Église profanée à Pérols : il jette la croix de l’autel, met le feu et défèque

Christ en Croix

Un homme a profané l'église Saint-Sixte-II de Pérols, près de Montpellier, le dimanche 20 septembre, aux alentours de 13 heures. Il a été arrêté quelques heures plus tard pour tentative de vol à Auchan et confondu lors de sa garde à vue, rapporte Le Midi libre.

Il a mis le feu, déféqué, uriné et craché

Le père Hervé Dussel explique : « Il a mis le feu à des feuilles de chants qui ont brûlé une table et une partie d'un banc. Puis il a essayé de mettre le feu à des tissus mais, comme c'était du tissu ignifugé, ça n'a pas pris. Pour cela, il a même utilisé du papier froissé pour arriver à ses fins. En vain. Il a ensuite brûlé le voile d'ambon ainsi que les intentions de prières qu'avaient été des enfants du catéchisme. Et, enfin, il s'est saisi de la croix qui se trouve sur l'autel et l'a jetée vers l'orgue. » Selon le prêtre, ce n’est pas d'un déséquilibré, « au contraire, il a agi avec méthode », tient-il à préciser.
Le Midi libre ajoute que l'individu a aussi déféqué et uriné entre des bancs, avant de cracher à plusieurs reprises sur le sol ainsi que sur le pupitre du prêtre.

Des fidèles entrant dans l'église peu après et inquiets de voir des fumées s'échappant de l'édifice ont donné l'alerte. La police municipale est intervenue et, grâce à la vidéosurveillance du site, la piste du malfaiteur a pu être suivie, jusqu'à ce qu'il monte dans le tram direction Montpellier.

Selon les informations du Midi libre, l’individu aurait été interpellé et remis à la police nationale après une tentative de vol dans un supermarché. C’est un policier, fidèle de la paroisse de Clermont-l'Hérault, qui a établi le lien entre l’homme placé en garde à vue et le suspect dont la photo a été publiée par le père Dussel sur la page Facebook de la paroisse Stella Maris.

« Jamais nous ne nous résignerons. Toujours nous combattrons »

Le maire de Pérols, Jean-Pierre Rico, s’est indigné de tels actes et a souhaité réagir dans un communiqué adressé à Midi Libre : « Cet acte nous touche au plus profond de notre cœur et de notre foi. Il touche un patrimoine important de l’histoire de notre village. Ces actes de violence, de vandalisme, hautement symboliques, sont malheureusement devenus réguliers dans notre pays. Lorsque l’on dégrade notre patrimoine commun, qu’il soit culturel ou religieux, on dégrade la France. Jamais nous ne nous résignerons. Toujours nous combattrons. »

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