Effroi à gauche : Trump nomme des ministres déterminés, dont des femmes !

Trump MAGA

Le 12 novembre, soit exactement une semaine après son élection triomphale, Donald Trump a annoncé les grandes figures de son prochain gouvernement. Comme le nouveau président américain, le gouvernement entrera en fonction le 20 janvier 2025.

C’est autre chose que l’efficacité française…. Rappelons-nous : dissolution surprise de l’Assemblée le 9 juin dernier, démission du gouvernement Attal « acceptée » le 15 juillet, nomination de Michel Barnier le 5 septembre et constitution de son gouvernement trois semaines plus tard : trois mois et demi de tergiversations !

Nommer des gens « qui en ont », à commencer par les femmes

Bref, pour make America encore plus great qu’avant, Donald Trump a dégainé l’artillerie lourde et décidé d’installer aux postes clés des gens « qui en ont », à commencer par les femmes.

Le premier arrivé sur la scène, faisant s’étrangler tous les bien-pensants, c’est évidemment Elon Musk. Dangereusement déjanté pour les uns, génie cosmoplanétaire pour les autres, sans doute un peu des deux, la nomination du milliardaire – conjointement avec l'homme d'affaires républicain Vivek Ramaswamy – au ministère de l’« Efficacité gouvernementale » rend nos élites et nos médias complètement dingues, comme l’a rapporté ici Marc Baudriller.

Il va pourtant falloir qu’ils tempèrent leur indignation, car Musk n’est que l’entrée du menu fort en goût concocté par Donald Trump. Honneur oblige, puisque nous sommes en France, commençons par les dames.

Pour la première fois dans l’histoire des Etats-Unis, c’est une femme qui va diriger le cabinet du Président : Susie Wiles, stratège efficace de la campagne de Trump, ex-pointure de l’administration Reagan, qui occupera le poste éminent de Secrétaire général de la Maison Blanche.

C’est également une femme, Elise Stefanik, qui va occuper le poste d’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies. Quadra à poigne, fervent soutien d’Israël, c’est elle qui a interrogé de façon plus que ferme la présidente de l’université Harvard, Claudine Gay, à propos des slogans pro-palestiniens sur le campus.

Autre pointure féminine, Kristi Noem, gouverneur du Dakota du Sud, qui devient ministre de la Sécurité intérieure. Un poste stratégique, là encore, puisqu’il comprend les douanes et les garde-frontières. Noem est connue pour ses positions tranchées sur l’immigration et ses démêlés avec les tribus autochtones de son Etat qu’elle a accusées d’abriter les cartels de la drogue. Elle sera assistée dans sa tâche par Paul Homan, directeur de l'agence chargée du contrôle des frontières et de l'immigration (ICE), tenant lui aussi de la ligne dure en matière d’immigration et qualifié par Donald Trump de « Tsar des frontières ».

La Chine doit-elle se faire du souci ?

Autre nomination stratégique, celle de Mike Waltz, ancien combattant des Forces spéciales nommé conseiller à la Sécurité nationale. Elu de Floride à la Chambre des représentants, il est membre de trois commissions stratégiques consacrées respectivement à l'Armée, aux Affaires étrangères et au Renseignement. Donald Trump le présente comme « expert des menaces posées par la Chine, la Russie, l’Iran et le terrorisme mondial ». A noter, souligne La Croix, qu’il a, en 2024, voté à plusieurs reprises contre des mesures de soutien à l’Ukraine.

Il travaillera en binôme avec le sénateur de Floride Marco Rubio, ex-président de la commission du Renseignement au Sénat qui hérite d’un poste de secrétaire d’Etat. Lui aussi réputé pour ses positions hostiles à la Chine, il défend la souveraineté de Taïwan, et « a fait campagne pour punir l’Etat chinois pour ses actions à Hongkong et contre la minorité ouïgoure », rappelle Le Monde. En quoi il devrait plutôt plaire au quotidien du soir. Fils d’immigrés cubains, Rubio incarne la réussite du rêve américain. Dans un pays qui compte 62 millions de « latinos », il est le premier chef de la diplomatie américaine à parler couramment l’espagnol.

Enfin, deux nominations bousculent particulièrement le politiquement correct. D'abord, celle de Robert Francis Kennedy Jr. au ministère de la Santé. Il serait « vaccino-sceptique » et propagateur de théories du complot, selon France Info. Les laboratoires pharmaceutiques tout-puissants pourraient bien y laisser des plumes: « Pendant trop longtemps, les Américains ont été écrasés par le complexe agroalimentaire et les laboratoires pharmaceutiques qui se sont adonnés à la tromperie, la mésinformation et la désinformation en matière de santé publique », a justifié Donald Trump dans un communiqué. Ensuite, le futur président a officialisé la désignation de Lee Zeldin, qui devrait diriger l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Pas vraiment un profil pour plaire aux écolos, si l’on en croit RFI qui le présente comme un « climatosceptique notoire », militant pour l’expansion des énergies fossiles et grand partisan de la dérèglementation. Son slogan : « restaurer la prédominance énergétique des États-Unis ».

Autant de nominations qui assombrissent encore davantage l'humeur des gauchistes de tout poil, à commencer par ceux... de la presse française.

Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

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