Égalité entre les sexes : Oxford prend des mesures en tout genre…
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Le magazine L'Étudiant vient de révéler que l'université d'Oxford a récemment accordé quinze minutes supplémentaires aux filles à leurs examens de mathématiques et d’informatique, afin d'améliorer leurs résultats, inférieurs à ceux des garçons… Il s’avérait, en effet, que les étudiants qui obtenaient leur diplôme avec la plus haute distinction (first class degree) étaient deux fois plus nombreux que les étudiantes ! En ces temps de guerre des sexes, une constatation aussi révoltante ne pouvait pas durer, surtout dans un des temples du politiquement correct comme Oxford.
Certes, en pratique, tous les étudiants bénéficient de ce quart d'heure supplémentaire ; mais cette mesure a été prise dans le but clairement avoué d’améliorer les résultats des seules étudiantes. Les justifications des grands penseurs à l'origine de la mesure tendent à faire sourire. Selon Sarah Hart, professeur de mathématiques à l’université de Londres et diplômée d’Oxford, "les étudiantes prennent plus de temps avant de donner une réponse en classe, car elles s’assurent d’avoir la bonne réponse ; alors que les étudiants répondent plus vite, même s’ils sont plus susceptibles de se tromper". Mais, Sarah, si les garçons se trompent plus souvent, ça équilibre, non ?
Pour Helen Zha, membre de la Société Mirzakhani (une association étudiante d’Oxford qui encourage la féminisation des mathématiques), "les étudiantes sont moins efficaces dans la résolution de problèmes quand il y a des étudiants hommes dans la même salle". Testostérone, que de crimes commis en ton nom… Au fait, un garçon penché sur la résolution du théorème de Fermat, ça lui facilite le boulot, d'avoir à moins d'un mètre de son nez le tatouage lombaire surmontant la ficelle du string de sa voisine de devant, qui a les fesses de Clara Morgane ?
Mais à Oxford, on ne rigole pas avec ces sujets graves. Le bureau des étudiants a ainsi voté une motion en faveur des personnes "trans-identifiées". Le but est de "stopper l’exclusion des personnes trans-identifiées et non-binaires de genre" (vous suivez ?). Exemple, en langue vernaculaire : supprimer toutes les cases "homme/femme" à cocher sur les formulaires et les remplacer par un blanc où chacun pourra écrire ce qu’il veut. Ou, sur les invitations aux soirées étudiantes, ne plus écrire « robes pour les filles, costumes pour les garçons », mais « costumes et robes ». Ou encore se doter de toilettes et de vestiaires gender neutral pour éviter à "ceux qui ne savent pas quelle pièce sexuée utiliser" de se sentir discriminés.
Comme l'écrit un média non subventionné concurrent, l'adoption en France de telles propositions (ce qui ne saurait tarder) ouvre des perspectives fascinantes : "Un homme qui met en question son identité sexuelle pourra-t-il se rendre en burkini aux séances réservées aux femmes de la piscine municipale de Lille ?"
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