Éducation nationale : les syndicats d’enseignants menacent d’une grève

Brève breve

Ce lundi 14 octobre, l’intersyndicale Éduc a adressé une lettre à Anne Genetet, ministre de l'Éducation nationale, pour dénoncer le projet de budget 2025 et la suppression de 4.000 postes. Une mesure que le ministère justifie par « la baisse du nombre d'élèves qui devrait s'accélérer, avec 97.000 élèves en moins à la rentrée 2025 ». En parallèle, il prévoit le recrutement de 2.000 équivalents temps plein d'accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) à la rentrée 2025.

Face à ces annonces, les syndicats estiment qu'une « ligne rouge est franchie », ils déposent une alerte sociale. Anne Genetet dispose désormais de trois jours pour recevoir les organisations syndicales et entamer des négociations « afin d'établir un relevé de conclusions qui sera porté à la connaissance des personnels concernés », faute de quoi « un préavis de grève national unitaire à compter du lundi 4 novembre jusqu'au lundi 31 mars 2025 inclus » sera déposé.

 

Vos commentaires

24 commentaires

  1. Les principaux syndicats enseignants sont politisés et il est inutile de préciser de quel côté de l’échiquier politique leur cœur balance. Ils se font fort de jamais dénoncer les vrais problèmes : la disparition de l’autorité de l’adulte et l’entrisme islamiste. Leurs dirigeants ne fréquentent sans doute pas les salles des profs. Leurs appels à la grève sont d’ailleurs tellement peu suivis que s’en est risible.

  2. Nous étions 40 en classe que ce soit en primaire ou au lycée, photo témoin. Nous avons pourtant appris à lire et à compter, l’histoire et la géographie. Ils veulent nous faire croire que les enfants d’aujourd’hui sont plus idiots que leurs grands-parents. Il leur manque juste un peu de discipline, enfin pas un peu, mais beaucoup! 1968 aura fait des dégâts irréversibles.

  3. J’ai appris il y a peu, en écoutant CNews que les programmes scolaires ne seraient soumis à aucune loi et que le parlement n’a pas son mot à dire dessus. Seuls les gauchistes de la rue de Grenelle ont la main sur ce sujet. Il faut redonner la parole au peuple en faisant approuver les programmes scolaires par voie référendaire !

  4. Les syndicats du Mammouth ont encore de la vigueur. Il faut s’en méfier car il n’est pas sûr qu’ils servent les intérêts des enseignants et encore moins ceux des élèves. En pleine déliquescence, l’Education Nationale a-t-elle vraiment besoin d’un énième arrêt de travail ? Le métier est pénible, il faut sans aucun doute mieux payer ceux qui l’exercent mais il faut garder à l’esprit qu’un jour en moins d’enseignement est préjudiciable à tous et ne relève pas le niveau du savoir déjà bien bas.

  5. Baisse des naissances donc moins de professeurs nécessaires, de toute façon, le secteur n’arrive plus à recruter et puis ce n’est pas le nombre de.professeurs qui réglera le problème du fiasco de l’éducation nationale

  6. C’est comme l’hôpital public où d’après certaines sources les administratifs représenteraient pas moins de 35% , l’EN est dans le même cas trop d’administratifs au détriment de ceux qui enseignent , il faut dégraisser le mamouth .

  7. Réalités ou F.News ? l’éducation nationale c’est 1.418;000 Fonctionnaires dont 512.000  » administratifs » hors restauration ….Moins de 1 million d’enseignants, mais 37.600 salariés sans job et sans postes …on ne sait pas ce qu’ils font ?? Cout : 100 Milliards d’€ ….Est ce qu’un journaliste se penchera sérieusement sur ce dossier pour que chaque Français soit informé ?

  8. c’est fou ce que certains syndicats aiment prêcher le ne pas travailler, ça fera un jour de congés de plus pour les enfants et des soucis de plus pour leurs parents.

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