[Émeutes] Combien faudra-t-il de Raspail, Houellebecq ou Obertone ?
Dans l'Énéide de Virgile, Cassandre, voyant le cheval de Troie, avait ces célèbres paroles : « Timeo Danaos et dona ferentes » (« Je crains les Grecs, même quand ils apportent des cadeaux »). On connaît la suite : au mépris de cette lucidité, le cheval fut amené dans la ville de Troie d'où Ulysse et ses compagnons sortirent pour semer le chaos. Cassandre avait toujours raison mais elle n'annonçait que de mauvaises nouvelles. Personne ne voulait l’écouter. C'était bien plus commode d'échafauder des plans en laissant le réel de côté. S'agissant de l'invasion migratoire et des conséquences sécuritaires qui en découlent, là aussi, il y a eu des prophètes de malheur que personne, comme à Troie, n'a voulu écouter : c'était bien plus commode, là aussi, d'échafauder des plans en laissant le réel de côté. Des plans, d'ailleurs, il y en a eu : l'argent magique s'est déversé à flots sur ces « quartiers populaires » qui ne savent pourtant que pleurnicher, tandis que les campagnes sont pauvres et oubliées. Tout ça pour faire cramer les infrastructures publiques, puisqu'elles représentent cette France qu'ils détestent.
Alors, ça y est : Éric Zemmour a parlé, ce vendredi, sur Europe 1, des « prodromes d'une guerre civile ». Médiathèques, piscine des Jeux olympiques 2024, mairies, commissariats, écoles : ce sont des millions d'euros qui sont partis en fumée en quelques soirs. C'est pas grave, les Français vont payer des impôts pour que les racailles qui n'en paient pas puissent avoir des panneaux de basket tout neufs dans la cour du collège Rosa-Parks. C'est le vivre ensemble, qui consiste surtout à vivre avec, à raser les murs, à éviter certaines rues ou à ne pas croiser certains regards.
Jean Raspail a écrit Le Camp des saints en 1973, il y a cinquante ans. Il avait prévu que des bateaux de migrants viendraient envahir un Occident fatigué, sidéré, hébété. Il avait prévu que la gauche morale mentirait au nom de l'humanisme, comme l'a fait tout récemment Jean Viard, sur France 5 (« Les migrants sont majoritairement des universitaires »). Il avait prévu les viols collectifs, la salissure et le pourrissement de tout ce qui fut jadis beau. Il avait diagnostiqué le suicide de l'Occident. Ses continuateurs s'appellent Michel Houellebecq et Laurent Obertone. Dans Soumission, Houellebecq montrait la victoire d'un musulman « sympa » à l'élection présidentielle sur fond d'émeutes ethniques dans les banlieues et de « menace de l'extrême droite », ce fameux épouvantail à crétins qui marche à chaque fois.
Obertone, dans Guérilla, imaginait l'embrasement de la France à la suite de la mort d'un « jeune », tué par un policier. Force est de constater qu'on n'en est plus très loin. 1.900 voitures brûlées en une seule nuit, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, c'est davantage qu'au plus fort de 2005, avec un pic à 1.408 voitures incendiées. Les vidéos de femmes voilées volant des appareils dans les boutiques de banlieue ou celle de ce musulman qui dit « Allah Akbar ! On va vous faire pire qu'en 2005 » circulent sur les réseaux sociaux.
« Allah Akbar, on est des musulmans, si la police nous tue on a le droit de tuer c’est écrit dans le coran ! On va vous faire pire que 2005 on ne va pas s’arrêter ! »
Aucune réaction @GDarmanin ? #emeutes #Emeute #Nahel #Nanterre pic.twitter.com/sMOxLK41P7
— Tanguy David (@tanguy_france) June 30, 2023
Tous ces prophètes de malheur avaient raison. Ils craignaient la délinquance extra-européenne et l'invasion migratoire, même quand on leur fait des cadeaux. On ne sait pas combien il faudra de Cassandre de ce calibre avant que les Français, drogués aux chaînes d'info partiales et aux discours lénifiants, ne se réveillent. Se réveilleront-ils, d’ailleurs ? En ont-ils seulement envie ? La France, toute son Histoire le prouve, est le pays qui se relève à un quart d'heure de l’Apocalypse : Charles Martel, Jeanne d'Arc, Charles de Gaulle sont autant de figures qui se sont dressées face à une défaite que tout le monde jugeait inéluctable. Combien faudra-t-il d'incendies, d'agressions, de pillages et de destructions gratuites de la part de nos hôtes avant une prise de conscience salutaire ? C'est l'unique question à laquelle Raspail, Houellebecq et Obertone n'ont pas répondu. Raspail, dans « La Patrie trahie par la république », un entretien accordé au Figaro, disait qu'il y avait un roman périlleux à écrire : une suite au Camp des saints dans laquelle les derniers isolats patriotes finiraient par se révolter. C'est peut-être à notre génération d'écrire ce roman, parce que nos ennemis ont juré notre perte et que le pouvoir, par lâcheté autant que par dogmatisme du vivre ensemble, a choisi leur camp.
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24 commentaires
Nous en sommes au point où je n’imagine AUCUNE situation susceptible de déclencher une réaction de survie de la part des vieux Français. Un groupe de racailles jetterait trois grenades dans la cour de récréation d’une école maternelle au cri d’Allahu Akbar, que RIEN ne se passerait, sauf une marche blanche avec bougies et nounours. Le point de basculement est dépassé: les musulmans, leurs complices et les apathiques sont majoritaires dans le pays.
Merci Monsieur FLORAC pour cette belle exhortation à ouvrir les yeux, et…à REAGIR..en conséquence.
Bonne journée à vous
Tout est dit.
Depuis combien de temps Boualem Sansal nous avertit-il en vain ?
Le spectacle affligeant, angoissant et pourtant tellement prévisible auquel nous assistons impuissants ces jours-ci est le triste résultat de 40 années de lâcheté, soumission, compromission voire de complicité de la classe politique… qui a trouvé son champion en Macron. Tout cela est infiniment triste.
Vous m’ôtez les mots de la bouche.
Un grand merci à M. Obertone pour ses écrits qui, à défaut d’ouvrir les yeux des aveugles volontaires, ont permis aux autres d’y voir clair.
Et surtout merci pour « Éloge de la force », qui nous a enseigné que, comme on le constate, aucun salut ne viendra de l’état et que c’est à chacun d’entre nous de dresser sa petite citadelle de résistance.
Si certains sont a peu près préparés à ce qu’il va falloir traverser, c’est en partie grâce à lui.