les rancœurs

    • Oui encire! A croire que tout l’univers médiatique et politique ne tourne qu’autour de ceux qui ont mis la France en peril:
      Raffarin villepin,hollande,sarko, Royal..Bertrand,valls ( ah lui bayrou l’a ressucite)..viendra sans doute le temps de donner la parole à castaner..pour contrer delogu..notre pays a la classe politique la plus décadente du monde..

  9. Alors que d’autres se projettent dans le futur et bien nous Les Français nous passons notre temps à discutailler sur une gloire passée. Nous sommes des vieux qui ressassons à longueur de temps nos bisbilles.

    • Non patgic nous ne sommes pas des vieux qui ressassons, c’est le jeux des politiques de discutailler sur des sujets puérils, ils vivent de cela et vous embrouillent le cerveau.

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